15 research outputs found

    Influence of oxygen on asexual blood cycle and susceptibility of Plasmodium falciparum to chloroquine: requirement of a standardized in vitro assay

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    OBJECTIVE: The main objective of this study was to assess the influence of gas mixtures on in vitro Plasmodium falciparum growth and 50% inhibitory concentration (IC(50)) for chloroquine. METHODS: The study was performed between February 2004 and December 2005. 136 Plasmodium falciparum isolates were used to evaluate gas mixtures effect on IC(50 )for chloroquine by isotopic microtest. The oxygen effect on asexual blood cycle of 3D7 and W2 clones was determined by thin blood smears examination and tritiated hypoxanthine uptake. RESULTS: From 5% O(2 )to 21% O(2 )conditions, no parasiticide effect of O(2 )concentration was observed in vitro on the clones 3D7 and W2. A parasitostatic effect was observed during the exposure of mature trophozoĂŻtes and schizonts at 21% O(2 )with an increase in the length of schizogony. The chloroquine IC(50 )at 10% O(2 )were significantly higher than those at 21% O(2), means of 173.5 nM and 121.5 nM respectively (p < 0.0001). In particular of interest, among the 63 isolates that were in vitro resistant to chloroquine (IC(50 )> 100 nM) at 10% O(2), 17 were sensitive to chloroquine (IC(50 )< 100 nM) at 21% O(2). CONCLUSION: Based on these results, laboratories should use the same gas mixture to realize isotopic microtest. Further studies on comparison of isotopic and non-isotopic assays are needed to establish a standardized in vitro assay protocol to survey malaria drug resistance

    Long-Term Cognitive Prognosis of Profoundly Deaf Older Adults After Hearing Rehabilitation Using Cochlear Implants

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    International audienceObjectives - To analyze long-term cognitive status and function after cochlear implantation in profoundly deaf individuals. Design - Prospective observational longitudinal study. Setting - Ten academic medical centers referent for cochlear implantation. Participants - Individuals aged 65 and older who qualified for cochlear implantation (N=70). Measurements - Cognitive tests were administered before cochlear implantation and 1 and 5 or more years after cochlear implantation. Evaluation consisted of 6 tests assessing attention, memory, orientation, executive function, mental flexibility, and fluency. Cognitive status was determined as normal, mild cognitive impairment (MCI), or dementia. Speech perception in quiet and noisy conditions was assessed using disyllabic words, and quality of life was assessed using the Nijmegen Cochlear Implant Questionnaire. Results - Mean follow-up was 6.8 years (range 5.5-8.5 years). Speech perception scores and quality of life remained stable from 1 to 7 years after cochlear implantation. Of 31 participants (45%) with MCI before cochlear implantation, 2 (6%) developed dementia during follow-up, 19 (61%) remained stable, and 10 (32%) returned to normal cognition. None of the 38 with normal cognition developed dementia during follow-up, although 12 (32%) developed MCI. Conclusion - MCI is highly prevalent in older adults with profound hearing loss. Nevertheless, we observed a low rate of progression to dementia, and cognitive function improved in some individuals with MCI at baseline. These results highlight that cochlear implantation should be strongly considered in profoundly deaf individuals, even those with MCI, who may have a specific subtype of MCI, with a possible positive effect of hearing rehabilitation on neurocognitive functioning

    Le concept d’approche écosystémique appliqué à l’estuaire du Saint-Laurent (Canada)

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    Depuis plusieurs années, le concept d’approche écosystémique est avancé mondialement comme une solution possible aux problématiques de gestion liées à la détérioration des écosystèmes marins et de leurs ressources découlant de l’activité humaine, incluant les pêches, le développement industriel, l’aquaculture, etc. Au Canada, le ministère des Pêches et des Océans a développé en 2007 plusieurs initiatives scientifiques régionales afin de tester différents modèles pour l’application d’une telle approche au soutien de la gestion intégrée de diverses activités humaines qui menacent l’intégrité d’un écosystème. L’estuaire maritime du Saint-Laurent, dans l’est canadien, a constitué le cadre d’une de ces initiatives de recherche écosystémique (IRÉ) qui s’est déroulée de 2007 à 2012. L’estuaire est une région de forte production biologique exposée à une vaste gamme de pressions et d’activités humaines pouvant avoir un impact dommageable sur son intégrité et son utilisation durable. Lors d’ateliers de consultations incluant la participation à la fois de scientifiques et des principaux gestionnaires de cette région, deux priorités communes ont été retenues pour la mise en oeuvre de cette IRÉ, soit : (1) espèces fourragères responsables de la présence du rorqual bleu dans l’estuaire maritime du Saint-Laurent et (2) caractérisation des habitats fréquentés par le béluga du Saint-Laurent. L’objectif général de l’IRÉ de l’estuaire du Saint-Laurent était de développer un cadre opérationnel pour la coordination et l’intégration de projets existants ou des suivis en cours avec des nouveaux projets afin de fournir des informations et des avis scientifiques intégrés (application de l’approche écosystémique) reliés aux deux priorités choisies. Les deux thèmes ont abouti à une évaluation scientifique intégrée documentée dans des avis à caractère écosystémique sur plusieurs enjeux de gestion et objectifs de conservation à l’échelle de l’écosystème. Les résultats ont généré de l’information très pertinente à la gestion du parc marin Saguenay–Saint-Laurent, la mise en oeuvre de plans de rétablissement d’espèces en péril (béluga, rorqual bleu) et l’établissement attendu d’une zone de protection marine dans la région. L’objectif du manuscrit est de décrire les éléments qui ont justifié le choix de l’estuaire maritime du Saint-Laurent comme aire d’étude et de présenter la mise en œuvre et certains résultats intégrateurs de l’initiative de recherche écosystémique dans cette région.The accepted manuscript in pdf format is listed with the files at the bottom of this page. The presentation of the authors' names and (or) special characters in the title of the manuscript may differ slightly between what is listed on this page and what is listed in the pdf file of the accepted manuscript; that in the pdf file of the accepted manuscript is what was submitted by the author

    A model-based assessment of the soil C storage potential at the national scale: A case study from France

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    International audienceThe recent controversy about the 4 per 1000 initiative has emphasized the need for a quantitative assessment of the C storage potential of agricultural soils. Moreover a clear distinction is required between the biophysically and the economically achievable potentials. Here we used a modelling approach at a fine spatial-scale resolution (< 8 km2) to quantify the additional C storage in agricultural soils of mainland France following the implementation, when feasible, of a range of soil C storing practices (i.e. cover crops, reduced tillage, new C inputs, grazing instead of mowing,…). The additional cost for farmers was also calculated, thus yielding the cost per Mg of additional C stored in soils. Results showed that the average additional C storage calculated over 30 years ranged between +0.028 and + 0.466 Mg C ha-1 yr-1 (i.e. between +0.5 and +7.2‰) for the different tested practices, with a very high spatial variability over France for each practice related to initial C stocks and pedo-climatic conditions. The storing practices where then ranked according to the cost of the additional C stored in soils (expressed in euro per Mg of C) and an optimal cost-efficient strategy was proposed at the national level

    Stocker du carbone dans les sols français. Quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1000 et à quel coût ?: Rapport scientifique de l'étude. Étude réalisée pour l'ADEME et le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation

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    L’initiative « 4 ‰ sur les sols pour la sécurité alimentaire et le climat », lancée par la France à l’occasion de la Conférence de Paris sur le climat (COP-21), propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde afin de compenser les émissions anthropiques de CO2. Cet objectif, très ambitieux, nécessite des évolutions profondes des pratiques agricoles et des modes de gestion sylvicoles, certaines pouvant s’accompagner de modifications de systèmes de production et, éventuellement, des modes d’usage des sols. C'est dans ce contexte que le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA) et l’Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) ont demandé à l'INRA de conduire la présente étude "4 pour mille France". Les objectifs étaient : i) d’identifier des pratiques agricoles et sylvicoles plus "stockantes" que les pratiques actuellement mises en œuvre ; ii) de chiffrer le potentiel de stockage additionnel associé, de le cartographier, de quantifier les autres effets induits liés à l’adoption de ces pratiques stockantes (pertes ou gains de rendement, émissions de N2O, lixiviation de nitrate, utilisation de produits phytosanitaires...) ; iii) de chiffrer leur coût de mise en œuvre et de proposer une stratégie coût-efficace de stockage. Le présent document constitue le rapport scientifique de cette étude.Ce travail a fait l'objet de documents de synthèse et d'un colloque public de restitution, qui s'est tenu à Paris le 13 juin 2019

    Stocker du carbone dans les sols français. Quel potentiel au regard de l'objectif 4 pour 1000 et à quel coût ?

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    L'initiative "4 pour mille : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat" propose d'augmenter chaque année d'un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. À la demande de l'Ademe et du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, l'Inra (devenu aujourd'hui INRAE) a conduit une étude, centrée sur la France métropolitaine, visant à estimer le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers et, in fine, à mesurer la contribution potentielle de ce levier à l'objectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. Diverses pratiques candidates (cultures intermédiaires, apport de nouvelles ressources organiques, gestion des prairies, agroforesterie…) ont été évaluées. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone. L'étude a également permis d'estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en oeuvre de ces pratiques de stockage, puis une allocation de l'effort de stockage entre les pratiques et les régions a été effectuée. Ces données permettront aux différents acteurs concernés de faire les meilleurs choix pour stocker davantage de carbone dans les sols. Cet ouvrage s'adresse aux décideurs chargés de l'élaboration des politiques publiques climatiques dans le domaine agricole, aux responsables territoriaux, aux aménageurs, aux ingénieurs et techniciens, aux agriculteurs et à l'ensemble des citoyens intéressés par la problématique de l'agriculture et du changement climatique
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