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Comparaison des performances des dosages de copeptines et de troponine T ultrasensible dans le diagnostic d'exclusion précoce d'infarctus du myocarde chez des patients se présentant dans un service médical d'urgence
LYON1-BU Santé (693882101) / SudocSudocFranceF
Intoxication volontaire par une tisane de feuilles de Datura
Le Datura appartient à la famille des Solanacées, plante
contenant trois alcaloĂŻdes toxiques : atropine, scopolamine
et hyoscine. Utilisé en toxicomanie pour ses propriétés hallucinogènes,
il peut ĂŞtre responsable d'intoxication volontaire.
Toute la plante est toxique et son ingestion entraîne l'apparition
d'un syndrome anticholinergique. Nous rapportons
ici un cas d'intoxication volontaire dont le tableau clinique
est celui d'une intoxication atropinique (agitation, hallucination,
mydriase, tachycardie, rétention urinaire). Le traitement
a été symptomatique et l'évolution favorable. Les analyses
chromatographiques (Remedi®) des urines du patient
ainsi que d'une décoction retrouvée en sa possession ont
permis de confirmer l'hypothèse d'une intoxication aiguë au
Datura
Découverte fortuite d’une intoxication aiguë par vérapamil forme à libération prolongée : intérêt du criblage toxicologique
Objectifs : Un patient de 29 ans a été
admis en soins intensifs pour hypotension résistante et anomalies du
rythme cardiaque. Le service clinique suspectant une intoxication
par bisoprolol, un criblage toxicologique par chromatographie liquide
couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS) a été réalisé.
Ce criblage n’a pas retrouvé de bisoprolol mais a mis en évidence
une intoxication par vérapamil. Afin de confirmer l’intoxication, des
dosages sanguins du vérapamil et de ses principaux métabolites ont
été effectués quotidiennement. Méthodes : La recherche
et les dosages ont été réalisés par LC-MS/MS. Les métabolites ont
été préalablement identifiés après incubation du vérapamil avec
des microsomes hépatiques de souris. Résultats : Sept
métabolites ont été identifiés après incubation avec les microsomes
hépatiques de souris. Cinq d’entre eux ont été retrouvés dans le
sérum du patient. L’évolution des taux sanguins en vérapamil a montré
une croissance le 1er jour (1,0 mg/L Ă J1, 1,7 mg/L Ă
J2 ; valeurs thérapeutiques : 0,02 à 0,25 mg/L), un plateau pendant
3 jours puis une décroissance. Les cinétiques des principaux métabolites
du vérapamil (norvérapamil et N-desalkylvérapamil) étaient comparables
à celle de la molécule mère. Conclusion : Le criblage
toxicologique a permis de diagnostiquer l’intoxication par vérapamil
dans un contexte clinique complexe. La stagnation des taux sanguins
pendant 3 jours Ă©tait vraisemblablement due Ă une intoxication avec
une forme à libération prolongée du vérapamil
Intoxications au dextropropoxyphène et au tramadol: bilan d'un an de recueil
La prescription de plus en plus fréquente du dextropropoxyphène (DP) et du tramadol, deux antalgiques opioïdes, a conduit les membres du groupe de travail "Toxicologie hospitalière" de la Société Française de Toxicologie Analytique (SFTA) à étudier leur toxicité clinique observée. L'étude a consisté en l'analyse des cas où l'une ou l'autre de ces molécules a été identifiée au décours d'un screening toxicologique réalisé durant l'année 2004 dans les laboratoires hospitaliers des membres de ce groupe. Pour chaque patient ont été recueillis les données démographiques, les concentrations plasmatiques en dextropropoxyphène, norpropoxyphène (NP) ou tramadol, la concentration plasmatique en paracétamol, les médicaments associés et les signes cliniques (digestifs, respiratoires, cardiaques et neurologiques). Aucune relation entre les concentrations plasmatiques de dextropropoxyphène et de paracétamol, ni entre celles de dextropropoxyphène ou de tramadol et la gravité clinique n'a été observée. Les concentrations plasmatiques observées en dextropropoxyphène sont faibles mais doivent attirer l'attention sur une éventuelle intoxication au paracétamol. Les concentrations plasmatiques en tramadol peuvent être élevées mais les intoxications sont dans l'ensemble peu sévères et les concentrations toxiques semblent très supérieures à la concentration de 1 mg/L