7 research outputs found

    Les scores morphométriques RENAL et PADUA sont-ils encore prédictifs de difficulté chirurgicale à l’ère de la néphrectomie partielle robot-assistée ?

    No full text
    International audienceObjectifsLa chirurgie robot-assistée à permis de repousser les limites techniques de la cœlioscopie rendant accessible à une chirurgie conservatrice des tumeurs rénales de plus en plus complexes. L’objectif est ici d’évaluer si les scores morphométriques RENAL et PADUA permettent encore de prédire la difficulté chirurgicale des néphrectomies partielles (NP) robotisées.MéthodesLes données des patients opérés par un même opérateur d’une NP robot-assistée pour tumeur rénale unique entre janvier 2014 et fevrier 2016 ont été prospectivement collectées et étudiés selon les scores RENAL et PADUA. Les tumeurs étaient étiquetées comme de complexité « faible » (RENAL=4–6, PADUA=6–7), « modérée » (RENAL=7–9, PADUA=8–9) ou « élevée » (RENAL=10–12, PADUA≥10). Les caractéristiques préopératoires (score de Charlson, BMI, fonction rénale préopératoire), les données opératoires (durée de clampage, d’intervention et pertes sanguines) et les résultats carcinologiques et fonctionnels ont été évalués. Une analyse multivariée a été effectuée pour rechercher les facteurs prédictifs de durée d’ischémie, durée opératoire, pertes sanguines et fonction rénale à 3mois.RésultatsSur la période, 72 patients ont bénéficié d’une NP robot-assistée pour tumeur unique. Les caractéristiques initiales étaient équivalentes entre les groupes. La durée d’ischémie augmentait significativement avec la complexité tumorale pour les 2 scores (RENAL p<0,001, PADUA p=0,02), contrairement au taux de complication et durée d’hospitalisation.(Tableau 1) Le score RENAL était associé à une majoration des pertes sanguines (p=0,04), taux de conversion en néphrectomie élargie (p=0,02), variation de créatinine (p=0,005) et débit de filtration glomérulaire (DFG) à 3mois (p=0,004). Une tendance similaire s’observait avec le score PADUA. En analyse multivariée, les scores RENAL et PADUA étaient prédictifs de durée d’ischémie, durée opératoire, pertes sanguines. Le score RENAL était aussi prédictif de la variation de DFG à 3 mois (p=0,02) et la survenue d’une insuffisance rénale chronique (p=0,04).ConclusionA l’ère de la néphrectomie partielle robot-assistée, les scores morphométriques RENAL et PADUA demeurent prédictifs de difficulté chirurgicale peropératoire, sans incidence sur les complications. Le score RENAL apparait en outre comme prédictif de la fonction rénale post-opératoire

    Open prostatectomy versus 180-W XPS GreenLight laser vaporization: Long-term functional outcome for prostatic adenomas > 80 g

    No full text
    International audienceNTRODUCTION:GreenLight photoselective vaporisation of the prostate (PVP) offers an endoscopic alternative to open prostatectomy (OP) for treatment of large adenomas. This study compares long-term functional outcome of both techniques in patients with Benign prostatic obstruction (BPO)>80g.MATERIAL AND METHOD:Data from patients who underwent surgical treatment for BPO>80g from January 2010 to February 2015 at our institution were retrospectively collected and compared according to surgical technique. Patient's demographics, surgeon's experience, operative data and long-term functional results were analyzed, using IPSS and International continence society (ICS) male questionnaire associated with Quality of life scores (IPSS-QL and ICS-QL). Predictors of long-term outcome were also assessed.RESULTS:In total, 111 consecutive patients, 57 PVP and 54 OP, were included in the study with a mean follow-up of 24 and 33 month respectively. Patient's age, Charlson score, preoperative IPSS and urinary retention rates were similar. Mean prostatic volume was superior in the OP group (142 versus 103g, P<0.001). Transfusion rate was lower after PVP (P=0.02), despite a more frequent anticoagulant use. Length of hospital stay and urinary catheterization were shorter after PVP (P<0.001), with however a higher rate of recatheterization (RR=4.74) and rehospitalization (RR=10.42). Long-term scores were better after OP for IPSS (1 versus 5, P<0.001), IPSS-QL, ICS, ICS-QL. On multivariate analysis, prostatic residual volume was the only predictor of long-term IPSS but not ICS.CONCLUSION:Long-term functional outcome are better after OP compared to PVP. However, PVP offers good results, allowing to safely operate patients taking anticoagulants, regardless of prostatic volume. Endoscopic enucleation may the compromise between both techniques

    Néphrectomie partielle robot assisté avec clampage supra-sélectif aidé par le vert vert d’indocyanine versus déclampage précoce de l’artère rénale : résultats d’une cohorte prospective appariée

    No full text
    International audienceObjectifsLe concept de clampage supra-sélectif des pédicules tumoraux a été développé dans le but de réduire le temps d’ischémie infligé au parenchyme rénal sain au cours de la néphrectomie partielle (NP). L’objectif est ici d’évaluer son bénéfice sur la fonction rénale postopératoire comparé à un déclampage précoce de l’artère rénale.MéthodesEntre février 2015 et mars 2016, ont été étudiés prospectivement 30 patients ayant eu une NP robot assistée avec clampage supra-sélectif pour tumeur unique réalisée par un seul opérateur. Le module de fluorescence Firefly du système DaVinci permettait de vérifier l’ischémie sélective avant excision tumorale. Les résultats périopératoires, carcinologiques et fonctionnels à 3 mois ont été comparés à ceux d’une cohorte rétrospective opérée avec déclampage précoce de l’artère rénal après appariement sur le score RENAL et le débit de filtration glomérulaire (DFG) préopératoire. Une analyse multivariée a recherché les facteurs prédictifs de variation de fonction rénale et d’apparition d’une insuffisance rénale chronique de novo.RésultatsParmi les 30 patients, un clampage sélectif a été possible pour 25 (83 %), 5 ayant présenté une tumeur fluorescente témoignant d’une mauvaise dévascularisation, motivant une conversion vers un clampage artériel. L’analyse appariée ne montrait aucune différence entre les 2 techniques sur la durée opératoire, pertes sanguines, taux de marges positives ou complications postopératoires (Tableau 1).Le clampage supra-sélectif était associé à un meilleur impact sur la fonction rénale, en postopératoire immédiat (p=0,002), 1 mois (p=0,01) et à 3 mois (DFG −2 % vs −16 %, p=0,001, Tableau 2). On notait une réduction du nombre d’insuffisance rénale chronique de novo survenait après clampage super-sélectif comparé au clampage artériel (4 % vs 24 %, p=0,03). En analyse multivariée, le clampage sélectif était prédictif de variation de DFG et créatinine à 3 mois.ConclusionLe clampage supra-sélectif dans la NP robot assistée permet une meilleure fonction rénale postopératoire tout en conservant les avantages du clampage artériel sur les pertes sanguines et complications périopératoires. Elle est de plus associée à une diminution du risque d’insuffisance rénale chronique de novo. Un essai prospectif randomisé en cours permettra prochainement de paliers aux limites de cette étud
    corecore