8 research outputs found

    THE POLITICS OF DESIRE IN PAUL NIZAN'S <i>LA CONSPIRATION</i>

    No full text

    Mallarmé's instruments: The production of the individu-livre

    No full text
    What does Mallarmé mean when he describes the book as an ‘instrument spirituel’? What does this idea tell us about his understanding of subjectivity? Analysing a selection of Mallarmé’s prose writings from Divagations (1897) and his pedagogical work L’Anglais récréatif (from the late 1870s), this article answers these questions in three sections. First, it considers Mallarmé’s speculative theorizations of the book, as it argues that the book is both a place and an event. Next, the article analyses the ‘practice of the book’, detailing how readers and writers engage with the book (and its worlds). Finally, the article draws on Gilbert Simondon’s writings about technology (Du mode d’existence des objets techniques (1958) and ‘Culture et technique’ (1965)) to present the view of subjectivity that underpins Mallarmé’s understanding of the book as a spiritual instrument. Mallarmé emerges as a contemporary and radically ecological writer, defiantly dreaming about how fiction can help to align humans and their environments. Que veut dire Mallarmé lorsqu’il décrit le livre comme un ‘instrument spirituel’? Quelle idée de la subjectivité sous-tend cette conception du livre? Notre article proposera une réponse à ces questions à travers une lecture de certaines Divagations (1897) et de L’Anglais récréatif, son œuvre pédagogique conçue à la fin des années 1870. Dans une première partie, il s’agira de comprendre ses spéculations théoriques sur le livre: nous verrons que pour Mallarmé le livre est à la fois un lieu et un événement. Dans une deuxième partie nous nous intéresserons à ‘la pratique du livre’ en vue de déterminer comment les lecteurs et les écrivains doivent interagir avec le livre (et ses mondes). Enfin, la dernière partie s’appuiera sur la philosophie technique de Gilbert Simondon — exprimée notamment dans Du mode d’existence des objets techniques (1958) et dans ‘Culture et technique’ (1965) — afin de présenter la notion de subjectivité qui se trouve à l’origine de l’idée de livre comme instrument spirituel. À travers ces analyses Mallarmé trouvera une place déterminante dans le débat contemporain sur l’écologie, entièrement dévoué à l’idée d’une fiction susceptible d’agencer les rapports entre les êtres humains et leurs environnements.</p
    corecore