Nouvelles données sur le site protohistorique du Mas-Saint-Jean à Bellegarde (Gard)

Découvert et prospecté en 1982, ce site de coteau a fait l’objet de nouvelles recherches en1987. Ces dernières ont révélé les restes de structures d’habitations en matériaux périssables ainsi que la fosse sépulcrale d’un enfant nouveau-né inhumé sous une couche de destruction d’habitations. Les documents céramiques sont semblables à ceux recueillis en 1982 et confirment l’appartenance de cet habitat au faciès suspendien (VIIIe-Ve s. av. J.-C). L’absence d’importations méditerranéennes qui apparaissent, dans la région du Languedoc oriental proche du littoral, dès le dernier quart du VIIe s. av. J.-C. place cet habitat au début du Ier âge du Fer (deuxième moitié du VIIIe – trois premiers quarts du VIIe s. av. J.-C.).Discovered and prospected in 1982, this hillside site was the subject of further research in 1987. The latter has revealed the remains of residential structures in perishable materials as well as the pit burial of a newborn child buried under a layer of house debris. The ceramic materials are similar to those collected in 1982 and confirms the ownership of this habitat as belonging to facies suspendien (VIIIth – Vth century BC.). The absence of Mediterranean imports that appear in the Languedoc region near the eastern coast, from the last quarter of the seven century BC onwards, place this habitat in the early Iron Age I (second half of the eighth- the first three quarters of the seventh BC)

Un habitat du milieu de l’âge du Fer en bordure des Cévennes

Découvert en 1977, l’habitat de hauteur cévenol de La Madeleine a fait l’objet de fouilles en 1977 et 1980. Celles-ci permettent d’établir la courte durée de cette installation (seconde moitié du Ve s. et trois premiers quarts du IVe s. av. J.-C.) et d’en préciser la forme, la culture matérielle et l’économie vivrière de ses habitants, ainsi que la circulation des marchandises. Toutes ces données montrent que, malgré une situation sur la bordure des Cévennes, cet habitat participe pleinement de la sphère des Garrigues du Languedoc oriental.The cevenol La Madeleine hilltop settlement was discovered in 1977 and was excavated in 1977 and 1980. These investigations allowed us to establish that the village existed for a short length of time (second half of the Vth century and three first quarters of the IVth century BC) and to specify its development, the material culture and subsistence activities of its residents, as well as the transport of merchandise. All this information proves that, in spite of its situation on the Cévennes border, this village is very similar to the eastern Languedoc Garrigues world

L’église Saint-Pierre-de-Campublic à Beaucaire (Gard)

Michelozzi André. L’église Saint-Pierre-de-Campublic à Beaucaire (Gard). In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 25, 2007. pp. 19-34

L’église romane Saint-Jacques-de-Saujan

Michelozzi André. L’église romane Saint-Jacques-de-Saujan. In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 26, 2008. pp. 225-230

L’église romane Saint-Laurent à Jonquières-et-Saint-Vincent (Gard)

This contribution is about the romanesque church of Saint-Laurent in the Parish of Jonquières-et-Saint-Vincent in the Gard. Mentioned at the very beginning of the XIIth century, it belonged to the nearby Benedictine abbey of Saint-Roman-de-l’Aiguille in Beaucaire (Gard) before it was linked with the abbey of Psalmodi which is near Saint-Laurent d’Aigouze. In bad shape in the XVIIth century, it was restored at the beginning of the XIXth century. Comparisons show that its plan and shapes are similar to many Languedoc and Provence churches. This building shows a combination of archaisms and more evolved elements. Such fallacious anachronisms seemed to indicate it was erected at two different periods: at the very beginning of the XIth century and at the end of it. A close examination of its architecture and especially of the techniques used for its building reveals a great homogeneity that makes us reach the conclusion the church was totally built during the third quarter of the XIth century and that alterations were brought to it during the folloxing century.Cette étude porte sur l’église romane Saint-Laurent située sur la commune de Jonquières-et-Saint-Vincent dans le département du Gard. Mentionnée au tout début du XIIe siècle, elle appartenait à l’abbaye bénédictine voisine de Saint-Roman-de-l’Aiguille à Beaucaire (Gard) avant d’être rattachée à celle de Psalmodi proche de Saint-Laurent-d’Aigouze (Gard). L’église Saint-Laurent desservait un village du même nom maintenant disparu. En mauvais état au XVIIe siècle, elle sera restaurée au début du XIXe siècle. Par son plan et ses formes, elle est semblable, comme le montrent de nombreuses comparaisons, à beaucoup d’églises languedociennes et provençales. Cet édifice présente une association d’archaïsmes et d’éléments plus évolués; ces anachronismes trompeurs ont fait croire à une édification en deux temps: l’une au tout début du XIe siècle, l’autre à la fin du même siècle. Pourtant, une étude détaillée de l’architecture et surtout des techniques de construction montre, au contraire, une grande homogénéité de l’ensemble. On peut donc conclure à une seule phase de construction datée du troisième quart du XIe siècle avec des modifications au siècle suivant.Michelozzi André. L’église romane Saint-Laurent à Jonquières-et-Saint-Vincent (Gard). In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 22, 2004. pp. 27-44

Un habitat du milieu de l'âge du Fer en bordure des Cévennes : La Madeleine à Tornac, Gard

National audienceThe cevenol La Madeleine hilltop settlement was discovered in 1977 and was excavated in 1977 and 1980. Those investigation allow to propose the short length of this village (second half of the Vth century and three first quarters of the IVth century BC) and to specify its development and the cultural assemblages and subsistence activities of its residents, as well as the goods movement. All those informations prove that, in spite of its situation on the Cévennes border, this village reminds us of the eastern Languedoc Garrigues world.Découvert en 1977, l'habitat de hauteur cévenol de La Madeleine a fait l'objet de fouilles en 1977 et 1980. Celles-ci permettent d'établir la courte durée de cette installation (seconde moitié du Ve s. et trois premiers quarts du IVe s. av. J.-C.) et d'en préciser la forme, la culture matérielle et l'économie vivrière de ses habitants, ainsi que la circulation des marchandises. Toutes ces données montrent que, malgré une situation sur la bordure des Cévennes, cet habitat participe pleinement de la sphère des Garrigues du Languedoc oriental

L'habitat de plaine de La Chazette à Congénies, Gard (Vème s. av. J.-C).

Michelozzi André, Py Michel. L'habitat de plaine de La Chazette à Congénies, Gard (Vème s. av. J.-C).. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 3, 1980. pp. 125-135

Note sur le site protohistorique du Mas Saint-Jean à Bellegarde (Gard)

Gasco Yves, Michelozzi André. Note sur le site protohistorique du Mas Saint-Jean à Bellegarde (Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 6, 1983. pp. 135-138

Un quartier bas de l'oppidum de la Roche-de-Comps (Gard) au milieu de l'Age du fer

A rescue excavation carried out on the lower terraces of the oppidum of "La Roche-de-Comps" in the early eighties has uncovered the remains of a habitat initially built in the last quarter of the VIth c. and abandoned about 375 B.C. The authors present the architectural remains, the lay-out of the dwellings and the movable objects in chronological phases. The movable objects are carefully quantified and illustrated, and the types of production discussed. Particular attention is given to a transformation of the habitat at the end of the Vth c, when constructions on posts are replaced by walls with a dry stone bottom layer.Une fouille d'urgence entreprise au tout début des années 80 sur les terrasses basses de l'oppidum de la Roche-de-Comps, a mis au jour les vestiges d'un habitat, établi initialement dans le dernier quart du VIe s. et abandonné vers 375 av. J.-C. Les auteurs présentent, par phase chronologique, les restes architecturaux et les aménagements domestiques ainsi que les mobiliers. Ces derniers, commentés par types de production, sont soigneusement quantifiés et illustrés. Une importante mutation de l'habitat à la fin du Ve s. est soulignée, avec l'abandon des constructions sur poteaux au profit de murs à solin en pierre sèche.Roubaud Marie-Pierre, Michelozzi André. Un quartier bas de l'oppidum de la Roche-de-Comps (Gard) au milieu de l'Age du fer. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 16, 1993. Contribution au problème ibérique dans l'Empordà et en Languedoc-Roussillon. pp. 257-278

La nécropole des Colombes à Beaucaire (Gard) (IIe-Ier s. av. J.-C.)

Dedet Bernard, Michelozzi André, Py Michel. La nécropole des Colombes à Beaucaire (Gard) (IIe-Ier s. av. J.-C.). In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 7, 1974. pp. 59-117