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    Amniotic fluid insulin-like growth factor binding-protein 3 concentration as early indicator of fetal growth restriction

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    Rapport de synthèse : Introduction : La croissance foetale infra-utérine dépend d'un grand nombre de facteurs maternels, placentaires et foetaux. Une inadéquation d'un ou plusieurs de ces facteurs peut induire un retard de croissance infra-utérin (RCIU) ou au contraire une macrosomie. Les principales causes de RCIU comprennent les infections maternelles, l'éclampsie, les cardiovasculopathies maternelles, la toxicomanie, les malformations foetales et les insuffisances placentaires. Les facteurs endocriniens constituent un petit pourcentage des causes de RCIU, mais méritent que l'on s'y intéresse de plus près. Les facteurs hormonaux les plus importants pour la croissance fatale sont l'insuline et les insuline-like growth factors (IGFs) et non l'hormone de croissance (GH) qui joue un rôle majeur dans la croissance postnatale. Notre attention s'est portée sur IGF-1 qui joue un rôle important dans la croissance intrautérine. Sa biodisponibilité dépend de plusieurs protéines plasmatiques, les IGF-binding proteins (IGFBP 1 à 9). IGFBP-3 est la principale de ces IGFBPs, autant d'un point de vue quantitatif que fonctionnel. Nous avons cherché à déterminer si les concentrations d'IGF-1 et d'IGFBP-3 dans le liquide amniotique au début du deuxième trimestre étaient prédictives de la croissance infra-utérine. Les gènes codant pour IGF-1 et IGFBP-3 contenant certaines séquences polymorphiques, nous avons également étudié leur influence sur la croissance foetale. L'analyse du liquide amniotique présente l'avantage de pouvoir être effectuée dès la 14ème semaine d'aménorrhée alors que la biométrie foetale échographique ne permet pas à ce stade de déceler des anomalies de la croissance infra-utérine. Méthode : Nous avons analysé des échantillons de liquide amniotique prélevés entre la 14ème et la 18ème semaine de grossesse chez 196 patientes. Les concentrations d'IGF-1 et d'IGFBP-3 ont été dosées par ELISA, les polymorphismes analysés par PCR. Ces résultats ont été ensuite analysés en fonction du poids de naissance des nouveaux-nés, répartis en trois groupes normal pour l'âge gestationnel (AGA), petit pour l'âge gestationnel (SGA) et grand pour l'âge gestationnel (LGA). Résultats : Les concentrations d'IGFBP3 dans le liquide amniotique sont significativement plus élevées (p = 0.030) dans le groupe SGA par rapport au groupe AGA, d'autant plus quand les taux sont ajustés en fonction de paramètres tels que l'âge gestationnel lors de l'amniocentèse (ANCOVA analysis : p = 0.009). La distribution du polymorphisme VNTR (variable number of tandem repeat) dans la région promotrice d'IGF-1 au sein du groupe SGA est significativement différente de celle du groupe AGA (p = 0.029). En effet, la fréquence de l'association allélique 19CA/20CA est diminuée dans le groupe SGA. Nous n'avons pas identifié de différence de distribution des séquences polymorphiques d'IGFBP-3 entre les différents groupes. Conclusion : Une concentration élevée d'IGFBP-3 dans le liquide amniotique au début du deuxième trimestre est associée à un risque plus élevé de retard de croissance alors que l'association allélique 19CA/20CA dans la région polymorphique IGF-1 VNTR est un facteur protecteur

    Amniotic fluid insulin-like growth factor binding protein 3 concentration as early indicator of fetal growth restriction.

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    OBJECTIVE: Insulin-like growth factor-I (IGF-I) is an important regulator of fetal growth and its bioavailability depends on insulin-like growth factor binding proteins (IGFBPs). Genes coding for IGF-I and IGFBP3 are polymorphic. We hypothesized that either amniotic fluid protein concentration at the beginning of the second trimester or genotype of one of these two genes could be predictive of abnormal fetal growth. STUDY DESIGN: Amniotic fluid samples (14-18 weeks of pregnancy) from 123 patients with appropriate for gestational age (AGA) fetuses, 39 patients with small for gestational age (SGA) fetuses and 34 patients with large for gestational age (LGA) were analyzed. Protein concentrations were evaluated by ELISA and gene polymorphisms by PCR. RESULTS: Amniotic fluid IGFBP3 concentrations were significantly higher in SGA compared to AGA group (P=0.030), and this was even more significant when adjusted to gestational age at the time of amniocentesis and other covariates (ANCOVA analysis: P=0.009). Genotypic distribution of IGF-I variable number of tandem repeats (VNTR) polymorphism was significantly different in SGA compared to AGA group (P=0.029). 19CA/20CA genotype frequency was threefold decreased in SGA compared to AGA group and the risk of SGA occurrence of this genotype was decreased accordingly: OR=0.289, 95%CI=0.1-0.9, P=0.032. Genotype distribution of IGFBP3(A-202C) polymorphism was similar in all three groups. CONCLUSIONS: High IGFBP3 concentrations in amniotic fluid at the beginning of the second trimester are associated with increased risks of SGA while 19CA/20CA genotype at IGF-I VNTR polymorphism is associated with reduced risks of SGA. Neither IGFBP3 concentrations, nor IGF-I/IGFBP3 polymorphisms are associated with modified risks of LGA
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