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    Three essays on migrant remittances, the exchange rate and monetary policy in the MENA region

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    Il reste un écart élevé entre le taux de change réel et sa valeur d'équilibre (TCRE), en dépit des politiques des banques centrales des pays de la région MENA visant à stabiliser le taux de change. Pour ces pays d’émigration, l’un des principaux facteurs macroéconomiques qui peut être à l’origine de cet écart et qui conduit à une surévaluation du TCRE est celui des transferts de fonds des migrants (TFR). La persistance de cette surévaluation présente un problème majeur qui menace la compétitivité des prix de ces pays par rapport au reste du monde. Il en résulte un phénomène connu sous le nom de syndrome hollandais, comme cela a été trouvé dans la littérature sur les pays d'Asie du Sud et d'Amérique latine. Cette thèse cherche à analyser le lien entre les TFR et le risque potentiel de ce phénomène dans la région MENA. Nous montrons que la dépréciation du TCRE dans les pays de la région MENA causée par les TFR provient de l'augmentation des prix des biens échangeables et non de la dépréciation du taux de change effectif nominal, et que les TFR ne sont pas la source du syndrome hollandais dans cette région. Après un premier chapitre d’introduction générale détaillant les modèles théoriques et la revue de littérature sur le thème, nous présentons trois études macroéconométriques pour tester si les TFR conduisent effectivement à la surévaluation du TCRE. Dans la première étude, nous montrons que les TFR conduisent à long terme à une dépréciation du TCER dans neuf pays de la région MENA. Dans la deuxième étude, nous montrons qu'ils accentuent la sous-évaluation du TCRE lorsque la monnaie est sous-évaluée et réduisent sa surévaluation lorsqu'elle est en phase de surévaluation pour les pays d'Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie). Enfin, dans la troisième étude, dans les mêmes pays de la région MENA, nous montrons que les TFR entraînent une légère appréciation du dinar jordanien, du rial omanais, du rial yéménite, du dinar algérien et du dirham marocain. Par contre, ils provoquent une dépréciation de la livre égyptienne et du dinar tunisien, et n'ont pas d'impact sur la livre libanaise.Despite the policies of MENA central banks to stabilize the exchange rate, a large deviation persists in the equilibrium real exchange rate (REER). A main macroeconomic factor that cause this deviation and result in an overvaluation in the REER is migrant remittances (MR) that negatively affect the price competitiveness of emerging countries. This results in the so known as the Dutch disease phenomena as has been proven in the literature on South Asian and Latin American countries. This thesis seeks to analyze the link between MR and the potential risk of this phenomena in the MENA region. We argue that the depreciation in the REER in the MENA countries caused by the MR comes from the increase in prices of tradable goods and not from the depreciation in the nominal effective exchange rate, and that the MR are not the source of Dutch disease in this region. We first start with an introductory chapter that examines the theoretical models and review the literature on the subject. Next, we present three macroeconometric studies to test whether the MR actually lead to the overvaluation of the REER. In the first study, we find that the MR lead to a depreciation in the REER in nine MENA countries in the long run. In the second study, we find that they increase the undervaluation of the REER when the currency is undervalued and reduce its overvaluation when it is in an overvaluation phase for the North African countries (Algeria, Morocco and Tunisia). Finally, in the third study in the same MENA countries, we find that remittances lead to a slight appreciation in the Jordanian dinar, the Omani rial, the Yemeni rial, the Algerian dinar, and the Moroccan dirham. On the other hand, they cause a depreciation in the Egyptian pound and the Tunisian dinar, and have no impact on the Lebanese pound

    Remittances and the real effective exchange rates in MENA countries: What is the long run impact?

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    The aim of this paper is to examine the effect of remittances on real effective exchange rate in MENA countries using an autoregressive distributive lag (ARDL) model and three estimators, namely the Pooled Mean Group estimator, the Mean Group estimator and the dynamics common correlated effects estimator. We use data from 9 countries of MENA region for the 1980-2015 period. On the long-run, we find that migrants' remittances towards the whole MENA countries negatively and significantly affect the real effective exchange rate. Indeed, the increase in remittances leads to a depreciation of the real exchange rate, meaning that remittances do not deteriorate the price competitiveness of the recipient countries in the long-run. Therefore, remittances do not cause the Dutch disease's risk in MENA countries

    Transferts de fonds des migrants vers les pays du Maghreb : quel impact sur le taux de change effectif réel ?

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    Présentation au IXème Colloque international PS2D, DEVELOPPEMENT INCLUSIF ET DURABLE AU SUD DE LA MEDITERRANEE, 6-8 avril 2017, Hammamet, Tunisie.L'impact des transferts de fonds sur le taux de change effectif réel est analysé pour un panel de trois pays du Maghreb, la Tunisie, le Maroc et l'Algérie entre 1980 et 2015, à l'aide d'un modèle en panel dynamique autorégressif à retards échelonnés (ARDL) qui permet d'analyser aussi bien la relation de court et de long terme. Les résultats montrent, contrairement à ce qui est trouvé pour les pays d'Amérique latine, que l'afflux de capitaux sous forme de transferts de fonds par les migrants entraîne, non pas une appréciation, mais une très légère dépréciation du taux de change effectif réel. En conséquence, les envois de fonds par leur impact sur le taux de change n'ont pas d'incidence négative sur la compétitivité prix des trois pays du Maghreb. Cet effet est légèrement plus marqué en Algérie qu'en Tunisie ou au Maroc. L'usage des transferts par les familles récipiendaires, les caractéristiques contra cycliques des entrées de devise, via les transferts des migrants et la politique de change menée réduisent ce risque d'appréciation du change, nommé « syndrome hollandais »
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