15 research outputs found

    POMMES DE TERRE ROBUSTES EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE : ESSAI VARIETAL

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    En 2018, une convention « pommes de terre robustes » a été signée en Belgique (suite à celle signée aux Pays-Bas un an plus tôt) par la majeure partie des acteurs de la « filière pommes de terre bio ». Cette convention s’étale sur une période allant de début 2019 au 31 décembre 2021. La production de pommes de terre bio s’est développée et poursuivie ces dernières années en Belgique, en particulier en Wallonie. Le négoce et l’industrie ont développé leur gamme bio, souvent en proposant des variétés qu’ils connaissaient déjà ou qui étaient proposées par des maisons de plants. Il s’agissait de variétés souvent plus ou moins tolérantes (parfois même assez sensibles) au mildiou… Mais en années à fortes attaques de mildiou (2012, 2014 et 2016), les producteurs ont parfois vécu des drames suite à des cultures détruites précocement – dès fin juin ou mi-juillet – avec des productions peu quantitatives (rendements très faibles, calibres insuffisants) et qualitatives (manque de maturité, de matière sèche, trop de grenailles et pas assez de gros tubercules). Suite à cela, le secteur (producteurs, négoce et transformation, magasins et distribution) a réagi afin de trouver une solution. C’est ainsi qu’un « convenant » (une convention en néerlandais) a été élaboré - d’abord aux Pays-Bas, ensuite en Flandre et finalement en Wallonie - associant obtenteurs et maisons de plants, producteurs (plants et conso), négociants et distribution afin de promouvoir progressivement l’utilisation de variétés robustes1 et résistantes au mildiou. La convention - qui engage ses signataires - prévoit qu’au 31 décembre 2021, les personnes, firmes ou institutions (plus d’une centaine) qui sont parties prenantes : - n’utilisent plus que des variétés robustes dans leur gamme bio, à choisir dans une liste (24 variétés en 2020) appelée à évoluer et s’étoffer ; - produisent assez de plants de ces variétés, afin que les planteurs aient assez de plants à un prix raisonnable ; - ne vendent plus que ces variétés robustes dans leur gamme bio ; - chaque année, les variétés prometteuses seront testées et suivies dans différentes zones du pays. Les résultats de ces essais (évaluation de la résistance/tolérance au mildiou du feuillage au champ ; mesures de critères quantitatifs et qualitatifs ; tests culinaires) devant être diffusés (liste des variétés robustes adaptées chaque année), et pris en compte par les signataires

    POMMES DE TERRE ROBUSTES EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE : ESSAI VARIÉTAL

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    Durant l’année 2018, deux conventions « pommes de terre robustes » ont été signées en Belgique (une en Région flamande en juillet, l’autre pour la Région wallonne en novembre) par la majeure partie des acteurs de la « filière pommes de terre bio ». La production de pommes de terre bio s’est développée et poursuivie ces dernières années en Belgique, et en particulier en Région wallonne. Le négoce et l’industrie ont développé leur gamme bio, souvent en proposant des variétés qu’ils connaissaient déjà ou qui étaient proposées par des maisons de plants. Il s’agissait de variétés souvent (mais pas toujours, bien malheureusement !) plus ou moins tolérantes (rarement tout à fait résistantes) au mildiou… Mais en années à fortes attaques de mildiou (2012, 2014 et 2016), les producteurs ont parfois vécu des drames suite à des cultures détruites précocement – dès fin juin ou mi-juillet – avec des productions quantitatives (pas assez de tonnes, manque de grosses) et qualitatives (manque de maturité, de matière sèche, trop de grenailles et pas assez de grosses). Suite à cela, le secteur (producteurs, négoce et transformation, magasins et distribution) a réagi afin de trouver une solution. C’est ainsi qu’un « convenant » (une convention en néerlandais) a été élaboré - d’abord aux Pays-Bas, ensuite en Flandre et pour finir en Wallonie - associant obtenteurs et maisons de plants, producteurs (plants et conso), négociants et distribution afin de promouvoir progressivement l’utilisation de variétés robustes1 et résistantes au mildiou. La convention - qui engage ses signataires - prévoit qu’à l’échéance fin 2021, les personnes, firmes ou institutions qui sont parties prenantes : - N’utilisent plus que des variétés robustes dans leur gamme bio, à choisir dans une liste (24 variétés en 2019) appelée à évoluer et s’étoffer ; - Produisent assez de plants de ces variétés, afin que les planteurs aient assez de plants à un prix raisonnable ; - Ne vendent plus que ces variétés robustes dans leur gamme bio. - Chaque année, les variétés prometteuses seront testées et suivies dans différentes zones du pays. Les résultats de ces essais (évaluation de la résistance/tolérance au mildiou feuilles aux champs ; mesures de critères quantitatifs et qualitatifs ; tests culinaires) devant être diffusés (liste des variétés robustes adaptées chaque année), et pris en compte par les signataire

    L'Agriculture de Conservation en Wallonie : diversité et verrouillages

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    L'agriculture du 21ème siècle doit faire face à de nouveaux enjeux. Le modèle agricole dominant est remis en cause car il ne rencontre plus les désirs de la société. En effet, l'augmentation de la production s'est faite au dépens du respect de l'environnement. Le modèle a besoin d'alternatives pour produire de manière durable, maintenir la viabilité des exploitations agricoles et limiter son impact environnemental. L'Agriculture de Conservation (AC) est une des alternatives possible. Malgré un potentiel de rendement similaire au modèle actuel et l'apport de nombreux bénéfices environnementaux, son développement est faible en Wallonie. Le premier objectif de cette recherche est d'identifier la diversité des pratiques de conservation présentes en Wallonie. Le second objectif est d'identifier et d'analyser les verrouillages et facteurs d'adoption influençant leur développement. Une analyse systémique et qualitative a été mise en place, grâce à la réalisation d'interviews semi-dirigées, pour analyser cette diversité et les différents éléments influençant le passage d'un système conventionnel à un système de conservation. L'analyse des résultats de terrain montre que l'AC est bien présente en Wallonie et qu'elle se décline en de nombreuses formes d'application. L'analyse montre aussi que de nombreux verrouillages et facteurs d'adoption existent. Des tendances communes se dégagent de l'échantillon, peu importe les pratiques des exploitations. D'autres sont en revanche plus spécifiques à chaque agriculteur et chaque situation. \\ L'étude a rendu possible l'établissement d'une classification des agriculteurs, en fonction de leur lien avec l'AC. Cette classification démontre que les agriculteurs proches des formes les plus abouties des pratiques de conservation prendront plus en compte les avantages que peuvent leur apporter ces pratiques. A l'inverse, les agriculteurs éloignés de ces formes les plus abouties prendront surtout en compte les inconvénients que ces pratiques peuvent leur apporter. Cette étude montre une nécessité de s'intéresser aux incertitudes liées à la transition vers l'AC. Augmenter l'autonomie de choix des agriculteurs par rapport aux impératifs des industriels, améliorer le soutien et fournir des solutions techniques liées au désherbage et aux cultures de printemps permettrait de diminuer l'incertitude globale sur les bénéfices apportés par l'AC et accélérer son développement.Master [120] : bioingénieur en sciences agronomiques, Université catholique de Louvain, 201

    La Recherche en Agriculture Biologique au CRA-W, recueil sur les recherches menées en Agriculture Biologique au CRA-W

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    En 2018, nous éditions notre premier recueil sur les recherches menées dans le cadre du programme BIO2020. Cette année, la nouvelle édition de ce recueil a été étendue aux autres recherches du CRA-W touchant à l'Agriculture Biologique. Le CRA-W a commencé à mener des recherches en agriculture biologique dans les années 1990. En 2013, sur proposition du ministre wallon en charge de l’agriculture, le Gouvernement s’est doté d’un premier plan agricole pour la Wallonie, le « Plan Stratégique pour le Développement de l’Agriculture Biologique en Wallonie à l’Horizon 2020 ». Plusieurs acteurs sont chargés de la mise en oeuvre de ce plan au travers de différentes actions. Le CRA-W est responsable de l’axe Recherche. En 2015, la Cellule transversale de Recherches en Agriculture biologique (CtRAb) a été mise en place pour assurer la coordination des activités de recherche notamment via l’élaboration d’un Plan global de Recherche en AB. Ces activités de recherche menées dans le cadre du programme BIO2020 couvrent les différents secteurs de l’AB tant pour les productions animales que végétales. Au-delà du programme BIO2020, d’autres projets sont menés en agriculture biologique au CRA-W. Chaque année, le CRA-W conduit environ 120 projets de recherche et offre plus de 60 types de services, 20 % de ces projets sont axés sur des thématiques spécifiques à l’agriculture biologique et 50 % des projets sont axés sur des thématiques qui peuvent bénéficier tant à l’agriculture conventionnelle que biologique. Ce recueil propose une compilation de ces travaux de recherche répartis au travers de six axes thématiques (deux de plus que dans le précédent), reflets des compétences spécifiques développées au CRA-W en matière de production de références en AB. L’état d’avancement de ces recherches est variable en fonction des actions et l’information fournie est volontairement succincte pour vous permettre d’avoir un aperçu global des activités. Cette publication a pour ambition de susciter l’envie d’aller plus loin dans la découverte de nos travaux de recherches pour les thématiques qui vous intéressent. À cet effet, les personnes de référence sont mentionnées au sein de chaque fiche. Ce recueil s’adresse à tous les acteurs potentiellement intéressés par les activités de recherche et sensibles à l’agriculture biologique en Wallonie, Belgique et de l’espace européen

    La conversion Ă  l'agriculture biologique en Wallonie : moteurs, contraintes et enjeux

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    L’agriculture biologique (AB) est en développement en région wallonne, avec pour ambition politique d’atteindre 30 % de la surface agricole en AB à l’horizon 2030. Dans le cadre du projet MicroSoilSystem, nous avons interviewés des agriculteurs bio afin de mieux comprendre les tenants et aboutissants de la conversion et de la gestion d’une ferme en AB. Les discussions ont porté sur les raisons qui les ont poussés à passer au bio, ce qui les a aidés ou au contraire freinés dans leur démarche, et les principaux enjeux et contraintes qu’impliquent la gestion d’une exploitation en AB. Dans le prochain numéro d'Itinéraires BIO, nous analyserons également le rapport de ces agriculteurs au sol : quels sont les éléments les plus importants pour préserver ou améliorer les sols ? Quels indices observer pour savoir si le sol fonctionne bien ? Le passage à l’AB a-t-il eu des implications sur la qualité des terres

    La conversion Ă  l'agriculture biologique en Wallonie: moteurs, contraintes et enjeux

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    L'agriculture biologique (AB) est en développement en Wallonie, avec pour ambition politique d'atteindre 30% de la surface agricole en AB à l'horizon 2030. Dans le cadre du projet MicroSoilSystem, nous avons interviewé des agriculteurs bio afin de mieux comprendre les tenants et aboutissants de leur conversion et de la gestion d'une ferme en AB. Les discussions ont porté sur les raisons qi ont poussé à passer au bio, sur ce qui les a aidé ou, au contraire, freinés dans leur démarche, sur les contraintes qu'implique la gestion d'une exploitation en AB et sur les perspectives d'évolution de leur exploitation

    Le sol en agriculture biologique ou de conservation: critères diagnostiques de son état de santé et effets des changements de pratiques

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    Dans la même rubrique du numéro précédent, nous nous sommes penchés sur les moteurs, les contraintes et les enjeux de la conversion à l'agriculture biologique (AB). L'étude s'est appuyée sur l'interview d'agriculteurs en AB, réalisées dans le cadre du projet MicroSoilSystem. Dans ce numéro-ci, une autre partie des interviews est valorisée, centrée sur l rapport des agriculteurs au sol. Afin d'étoffer le jeu de données, les données des agriculteurs du réseau, tournés vers l'agriculture de conservation des sols (AC), ont été intégrées à l'analyse. Le maintien, voire l'amélioration du capital sol ressort comme point essentiel de ces deux modèles d'agriculture

    Essai variétés robustes encadré par le CRA-W - Résultats 2019

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    Durant l'année 2018, 2 conventions "pommes de terre robustes" ont été signées en Belgique (Flandres et Wallonie) par la majeure partie des acteurs de la "filière pomme de terre bio". Des articles traitant du sujet sont parus dans le Fiwap-Info n°161 d'avril 2019 et dans l'Itinéraire Bio n°44 de janvier 2019. Dossier technique des résultats 2019 des essais variétés robustes encadrés par le CRA-

    Advanced Stage at Diagnosis and Worse Clinicopathologic Features in Young Women with Breast Cancer in Brazil: A Subanalysis of the AMAZONA III Study (GBECAM 0115)

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    PURPOSE: Breast cancer (BC) in young women is uncommon and tends to present with more aggressive characteristics. To better understand and characterize this scenario in Brazil through real-world data, we performed a subanalysis of AMAZONA III study (ClinicalTrials.gov identifier: NCT02663973). METHODS: The AMAZONA III study (GBECAM 0115) is a prospective registry that included 2,950 women newly diagnosed with invasive BC in Brazil from January 2016 until March 2018 at 22 sites. Valid data were obtained from 2,888 patients regarding age at diagnosis and complete baseline information. To compare epidemiologic and clinicopathological features at the time of diagnosis, patients with BC were divided into two groups according to age: ≤ 40 years and > 40 years. Quantitative variables were described as means, and categorical variables were described as frequencies and percentages and compared using the Pearson's χ2 test. RESULTS: Of 2,888 women diagnosed with BC, 486 (17%) were ≤ 40 years old. Young women had higher educational level, most were employed and a significant number were married (P < .001 for all associations). Younger patients were more symptomatic at BC diagnosis (P < .001), and they also presented more frequently with stage III, T3/T4, grade 3 tumors, HER-2-positive, luminal B, and triple-negative subtypes. CONCLUSION: Brazilian women younger than age 40 years have unfavorable clinicopathological features of BC at diagnosis, with more aggressive subtypes and advanced stage when compared with older women. These differences are not explained by socioeconomic or ethnic imbalances. The causes of a higher prevalence of BC among young women in Brazil deserve additional investigation.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe
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