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    Dosage des cyanures dans les amandes amères et les noyaux d’abricot par chromatographie en phase gazeuse à détecteur ionisation de flamme en mode

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    Introduction : La toxicité des plantes à hétérosides cyanogènes est liée à la libération du cyanure responsable de multiples altérations neurologiques, cardiaques et respiratoires. Les intoxications aux hétérosides cyanogènes, recensées au Centre Antipoison d’Alger, occupent une part non négligeable des intoxications aux plantes (6 %). Le dosage des cyanures constitue une source importante d’informations pour évaluer la toxicité des plantes qui en contiennent. C’est à ce titre que nous avons initié une étude destinée à déterminer les teneurs en cyanure dans les amandes amères et noyaux d’abricot, recueillis dans différentes régions du pays. Objectif : Évaluer les teneurs en cyanure dans des échantillons d’amandes amères et des noyaux d’abricot provenant de différentes régions d’Algérie. Méthode : Analyse des échantillons recueillis en juin et juillet après mise en œuvre d’une méthode de dosage du cyanure par chromatographie en phase gazeuse en mode Head Space à détecteur ionisation de flamme (HS-CPG-FID). Après incubation (tampon phosphate à température ambiante pendant 24 h), le cyanure est libéré par hydrolyse enzymatique endogène. La teneur en cyanure a été établie, en présence de l’acétonitrile utilisé en tant qu’étalon interne, par chromatographie avec une colonne capillaire RTX 624. Résultats : Le taux de cyanure d’hydrogène des échantillons analysés varie de 182 ppm à 4 146 ppm (moyenne = 1 372 ppm) pour les amandes amères. Pour les noyaux d’abricot, les taux sont de 383 ppm à 2 774 ppm (moyenne = 1 533 ppm). Conclusion : À titre indicatif, le nombre pouvant être responsable d’une intoxication mortelle par le cyanure libéré varie de 11 à 21 amandes amères (moyenne = 16) et de 25 à 211 noyaux d’abricot (moyenne = 99)

    Déterminations des teneurs en atractyloside dans les racines d’

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    Objectif : Atractylis gummifera L., ou chardon à glu, est une plante d’Afrique du Nord appartenant à la famille des Astéracées. Elle se caractérise par la production d’un métabolite hautement toxique, appelé atractyloside (ATR). L’objectif de cette étude est d’apprécier la toxicité de cette espèce par la détermination des teneurs en atractyloside des échantillons de racine récoltés dans différentes régions d’Algérie. Méthode : Des échantillons de racine sont récoltés dans six régions différentes du pays (Alger, Tizi-Ouzou, Médéa, Béjaïa, Guelma et Tlemcen, et les extraits méthanoliques de ces derniers sont analysés par chromatographie liquide haute performance couplée à un détecteur à barrette de diode (HPLC-DAD). Résultats : La concentration en atractyloside varie de 0,1 % à 0,27 % d’atractyloside en fonction de la région avec une moyenne de 0,17 %. Discussion : Les teneurs les plus faibles sont retrouvées dans les échantillons provenant des villes côtières, et les teneurs les plus élevées proviennent de régions plus éloignées de la côte. Les quantités d’atractyloside retrouvées sont rapportées aux doses létales 50 (DL50). Le calcul montre que 260 g de racine sèche correspondent à la DL50 chez le rat par voie orale, et que pour les voies intra-péritonéale, intramusculaire, et sous-cutanée, seulement 10 à 35 g permettent d’atteindre la DL50. Chez l’Homme, il n’existe pas de données concernant les doses létales de l’atractyloside et la transposition des données animales à l’Homme ne peut être appliquée en raison de l’absence de données relatives à son volume de distribution dans l’organisme. Conclusion : L’évaluation des teneurs en atractyloside a fait l’objet de quelques études sporadiques. La plupart de ces études sont anciennes et reposent sur l’emploi de techniques d’analyse qui manquent de sensibilité et de spécificité. Ainsi, nous avons jugé utile d’initier un travail permettant d’enrichir et d’actualiser les données sur les teneurs en atractyloside du chardon à glu. Il ressort de notre étude que les teneurs en atractyloside dans la racine varient selon la région, et par conséquent, en fonction des conditions climatiques du milieu. Les chiffres obtenus présentent un appui solide pour le clinicien dans l’appréciation du degré d’imprégnation toxique lors des intoxications aiguës. Enfin, à travers ce travail, il convient d’attirer l’attention sur la nécessité d’entreprendre des travaux de recherche visant à évaluer les doses létales de l’atractyloside chez l’Homme, qui restent toujours méconnues dans la littérature scientifique

    Évaluation de la concentration de nicotine et de cotinine urinaires chez un groupe de fumeurs actifs et un groupe de “fumeurs passifs”, par chromatographie liquide haute performance (HPLC) utilisant une méthode d’extraction en phase solide (SPE)

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    Objectifs : Évaluation de la concentration de nicotine et de cotinine urinaires et le taux de carboxyhémoglobine (HbCO) chez un groupe de fumeurs actifs (n = 22) et un groupe de « fumeurs passifs » (n = 22), afin d’apprécier l’intensité de l’imprégnation tabagique. Matériels et méthodes : Évaluation de la concentration de nicotine et de cotinine urinaires par chromatographie liquide haute performance (HPLC) utilisant une méthode d’extraction en phase solide (SPE); évaluation du taux de la carboxyhémoglobine (HbCO) par spectrophotométrie UV-VIS. Résultats : Les concentrations urinaires de nicotine varient de 0,48 à 7,59 μg/mL (moyenne : 3,39  ±  2,06 μg/mL) chez les fumeurs actifs et de 0,31 à 1,27 μg/mL (moyenne : 0,64  ±  0,31 μg/mL) chez les « fumeurs passifs ». Les concentrations urinaires de cotinine varient de 0,99 à 9,17 μg/mL (moyenne : 4,14  ±  2,35 μg/mL) chez les fumeurs actifs et de 0,14 à 2,58 μg/mL (moyenne : 1,25  ±  0,79 μg/mL) chez les « fumeurs passifs ». Le taux de l’ HbCO varie de 0,26 à 8,02 % (moyenne : 3  ±  0,021 %) chez les fumeurs actifs, les « fumeurs passifs » et les témoins présentent des taux inférieurs à la limite de détection. Conclusion : La nicotine et la cotinine sont plus spécifiques de l’exposition tabagique que l’HbCO. Les concentrations de nicotine et de cotinine urinaires, retrouvés chez les « fumeurs passifs », soulignent la réalité et l’intensité de l’exposition de ces derniers, d’où la nécessité de prendre des mesures plus restrictives en matière de lutte contre le tabagisme

    Problématique de l’intoxication par un rodenticide non autorisé à la commercialisation en Algérie : identification de sa matière active

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    Objectif : 1136 cas d’intoxications volontaires ou accidentelles ont été enregistrés au Centre Antipoison du CHU Bab El Oued d’Alger durant la décennie (1998–2008), par un produit rodenticide commercialisé sous le nom de « Rat Killer » et sans mention de sa composition. La symptomatologie décrite comporte essentiellement des signes cholinergiques. Afin d’élucider cette ambiguïté, l’identification du produit s’imposait. Méthodes : Trois techniques chromatographiques ont été utilisées : chromatographie sur couche mince, chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse et chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse. Résultats : L’analyse du produit confirmée par des méthodes différentes et complémentaires, met en évidence la présence de Carbofuran, insecticide de la famille des carbamates inhibiteurs de l’activité cholinéstérasique. Conclusion : l’identification du produit a permis de dénoncer une fraude et d’interpeller les pouvoirs publics quant à la commercialisation illégale et informelle de ces pesticides détournés de leur usage initial, et qui plus est interdits à l’importation en Algérie. Par ailleurs, cela a conforté le clinicien dans la prise en charge de cette intoxication
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