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    Figurer les entre-deux migratoires

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    Entre mai et juin 2013 s’est tenu à Grenoble un atelier de cartographie participatif et expérimental, à la croisée des sciences humaines et de l’art. Douze voyageurs, alors demandeurs d’asile ou réfugiés, trois artistes et deux géographes se sont réunis pour aborder la cartographie comme technique créative de relevé d’expériences. Les cartes produites avec et par les participant.e.s évoquent des souvenirs d’entre-deux migratoires et de franchissements frontaliers. Cette expérience participative cherche à se démarquer d’un positivisme narratif des itinéraires migratoires -caractéristique notamment des administrations en charge du droit d’asile-, en mobilisant des outils de médiation visuels et artistiques. Les acteurs de ce projet reviennent ici sur les intentions de construire un terrain de recherche indisciplinaire, fondé sur une pratique cartographique critique et créative. Les cartes ont constitué des entre-deux méthodologiques au service des relations entre les participants, tandis que s’élaboraient des récits référentiels et non-référentiels des entre-deux migratoires.Over a two-month period, twice a week, in May and June 2013, two researchers, three contemporary artists, twelve refugees and a photographer met together in Grenoble, France. The workshops were intended to create encounters around mapping performances, to produce alternative narratives on migrations, experiences of socio-spatial exclusion and in-betweenness.From a methodological point of view, we tried not to reproduce some ethical biases of the ethnographic life-story method by using mapping. The maps were a framework within which collective and individual interactions evolved, so that they were a third party in the relationships build up during the workshops. This critical mapping experience raises methodological and ethical questions as to the conditions on which the migrants, researchers and artists took part, on the alternative narrative methods used, and on the scientific, aesthetic and political uses of the maps produced

    Bir-Hakeim, parking occupé. Idée de programmation pour le musée de la Résistance et de la déportation de l’Isère à Grenoble

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    National audienceBir-Hakeim est le nom d’un parking souterrain à Grenoble occupé pendant quelques mois en 2012 par des hommes venus principalement du Soudan et d’Érythrée. Se souvenir de ce lieu de survie et de lutte, depuis le Musée de la Résistance et de la déportation de l’Isère, pourrait contribuer à une critique des politiques étatiques d’exclusion. Mais comment se souvenir, alors que Nasruddin Gladeema, réalisateur de documentaires et ancien occupant du parking, dit d’abord ne pas arriver à oublier ? Ce texte dessine les lignes de désir d’une programmation muséographique paradoxale, où il s’agirait de se souvenir pour oublier, d’investir le musée pour mieux en sortir. L’appel est en tout cas lancé

    Figurer les entre-deux migratoires. Pratiques cartographiques expérimentales entre chercheurs, artistes et voyageurs

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    National audienceOver a two-month period, twice a week, in May and June 2013, two researchers, three contemporary artists, twelve refugees and a photographer met together in Grenoble, France. The workshops were intended to create encounters around mapping performances, to produce alternative narratives on migrations, experiences of socio-spatial exclusion and in-betweenness. From a methodological point of view, we tried not to reproduce some ethical biases of the ethnographic life-story method by using mapping. The maps were a framework within which collective and individual interactions evolved, so that they were a third party in the relationships build up during the workshops. This critical mapping experience raises methodological and ethical questions as to the conditions on which the migrants, researchers and artists took part, on the alternative narrative methods used, and on the scientific, aesthetic and political uses of the maps produced.Entre mai et juin 2013 s'est tenu à Grenoble un atelier de cartographie participatif et expérimental, à la croisée des sciences humaines et de l’art. Douze voyageurs, alors demandeurs d’asile ou réfugiés, trois artistes et deux géographes se sont réunis pour aborder la cartographie comme technique créative de relevé d’expériences. Les cartes produites avec et par les participant.e.s évoquent des souvenirs d'entre-deux migratoires et de franchissements frontaliers. Cette expérience participative cherche à se démarquer d'un positivisme narratif des itinéraires migratoires -caractéristique notamment des administrations en charge du droit d'asile-, en mobilisant des outils de médiation visuels et artistiques. Les acteurs de ce projet reviennent ici sur les intentions de construire un terrain de recherche indisciplinaire, fondé sur une pratique cartographique critique et créative. Les cartes ont constitué des entre-deux méthodologiques au service des relations entre les participants, tandis que s'élaboraient des récits référentiels et non-référentiels des entre-deux migratoires
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