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    The priest's house in the Marmaria at Delphi

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    Στό οἰκοδόμημα πού κλείνει δυτικά τήν ταράτσα τοῦ ἱεροῦ τῆς Μαρμαριᾶς δόθηκαν πολλές ἑρμηνεῖες : οἶκος ἱερέων, ἐργοτάξιο τῆς θόλου, ναός μέ διπλό σηκό. Ό ἀνατολικός τοῖχος ἐξαφανίστηκε ὅταν χτίστηκε ὁ λίθινος ναός, εἶναι ὅμως δυνατή ἡ ἀποκατάσταση μιᾶς κάτοψης πού συγγενεύει μέ αὐτήν τοῦ ἐστιατορίου τῆς Περαχώρας. Φαίνεται ὅτι τό ἐστιατόριο τῆς Μαρμαριᾶς χτίστηκε στά τέλη τοῦ 4ου αἰ π.Χ. καί ἐμφανίζεται σάν ἕνα ἀπό τά ἀρχαιότερα δείγματα αὐτοῦ τοῦ τύπου.Le bâtiment situé à l'extrémité Ο de la terrasse de Marmaria a été interprété de diverses manières : maison des prêtres, atelier de la tholos, temple à double cella. Malgré la disparition du mur E, détruit lors de la construction du temple en calcaire, on peut restituer un plan très proche de celui de l'hestiatorion de Perachora. Bâti, semble-t-il, à la fin du VIe s., l'hestiatorion de Marmaria apparaît comme un des plus anciens bâtiments de ce type.Bookidis Nancy. The priest's house in the Marmaria at Delphi. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 107, livraison 1, 1983. pp. 149-155

    Le donateur, l’offrande et la déesse

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    Faire une offrande à une divinité était une démarche très répandue de la pratique religieuse des Grecs. Le geste était donc banal et la nature du don extrêmement variable, pouvant aller d’une modeste terre cuite à une somptueuse intervention architecturale dans le sanctuaire du dieu ou de la déesse. Si l’offrande était variée, les intentions du donateur ou de la donatrice ne l’étaient pas moins, et s’affirmaient déjà dans le choix d’une divinité spécifique au sein d’un monde divin pluriel. Dès lors, un large éventail de questions s’offre à l’interprète moderne des pratiques religieuses antiques. Comment le fidèle choisissait-il telle divinité plutôt que telle autre ? Existe-t-il un lieu spécifique entre la divinité en question et le type d’offrande choisie ? Peut-on déduire le profil du destinataire divin de ta nature des offrandes mises au jour lors de la fouille d’un sanctuaire ? Et qu’en est-il du profil du dédicant ? Les distinctions « homme-femme » et « dieu-déesse » opèrent-t- elle au niveau de la pratique dédicatoire et peut-on déceler un effet de miroir entre elles ? L’ensemble des contributions ici publiées aborde ces différentes questions, en fixant plus précisément le regard sur les sanctuaires de divinités féminines. Quant aux fidèles, la donatrice était au centre des réflexions qui furent menées dans le colloque à l’origine de ce livre, mais le donateur trouve place également dans cette réflexion pluridisciplinaire sur les sanctuaires de déesses grecques
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