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    Quelques réflexions sur les difficultés d’identification des porcelaines françaises au début du XIXe siècle

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    Le XVIIIe siècle est le siècle qui vit l’épanouissement de la porcelaine en Europe. Après les essais faits à Florence à la fin du XVIe siècle, le reste de l’Europe chercha ardemment le secret de la fabrication de la porcelaine dure. Ces difficultés et les capitaux qu’il fallut engager dans les différentes étapes de cette découverte, en firent à cette époque un produit « princier ». Les principales manufactures qui s’ouvrirent au XVIIIe siècle en Europe, en Allemagne, en France ou en Italie no..

    La muséographie du Musée Adrien Dubouché au XIXe siècle

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    Meslin-Perrier Chantal. La muséographie du Musée Adrien Dubouché au XIXe siècle. In: Sèvres. Revue de la Société des Amis du musée national de Céramique, n°3, 1994. pp. 40-43

    FaĂŻence fine et porcelaine

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    Au XIXe siècle, progrès techniques et mutation des goûts provoquent le déclin de la faïence stannifère. L’invention de nouvelles pâtes cuisant blanc et l’introduction au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre des procédés de décor par impression ouvrent la voie à la mécanisation de la fabrication, au passage de l’artisanat à l’industrie, qui marqueront durant un siècle l’âge d’or de la faïence fine. Parallèlement, la mode pour les arts d’Extrême-Orient pousse aussi les céramistes à s’intéresser aux matières dures tels les grès et les porcelaines encore au détriment de la faïence stannifère. Toutefois, cette dernière ne disparaît pas pour autant ; aux ouvriers se joignent les peintres de renom qui optent aussi pour ce support et la main des maîtres artisans ou artistes demeure irremplaçable face à la machine qui reproduit à l’infini des motifs jugés sans âme. Négligée par les historiens pour lesquels elle a le défaut de ne pas appartenir aux secteurs leaders de ce qu’il est convenu de nommer « révolution industrielle », qualifiée longtemps « d’art mineur » par les historiens de l’art, la faïence fine – comme une partie de la porcelaine du XIXe siècle – portait en elle le discrédit qui touche le produit industriel. Oubliée par la recherche institutionnelle – comme le reste de la céramologie – délaissée par les érudits locaux et les amateurs d’art qui lui préféraient les céramiques aux couleurs chatoyantes, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt et prend sa place dans les collections
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