Les interférences du daratumumab dans le suivi du myélome multiple et en transfusion sanguine

Le myélome multiple fait partie des cancers hématologiques les plus courants, en particulier chez les personnes âgées. Autrefois incurable, des nouveaux traitements ont vu le jour et la survie des patients a pratiquement doublé. Parmi ceux-ci, le daratumumab, récemment arrivé sur le marché, est utilisé pour traiter le myélome récidivant et réfractaire aux traitements classiques. Cependant, sa structure d’anticorps monoclonal (Ig G κ) et sa cible (le CD38) provoque l’apparition d’interférences, d’une part lors de l’immunofixation des protéines sériques et d’autre part lors de la recherche d’anticorps anti-érythrocytaires irréguliers. Afin d’éliminer les interférences du médicament, la méthode « Daratumumab Immunofixation Reflex Assay (DIRA) », commercialisée par SEBIA® sous le nom d’Hydrashift et ajoutée lors de l’immunofixation, déplace le complexe daratumumab – anti-daratumumab hors de la zone des γ-globulines. Concernant la recherche d’anticorps irréguliers, le traitement des hématies-test au DTT dénature le CD38 à la surface des globules rouges, empêchant la fixation du médicament. Cependant, la méthode étant longue, fastidieuse et peu reproductible, l’optimisation de celle-ci via la préparation de solutions home made dont le pH a été rigoureusement respecté et l’étude de stabilité des cellules traitées se sont avérées être nécessaires. Les bons résultats obtenus avec l’analyse Hydrashift démontrent les performances intéressantes de la technique. Son utilisation peut parfois être nécessaire, néanmoins le coût de l’analyse et le faible nombre de patients concernés par cette interférence constituent un frein à son utilisation en routine. En transfusion, l’utilisation de globules rouges traités au DTT lors de la recherche d’anticorps irréguliers permet très souvent d’éliminer les positivités dues au médicament. Cependant, le manque de reproductibilité de celle-ci peut conduire à une dénaturation partielle du CD38 à la surface des globules rouges, rendant la lecture et l’interprétation des résultats difficiles. Les cellules traitées ayant montré une stabilité de huit jours, la préparation d’un stock de globules rouges traités de façon hebdomadaire plutôt que quotidienne permet dès lors de se prémunir face aux éventuelles urgences

Falsely low beta-hCG results in pregnant woman on Siemens Atellica: don't forget the "hook effect".

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Burn wounds infected with Pseudomonas aeruginosa triggers weight loss in rats

BACKGROUND: Despite dramatic improvements in the management of burns, infection still remains a serious risk for the burn patient. The aim of this study was to shed light on the impact of acute burn injury with or without infection on cytokine profiles. METHODS: Sprague-Dawley rats (n = 21) were randomized into three groups: 1) burn only 2) burn and infection or 3) sham burn. Weight was monitored and blood was collected for cytokine ELISA, LPS quantification, and peripheral blood analysis. Animals were sacrificed either after 6 or 12 days. RESULTS: Infected animals showed substantial weight loss until day 6 post-burn as compared to burn alone. Endotoxin and TNF-α levels were elevated early in the infected burn group within 48 hours post-burn. In contrast, significant up-regulation of the anti-inflammatory cytokine IL-10 occurred later in the clinical course and was associated with the recovery from weight loss. CONCLUSION: Our results suggest that in the presence of infection, you get a SIRS response possibly due to transient endotoxemia that is only seen in the infection group. In contrast, both burn and infection get a late IL-10 (CARS) response, which is then associated with a return to normal weight in the infection group

Renal control of the peripheral uptake of exogenous gastrin in the dog

peer reviewedThe extraction of plasma gastrim during intravenous infusion of exogenous hormone has been measured in the head, gastrointestinal tract, or kidney of dogs sbmitted to sham srugery, evisceration, or binephrectomy without or with subsequent kidney transplantation. A significant gastrin extraction xas demontrated not only in the kidney, but also in the head and in the gastrointestinal tract; moreover, plasma gastrin extraction in the head and the bowel was considerably reduced by binephrectomy and was brought back to control values after subsequent kidney transplantation. A non specific effect of surgery and a variation in peripheral blood flow seem to be excluded. Thuis a control by the kidney the peripheral removal of blood gastrin is evidenced, the mechanism of wich remains hypthetica

Case report: Laboratory divergences in concurrent diagnosis of acute myeloid leukemia relapse and COVID-19

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