72 research outputs found

    LGV-Est – Lot 31, site 78 : Aux Villées

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    Suite au diagnostic réalisé par Thierry Klag (Bilan scientifique régional 2000 : 53), une évaluation des indices d'occupation découverts au lieu-dit Aux Villées a été prescrite par le service régional de l'Archéologie afin de préciser l'importance et de la densité des structures, en vu d'établir le cahier des charges de la fouille préventive. Le site d'une emprise estimée à 1 ha se situe dans la vallée de l'Aire entre Bulainville et Beauzée-sur-Aire, à proximité de la confluence d'un petit ru..

    Une succession d’habitats ruraux médiévaux (VIe-XIIe siècle) sur la commune de Les Trois-Domaines (Lorraine, Meuse)

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    La découverte de vestiges d’habitats ruraux occupés sur une longue période, entre le VIe et le XIIe siècle, a été réalisée dans le cadre d’une fouille préventive menée en 2002 sur le tracé de la ligne LGV-Est dans le département de la Meuse. Cette installation médiévale, dégagée sur une surface d’environ un hectare, est circonscrite dans le bas de pente d’un vallon exploré sur une emprise totale de près de 4,5 ha et a révélé de nombreuses traces d’installations antérieures, depuis le Néolithique jusqu’à l’époque romaine. Le gisement médiéval comporte une vingtaine de bâtiments de morphologie très variée, ainsi qu’une centaine de fosses, des enclos fossoyés et un chemin. Des études de mobilier, associées à l’analyse de la faune et des graines carbonisées retrouvées sur le site, ont permis de cerner les principales activités agro-pastorales et domestiques de ses occupants.In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse department, eastern France, led to the discovery of a medieval rural settlement, giving evidence of a long-lasting occupation during early and high medieval times (6th – 12th c. AD). This rural occupation, covering a total surface of about 1 hectare, was situated at the lower part of a slope leading to a small valley. In this valley 4,5 hectares were archaeologically surveyed by prospection trenches, giving evidence of human occupations dating from the Neolithic to Gallo-Roman times. The medieval occupation is evidenced by about 20 buildings, showing a wide range of different constructions, and by about hundred settlement pits, some trenched enclosures and a trackway. The study of the material culture and the analysis of archaeozoological and of carbonized archaeobotanical remains are revealing the domestic activities of the inhabitants and the agro-pastoral economy of the settlement. (J. Wiethold)Bei einer Notgrabung, die im Jahr 2002 auf der Trasse der künftigen Schnellbahnstrecke LGV-Est im Department Meuse in Ostfrankreich durchgeführt wurde, konnten umfangreiche Siedlungsreste des frühen und hohen Mittelalters (6-12. Jh. n. Chr.) freigelegt werden. Die Siedlung befand sich im Bereich des Unterhanges eines kleinen Tales und nahm rund einen Hektar Fläche ein. Das Tal wurde im Vorfeld der Bauarbeiten für die Schnellbahntrasse auf rund 4,5 Hektar archäologisch prospektiert. Dabei wurden auch zahlreiche ältere Besiedlungsspuren freigelegt, die aus einem aus einem Zeitraum vom Neolithikum bis zur Römerzeit stammen. Die mittelalterliche Besiedlung umfasste rund 20 Gebäude von sehr unterschiedlicher Konstruktionsweise (Pfostenbauten und Konstruktionen mit Fundamentgräbchen). Ferner konnten über hundert Gruben, einige Grabenanlagen und Einhegungen sowie ein Fahrweg freigelegt und dokumentiert werden. Die Auswertung des archäologischen Fundmaterials sowie die durchgeführten archäozoologischen und archäobotanischen Analysen gestatten es, das tägliche Leben in der Siedlung sowie die durch Ackerbau und Viehzucht geprägten Wirtschaftsgrundlagen zu rekonstruieren. (J. Wiethold

    Une succession d’habitats ruraux médiévaux (VIe-XIIe siècle) sur la commune de Les Trois-Domaines (Lorraine, Meuse)

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    La découverte de vestiges d’habitats ruraux occupés sur une longue période, entre le VIe et le XIIe siècle, a été réalisée dans le cadre d’une fouille préventive menée en 2002 sur le tracé de la ligne LGV-Est dans le département de la Meuse. Cette installation médiévale, dégagée sur une surface d’environ un hectare, est circonscrite dans le bas de pente d’un vallon exploré sur une emprise totale de près de 4,5 ha et a révélé de nombreuses traces d’installations antérieures, depuis le Néolithique jusqu’à l’époque romaine. Le gisement médiéval comporte une vingtaine de bâtiments de morphologie très variée, ainsi qu’une centaine de fosses, des enclos fossoyés et un chemin. Des études de mobilier, associées à l’analyse de la faune et des graines carbonisées retrouvées sur le site, ont permis de cerner les principales activités agro-pastorales et domestiques de ses occupants.In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse department, eastern France, led to the discovery of a medieval rural settlement, giving evidence of a long-lasting occupation during early and high medieval times (6th – 12th c. AD). This rural occupation, covering a total surface of about 1 hectare, was situated at the lower part of a slope leading to a small valley. In this valley 4,5 hectares were archaeologically surveyed by prospection trenches, giving evidence of human occupations dating from the Neolithic to Gallo-Roman times. The medieval occupation is evidenced by about 20 buildings, showing a wide range of different constructions, and by about hundred settlement pits, some trenched enclosures and a trackway. The study of the material culture and the analysis of archaeozoological and of carbonized archaeobotanical remains are revealing the domestic activities of the inhabitants and the agro-pastoral economy of the settlement. (J. Wiethold)Bei einer Notgrabung, die im Jahr 2002 auf der Trasse der künftigen Schnellbahnstrecke LGV-Est im Department Meuse in Ostfrankreich durchgeführt wurde, konnten umfangreiche Siedlungsreste des frühen und hohen Mittelalters (6-12. Jh. n. Chr.) freigelegt werden. Die Siedlung befand sich im Bereich des Unterhanges eines kleinen Tales und nahm rund einen Hektar Fläche ein. Das Tal wurde im Vorfeld der Bauarbeiten für die Schnellbahntrasse auf rund 4,5 Hektar archäologisch prospektiert. Dabei wurden auch zahlreiche ältere Besiedlungsspuren freigelegt, die aus einem aus einem Zeitraum vom Neolithikum bis zur Römerzeit stammen. Die mittelalterliche Besiedlung umfasste rund 20 Gebäude von sehr unterschiedlicher Konstruktionsweise (Pfostenbauten und Konstruktionen mit Fundamentgräbchen). Ferner konnten über hundert Gruben, einige Grabenanlagen und Einhegungen sowie ein Fahrweg freigelegt und dokumentiert werden. Die Auswertung des archäologischen Fundmaterials sowie die durchgeführten archäozoologischen und archäobotanischen Analysen gestatten es, das tägliche Leben in der Siedlung sowie die durch Ackerbau und Viehzucht geprägten Wirtschaftsgrundlagen zu rekonstruieren. (J. Wiethold

    Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016)

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    editorial reviewedÀ l'évidence, ces vingt dernières années ont vu en France, notamment, se développer en parallèle deux nouvelles façons de traiter le Paléolithique supérieur ancien qui ne sont pas antagonistes d'ailleurs. L'une consiste en une reprise des stratigraphies anciennes dans le Centre et le Sud-Ouest de la France plus spécifiquement et est associée à une meilleure redéfinition des entités culturelles par l'analyse détaillée des différentes composantes des systèmes techniques. L'autre s'efforce d'appliquer à cette période la démarche palethnographique, inféodée historiquement au Magdalénien du Bassin parisien. Il est vrai que peu de gisements autorisaient ce type d'approche, en raison d'une surface fouillée insuffisante ou d'un état de conservation médiocre, mais même lorsque les découvertes s'y prêtaient, le manque de temps et d'investissement freinait également toute velléité d'une étude approfondie des sites en question, qui aurait alors débouché sur une lecture palethnographique des lieux et des artefacts. À l'issue d'un PCR mené entre 1999 et 2005, nous pouvions ainsi légitimement nous demander si nous étions capables de jouer les ethnologues du passé pour le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien. Les sites identifiés dans le cadre de ce programme de recherche étaient certes nombreux mais représentés surtout par des découvertes de surface, ils ne garantissaient pas un niveau d'analyse digne de ce qui a pu se faire depuis plus de 50 ans à Pincevent ou à Étiolles par exemple (Bodu et al., 2013). Il aura fallu attendre la découverte fortuite du gisement de plein-air d'Ormesson « les Bossats » (Seine-et-Marne, près de Nemours) au début des années 2000 pour que cette question trouve une réponse positive. Concernant, au départ, presqu'exclusivement des vestiges lithiques et osseux attribués au Gravettien, les premières fouilles menées en 2009 permirent d'identifier rapidement un second niveau d'occupation, d'attribution moustérienne. Les campagnes suivantes amenèrent à la découverte de cinq autres niveaux d'occupation paléolithiques, inégaux tant pour la surface couverte que pour l'état de conservation : un second niveau moustérien résultant vraisemblablement de palimpsestes, un ensemble châtelperronien, un autre solutréen, un quatrième badegoulien et enfin entre Châtelperronien et Gravettien, un foyer isolé sans vestiges archéologiques associés. Cette stratigraphie paléolithique de plein-air dilatée est le témoignage d'une forte occupation du lieu pendant près de 30 000 ans, ce qui s'explique notamment par la configuration particulière de la vallée à cet endroit. À la diversité chronologique des occupations préhistoriques répond une diversité des comportements économiques et techniques au sein des différentes sphères d'activités mais également des habitudes spatiales différentes. À l'issue des huit premières années de fouille (2009-2016), le site d'Ormesson « les Bossats » permet ainsi de développer une approche détaillée des comportements techniques, économiques, spatiaux de groupes culturels distincts ayant vécu durant 30 000 ans dans un cadre géomorphologique et plus globalement naturel, relativement identique. Dépassant le jeu de mot facile « palethnographie ou pâle ethnographie ? » à Ormesson « les Bossats », nous proposons ici quelques éléments de réponse

    Géoarchéologie de deux sites du mésolithique et du néolithique ancien des alpes du nord : les abris sous bloc de l'Aulp-du-Seuil (saint-bernard-du-Touvet, Isère) et l'abri sous roche de la Balme-de-Thuy (Haute-Savoie)

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    International audienceThe settlements of the Mesolithic and of the Neolithic transition of the North Alps are well known through the study of ten sites presenting reliable stratigraphies and that were recently excavated. Two sites were the subject of a comparative investigation because they showed complementary features: the blockshelter of l'Aulp-du-Seuil (SaintBernard-du-Touvet, Isère) and the rockshelter of la Balme-de-Thuy (Haute-Savoie). The situation of these settlementsin two different geomorphological environments allowed us ta compare the dynamics affecting the infills, the impact of climatic change and of human presence. Sediment analysis and micromorphological analysis were carried out in order ta characterize the infills, ta evaluate the anthropic influence and the taphonomic processes, and ta reconstruct the successive climatic environments.Dans les Alpes du Nord, les occupations du Mésolithique et de la transition Néolithique sont bien documentées par une dizaine de sites stratifiés fouillés récemment. Parmi ces sites, deux ont été retenus pour leurs caractères complémentaires : l'abri sous bloc 3 de l'Aulp-du-Seuil (Saint-Bernard-du-Touvet, Isère) et l'abri sous roche de la Balme-de-Thuy (Haute-Savoie). Ces deux types de gisement en contexte morphogéologique différent nous permettent de faire des comparaisons concernant la dynamique des remplissages, les signatures climatiques ainsi que l'impact anthropique. Des études sédimentologiques et micromorphologiques ont été entreprises pour caractériser les remplissages, définir l'impact humain, indiquer les processus taphonomiques et approcher les ambiances climatiques

    Contribution of archaeobotany to understand taphonomic phenomena. The case of a Preboreal palaeochannel of Autrecourt-et-Pourron (Ardennes, France)

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    Palaeoecology, through the analysis of the interactions between environmental factors and ecosystems, refines the knowledge of the structuring process of plant communities and helps to understand the complexity of past environments. However, it is necessary to analyse the taphonomic phenomena (deposition, conservation, degradation) affecting plant macrofossil assemblages in order to perform relevant palaeoecological analyses. Indeed, plant macrofossils may be under or over-represented in carpological assemblages, depending on the resistance of their cell membranes and the sedimentary condition deposits. For this reason, it is necessary to estimate the representative quality of the conserved part as a source of information. Like all archaeological documents, the plant archives are distorted by the processes of formation of the sedimentary levels and, ignore the diagenetic history of the sedimentary layers could lead to wrong palaeoecological interpretations. To this aim, we analysed plant macrofossils contained in the wet sediments of a Meuse palaeochannel (Autrecourt-et-Pourron, Ardennes, France). This archaeobotanical study of an oxbow lake dated to the Preboreal (11.7–10.7 ka cal. BP), provides a reference of a taphonomic referential according to a hierarchy of organic remain preservations. This framework successfully helped the palaeoecological interpretations of the Autrecourt-et-Pourron off-site, and it has brought robustness to environmental history reconstruction of the early Holocene in the Ardennes Meuse

    Géoarchéologie de deux sites du mésolithique et du néolithique ancien des alpes du nord : les abris sous bloc de l'Aulp-du-Seuil (saint-bernard-du-Touvet, Isère) et l'abri sous roche de la Balme-de-Thuy (Haute-Savoie)

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    International audienceThe settlements of the Mesolithic and of the Neolithic transition of the North Alps are well known through the study of ten sites presenting reliable stratigraphies and that were recently excavated. Two sites were the subject of a comparative investigation because they showed complementary features: the blockshelter of l'Aulp-du-Seuil (SaintBernard-du-Touvet, Isère) and the rockshelter of la Balme-de-Thuy (Haute-Savoie). The situation of these settlementsin two different geomorphological environments allowed us ta compare the dynamics affecting the infills, the impact of climatic change and of human presence. Sediment analysis and micromorphological analysis were carried out in order ta characterize the infills, ta evaluate the anthropic influence and the taphonomic processes, and ta reconstruct the successive climatic environments.Dans les Alpes du Nord, les occupations du Mésolithique et de la transition Néolithique sont bien documentées par une dizaine de sites stratifiés fouillés récemment. Parmi ces sites, deux ont été retenus pour leurs caractères complémentaires : l'abri sous bloc 3 de l'Aulp-du-Seuil (Saint-Bernard-du-Touvet, Isère) et l'abri sous roche de la Balme-de-Thuy (Haute-Savoie). Ces deux types de gisement en contexte morphogéologique différent nous permettent de faire des comparaisons concernant la dynamique des remplissages, les signatures climatiques ainsi que l'impact anthropique. Des études sédimentologiques et micromorphologiques ont été entreprises pour caractériser les remplissages, définir l'impact humain, indiquer les processus taphonomiques et approcher les ambiances climatiques

    On a perdu l'Aurignacien ! Questionnement sur les présences/absences et autres hiatus sur le site préhistorique des Bossats à Ormesson (Seine-et-Marne, France)

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    International audienceRésuméLongtemps minoritaire dans le paysage archéologique de l’Ile-de-France et plus globalement du Bassin parisien par rapport au Magdalénien, le Paléolithique supérieur ancien a occupé une place secondaire dans les projets de recherche académique. Cet état de fait n’était pourtant pas lié à une absence de découvertes dans la mesure où depuis l’origine de la science préhistorique, quasiment au milieu du 19ème siècle, de nombreux amateurs puis ensuite de plus rares professionnels ont en effet mis au jour et fouillé quelques sites fameux tels ceux de la vallée du Loing ou les gisements des cavités d’Arcy-sur-Cure. Le problème est venu plutôt de l’orientation scientifique de la plupart des paléolithiciens de la seconde moitié du 20ème siècle, souvent sensibles aux sirènes de la palethnologie magdalénienne, paléolithiciens qui par ailleurs n’étaient peut-être pas suffisamment nombreux pour couvrir les 30000 années du Paléolithique supérieur. Si André Leroi-Gourhan et son équipe n’avaient pas scientifiquement fouillé certains des abris du massif d’Arcy-sur-Cure (Leroi-Gourhan, 1964) et si Béatrice Schnmider n’avait pas mené quelques opérations sur des sites de la vallée du Loing et ses alentours notamment (La Pente-des-Brosses à Montigny-sur-Loing, Saint-Sulpice de Favières, Le deuxième Redan des Beauregards, Schmider, Roblin-Jouve, 2008), la moisson en gisements antérieurs au DMG scientifiquement exploités en Ile-de-France et plus généralement dans le Bassin parisien serait bien mince et ce ne sont pas les quelques opérations plus récentes d’archéologie préventive et de plus rares fouilles programmées qui ont permis de rétablir pour le moment l’équilibre entre Paléolithique supérieur ancien et Magdalénien. Cette carence dans la recherche s’accompagne d’un déficit chronologique puisque si certaines périodes sont bien représentées, on évoquera notamment le Gravettien, d’autres tel l’Aurignacien souffrent d’un manque de gisements bien conservés et donc bien fouillés.Succédant presque immédiatement à un projet collectif de recherche sur le Paléolithique supérieur ancien au sud et au centre du Bassin parisien qui s’est terminé en 2005 (Bodu et al., 2013b), les fouilles du gisement d’Ormesson contribuent, modestement, à montrer l’intérêt de tenir un programme offensif de documentation, de cartographie puis de fouilles si l’on souhaite combler certains des hiatus constatés au sein de cette vaste période. Ainsi, le site de plein air des Bossats à Ormesson (Seine-et-Marne, France) se caractérise par la présence au même endroit d'une succession d'occupations allant du Paléolithique moyen à l'âge du Fer, mais ponctuée de divers hiatus. Il donne accès à une longue séquence sédimentaire qui couvre une très grande partie de la dernière glaciation du Weichsélien. Une topographie particulière, une sédimentation importante et des processus érosifs forts mais spatialement limités ont permis, dans ce secteur du vallon d'Ormesson, la conservation de nombreux témoignages de la présence de l'Homme au moins depuis le début du Pléniglaciaire weichsélien.La liste est longue de ces occupations pour un site de plein air, qui plus est du Bassin parisien : des vestiges en place ou remaniés d'occupations moustériennes antérieures à 100 ka cal. b2K, un niveau moustérien à débitage discoïde couvrant une surface de 800 mètres carrés daté entre 42 et 46 ka cal. b2K, un ensemble châtelperronien réparti sur près de 300 mètres carrés et dont les datations moyennes sont de 42 ka cal. b2K, un niveau d'occupation non attribué en termes culturels et daté vers 32 ka cal. b2K (paléoincendie ?), un locus gravettien daté de 31 ka cal. b2K et un véritable campement solutréen réunissant 6 structures aux datations très cohérentes autour de 23,5 ka cal. b2K. Dans cette succession de chrono-cultures, une absence remarquable est celle de l'Aurignacien, alors même que le Bassin parisien a livré depuis des décennies des témoignages de sa présence. Mais à Ormesson, d'autres absences doivent également être expliquées, de même que la présence de niveaux paléolithiques particulièrement mal représentés dans le Bassin parisien.À Ormesson, l'histoire taphonomique du vallon et de ses pentes est un critère essentiel à prendre en compte dans la réflexion sur les raisons des présences et des absences. L'étude géoarchéologique de chaque occupation et la compréhension de la séquence morphosédimentaire, qui s'appuient désormais sur une centaine de fenêtres d'observation, apportent de solides réponses aux causes probables de certains hiatus chronoculturels et à l'inverse à l'existence d'ensembles archéologiques du Pléistocène mal documentés pour tout le nord de la France.AbstractFor long, the early Upper Paleolithic has been at the background compared to the Magdalenian in the archaeological landscape of Ile-de-France and more generally of the Paris Basin, occupying a secondary place in academic research projects. This situation was however not due to a lack of discoveries insofar as since the origin of prehistoric science, almost in the middle of the 19th century, many amateurs and then more rare professionals have indeed brought to light and excavated some famous sites such as those of the Loing valley or the deposits of the Arcy-sur-Cure cavities. The problem came rather from the scientific orientation of most Paleolithic archaeologists in the second half of the 20th century, responding to the siren calls of Magdalenian paleethnology. Moreover, specialists of the Palaeolithic were perhaps not numerous enough to cover the 30,000 years of the Upper Paleolithic. If André Leroi-Gourhan and his team had not scientifically excavated some of the shelters of the Arcy-sur-Cure massif (Leroi-Gourhan, 1964) and if Béatrice Schnmider had not carried out some excavations on sites in the valley of Loing and its surroundings (La Pente-des-Brosses in Montigny-sur-Loing, Saint-Sulpice de Favières, Le deuxième Redan des Beauregards, Schmider, Roblin-Jouve, 2008), the records of pre-LGM archaeological deposits scientifically exploited in Ile-de-France and more generally in the Paris Basin would be very thin. The few more recent preventive archaeology operations and rarer programmed excavations have not made it possible to restore for the moment the balance between Early Upper Palaeolithic and Magdalenian. This gap in the research effort is accompanied by a chronological gap: while certain periods like the Gravettian are well represented, others such as the Aurignacian suffer from a lack of well-preserved and therefore well-excavated deposits.Succeeding a collective research project on the early Upper Paleolithic in the south and center of the Paris Basin which ended in 2005 (Bodu et al., 2013b), the excavations of the Ormesson site modestly contribute to show the interest of undertaking an intensive program of documentation, cartography and then excavations if we wish to fill in some of the gaps noted within this vast period. Thus, the open-air site of Les Bossats in Ormesson (Seine-et-Marne, France) is characterized by the presence in the same place of a succession of occupations ranging from the Middle Palaeolithic to the Iron Age but punctuated by various hiatuses. It unveils a long sedimentary sequence covering a very large part of the last Weichselian glaciation. A particular topography, an important sedimentation and strong but spatially limited erosive processes have allowed, in this sector of the Ormesson valley, the preservation of abundant evidence of the presence of human groups at least since the beginning of the Weichselian Pleniglacial.There is a great number of occupations for an open-air site, especially in the Paris Basin: in situ or reshaped remains of Mousterian occupations prior to 100 ka cal. b2K, a Mousterian level with discoid reduction covering an area of 800 square meters dated between 42 and 46 ka cal. b2K, a Châtelperronian complex spread over nearly 300 square meters and whose average dating is 42 ka cal. b2K, an occupation level not characterized in cultural terms and dated to around 32 ka cal. b2K (palaeo-fire?), a Gravettian locus dated 31 ka cal. b2K and a proper Solutrean camp bringing together 6 structures with very consistent dating around 23.5 ka cal. b2K. In this succession of chrono-cultures, a remarkable absence is that of the Aurignacian, even though there are evidence in the Paris Basin for decades. But at Ormesson, other absences must also be explained, as well as the presence of poorly represented Palaeolithic levels in the Paris Basin.In Ormesson, the taphonomic history of the dale and its slopes is essential for explaining presences and absences. The geoarchaeological study of each occupation and the understanding of the morphosedimentary sequence, now based on a hundred ‘observation windows’, provide solid answers to the probable causes of certain chrono-cultural hiatuses and, conversely, to the existence of poorly documented Pleistocene archaeological assemblages for all northern France
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