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    Chapitre I. Le DĂ©doublement du sens de Dada Ă  Derrida et vice-versa

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    Mon titre semble jouer sur ce qu’on appelle en anglais « the game of the name », le jeu du nom, rapprochant ici Dada et Derrida, deux noms propres qui marquent notre modernité. En fait, la ressemblance va loin au-delà d’une coïncidence morphologique. Et ce n’est pas seulement parce que ces deux noms sont des métonymies emblématiques de deux révolutions artistiques et intellectuelles : le nihilisme destructeur de Dada, la déconstruction post-structuraliste de Derrida. Ni même pour leur parallé..

    Lautréamont's imagery : a stylistic approach /

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    Bibliography: p. [125]-130

    Stratégies de l’illisible

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    L’illisible est constitutif de toute écriture voulant déjouer le pouvoir du commercial et celui des modes, toute littérature qui se pense comme geste authentique de révolte contre la doxa et toutes les idéologies de l’Unique. Et, en même temps, les écritures qui prétendent créer un nouvel espace de sens se nourrissent d’illisible et organisent des stratégies capables de le gérer. Ce livre se propose de réfléchir sur cette notion, d’en souligner les valeurs, de déterminer ses rapports au politique... Il s’agit de penser ces écritures, expérimentales ou subversives, la plupart du temps considérées comme hermétiques, ou étiquetées en tant que telles, dans leurs relations au corps, au sujet, à la langue ou à l’histoire. S’« il n’y a rien d’incompréhensible » (Isidore Ducasse) ; si « tout vrai langage est incompréhensible » (Antonin Artaud) ; si « rien n’est jamais illisible, rien n’est jamais complètement lisible » (Philippe Sollers), de quelle façon, à partir de quelles stratégies, l’illisible s’organise-t-il ? Comment ordonnance-t-il des prises de position dans le champ du savoir littéraire et dans celui de sa pratique ? Il s’agit d’autre part de créer des espaces pour qu’une pensée de l’illisible permette de confronter des idées et des textes. Les écrivains dits illisibles subissent le plus souvent un profond silence qui touche leur œuvre même. Qu’on les considère comme excentriques, inclassables ou fous du langage ; qu’on les évacue de tous les réseaux médiatiques ou que, au contraire, on les présente comme des sujets bizarres, jusqu’à l’inflation, délaissant leurs textes au profit de leur vie, ramenant le conflit qui les occupe avec la langue à un conflit essentiellement œdipien, ou qu’on les ignore complètement, jusqu’à en oublier le nom, les écrivains illisibles s’effacent derrière des textes qui ne demandent qu’à être écoutés. Peut-être même l’illisible s’instaure-t-il autour de textes qui, au-delà de l’écrit, sont, en premier lieu, à entendre. Car de l’illisible naît un rythme propre qui situe l’écriture du côté de la voix
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