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    Suivi thérapeutique pharmacologique des 6-thioguanine nucléotides dans les maladies inflammatoires cryptogéniques de l’intestin : intérêt et limites

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    L’azathioprine, la 6-mercaptopurine et la 6-thioguanine sont utilisées pour leur activité immunosuppressive dans la prévention des rejets d’organes transplantés, les traitements des maladies auto-immunes et inflammatoires digestives ainsi que pour leurs propriétés anti-nucléotidiques dans le traitement des leucémies aiguës. Leur métabolisme est soumis au polymorphisme génétique de la thiopurine-méthyl-transférase, enzyme qui convertit ces molécules en 6-thioguanine-nucléotides (6-TGN), métabolites actifs. Chez les patients traités par ces molécules dans le cadre d’une maladie inflammatoire cryptogénique de l’intestin, il n’y a pas de consensus sur les valeurs de 6-TGN à atteindre. Un suivi thérapeutique pharmacologique est toutefois proposé dans 4 situations : évaluation de l’observance au traitement, bilan d’échec thérapeutique, suivi des sujets présentant une déficience en thiopurine-méthyl-transférase, co-administration de traitements modifiant l’activité de la thiopurine-méthyl-transférase. La revue des données de la littérature confirme que des concentrations élevées de 6-thioguanine-nucléotides et de leurs dérivés méthylés augmentent considérablement le risque de myélotoxicité, auquel s’ajouterait un risque d’hépatotoxicité pour les dérivés méthylés. Ces deux complications peuvent être largement évitées par un génotypage/phénotypage préalable de la thiopurine-méthyl-transférase et une adaptation de la posologie, d’emblée optimisée selon les résultats

    Technique d'extraction de 12 benzodiazépines dans le plasma. Résultats expérimentaux multicentriques

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    Dans le cadre des différents thèmes de travail proposés aux membres de la commission de Toxicologie Clinique de la SFTA, une étude est réalisée sur l'identification et la quantification simultanée de 12 benzodiazépines dans le plasma. L'objectif est de tester la robustesse d'une technique d'extraction en l'imposant aux différents participants, les conditions chromatographiques de séparation et le mode de détection restant libres, fonctions de l'équipement de chaque laboratoire. L'étude a été réalisée sur une période de 2 mois et demi. Deux échantillons tests de plasmas surchargés avec 12 benzodiazépines à des concentrations thérapeutiques ou supra-thérapeutiques sont adressés à chaque centre d'investigation en vue de leur évaluation. La technique d'extraction utilise un mélange d'hexane / dichlorométhane en milieu tamponné (pH 9.2) et le loflazépate d'éthyle comme standard interne. Une méthode CLHP avec détecteur à barrette de diode est proposée à défaut par le laboratoire coordonnateur aux participants ne disposant pas de technique d'analyse. Sur les 11 participants, 10 utilisent une technique CLHP, un seul une technique CPG. Parmi les techniques CLHP, 2 d'entre elles associent un détecteur de masse, 7 un détecteur à barrette de diodes, 1 un détecteur UV. La technique CPG est associée à un détecteur de masse. L'analyse des résultats montre que la technique d'extraction proposée a été testée avec succès par 8/11 des participants : 4/11 laboratoires sans erreur et 4/11 laboratoires avec 1 ou 2 résultats exclus. Par contre, 3/11 laboratoires ont rencontré des difficultés majeures : un site par la survenue d'émulsions lors du traitement des échantillons tests (plasmas lyophilisés à reconstituer), un site par manque de temps et d'expérience, le troisième mettant en cause le choix du standard interne en technique CPG, le loflazépate d'éthyle n'ayant pas fait l'objet d'une étude préalable par cette technique

    Technique d'extraction de 12 benzodiazépines dans le plasma. Résultats expérimentaux multicentriques

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    peer reviewedDans le cadre des différents thèmes de travail proposés aux membres de la commission de Toxicologie Clinique de la SFTA, une étude est réalisée sur l'identification et la quantification simultanée de 12 benzodiazépines dans le plasma. L'objectif est de tester la robustesse d'une technique d'extraction en l'imposant aux différents participants, les conditions chromatographiques de séparation et le mode de détection restant libres, fonctions de l'équipement de chaque laboratoire. L'étude a été réalisée sur une période de 2 mois et demi. Deux échantillons tests de plasmas surchargés avec 12 benzodiazépines à des concentrations thérapeutiques ou supra-thérapeutiques sont adressés à chaque centre d'investigation en vue de leur évaluation. La technique d'extraction utilise un mélange d'hexane / dichlorométhane en milieu tamponné (pH 9.2) et le loflazépate d'éthyle comme standard interne. Une méthode CLHP avec détecteur à barrette de diode est proposée à défaut par le laboratoire coordonnateur aux participants ne disposant pas de technique d'analyse. Sur les 11 participants, 10 utilisent une technique CLHP, un seul une technique CPG. Parmi les techniques CLHP, 2 d'entre elles associent un détecteur de masse, 7 un détecteur à barrette de diodes, 1 un détecteur UV. La technique CPG est associée à un détecteur de masse. L'analyse des résultats montre que la technique d'extraction proposée a été testée avec succès par 8/11 des participants : 4/11 laboratoires sans erreur et 4/11 laboratoires avec 1 ou 2 résultats exclus. Par contre, 3/11 laboratoires ont rencontré des difficultés majeures : un site par la survenue d'émulsions lors du traitement des échantillons tests (plasmas lyophilisés à reconstituer), un site par manque de temps et d'expérience, le troisième mettant en cause le choix du standard interne en technique CPG, le loflazépate d'éthyle n'ayant pas fait l'objet d'une étude préalable par cette technique

    Intoxications au dextropropoxyphène et au tramadol: bilan d'un an de recueil

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    La prescription de plus en plus fréquente du dextropropoxyphène (DP) et du tramadol, deux antalgiques opioïdes, a conduit les membres du groupe de travail "Toxicologie hospitalière" de la Société Française de Toxicologie Analytique (SFTA) à étudier leur toxicité clinique observée. L'étude a consisté en l'analyse des cas où l'une ou l'autre de ces molécules a été identifiée au décours d'un screening toxicologique réalisé durant l'année 2004 dans les laboratoires hospitaliers des membres de ce groupe. Pour chaque patient ont été recueillis les données démographiques, les concentrations plasmatiques en dextropropoxyphène, norpropoxyphène (NP) ou tramadol, la concentration plasmatique en paracétamol, les médicaments associés et les signes cliniques (digestifs, respiratoires, cardiaques et neurologiques). Aucune relation entre les concentrations plasmatiques de dextropropoxyphène et de paracétamol, ni entre celles de dextropropoxyphène ou de tramadol et la gravité clinique n'a été observée. Les concentrations plasmatiques observées en dextropropoxyphène sont faibles mais doivent attirer l'attention sur une éventuelle intoxication au paracétamol. Les concentrations plasmatiques en tramadol peuvent être élevées mais les intoxications sont dans l'ensemble peu sévères et les concentrations toxiques semblent très supérieures à la concentration de 1 mg/L
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