168 research outputs found
La vie de l'ayatollah Mahdß al-Khùlisß par son fils. Texte traduit de l'arabe, introduit et annoté par Pierre-Jean Luizard, Paris, La MartiniÚre, 2005.
Traducteur, « passeur » de ce long texte Ă©crit par un clerc chiite irakien, Pierre-Jean Luizard rĂ©ussit Ă le rendre accessible Ă un public qui va au-delĂ de la sphĂšre des chercheurs. Lâouvrage nâen est pas moins un document pour lâhistoire de la pĂ©riode troublĂ©e de la formation de lâIrak moderne. Il sâagit de la biographie du ĆĄeyáž« MahdÄ« al-ážȘÄliáčŁÄ« (1861-1925), Ă©crite par son fils Muáž„ammad (1888-1963) qui y joint son propre tĂ©moignage sur les Ă©vĂ©nements quâil a vĂ©cus, durant son exil en Iran, n..
Ali Rahnema, Superstition as Ideology in Iranian Politics. From Majlesi to Ahmadinejad
Le 17 septembre 2005, Mahmoud Ahmadinejad, fraĂźchement Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique islamique dâIran, dĂ©livra un discours devant lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies, Ă New York. Ă la surprise de son audience, il le conclut par une allusion Ă la rĂ©apparition attendue de lâImam cachĂ© qui remplira le monde de justice et de paix, en priant Dieu quâil hĂąte lâĂ©vĂ©nement. La prestation du prĂ©sident et son caractĂšre incongru en un tel lieu furent commentĂ©s par la presse internationale et iranienn..
Sayyida Zaynab, Banlieue de Damas ou nouvelle ville sainte chiite ?
Sayyida Zaynab reçoit chaque année la visite de plus d'un million de pélerins qui vont pleurer les ahl al-bayt, les membres de la famille du ProphÚte. Depuis la fin du siÚcle dernier, le pÚlerinage se « chiitise », ce qui rend la ville doublement étrangÚre aux yeux des Syriens. Les raisons en tiennent, d'une part, au fait que les pratiques culturelles chiites sont distinctes des sunnites et, d'autre part, au fait que la plupart des pélerins sont des Iraniens, c'est-à -dire des populations non arabes
The most Learned of the Shiâa. The Institution of the Marjaâ Taqlid. Oxford University Press, 2001, 264 p.
Lâouvrage dirigĂ© par la regrettĂ©e Linda Walbridge regroupe, sur le thĂšme de la marjaâœiyya, quatorze articles rĂ©partis en trois parties : Tradition ; Reformation ; The Survival of the Tradition. Le premier article, « The Life of an âAlim : Sayyid Niâmatullah al-Jazaâiri » reprend, avec de lĂ©gers amendements, la traduction de la notice biographique de ce clerc, extraite de Qisasu l-Ulama, que lâorientaliste E. G. Browne avait publiĂ©e dans le vol. 4 de Literary History of the Persians. Ainsi ent..
Sacred Space and Holy War. The Politics, Culture and History of Shiâite Islam. I.B. Tauris, Londres, New York, 2002, 254 p.
Cet ouvrage rassemble une dizaine dâarticles de Juan Cole, dont trois sont inĂ©dits. Les autres â la plupart, donc â ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© publiĂ©s ; lâA. en a rĂ©visĂ© ou retravaillĂ© certains. Dans lâintroduction quâil a Ă©crite pour prĂ©senter lâouvrage et faire apparaĂźtre la cohĂ©rence de lâensemble, lâA. insiste sur les liens entretenus par les diffĂ©rentes rĂ©gions dâimplantation du chiisme (lâOrient arabe, lâAsie centrale et lâAsie du sud) et lâIran, avant mĂȘme lâavĂšnement de lâĂtat safavide. Pour lui, l..
Les Autorités religieuses dans le chiisme duodécimain contemporain
Face aux pouvoirs politiques en place, les oulĂ©mas chiites ont adoptĂ© une attitude de rĂ©serve, voire de contestation, car ils considĂšrent que seul lâimam est Ă mĂȘme dâexercer lâautoritĂ© spirituelle et politique sur la communautĂ© des croyants. Ă partir du XIe siĂšcle, ils Ă©laborĂšrent des doctrines leur permettant dâĂ©largir leur autoritĂ© religieuse, jusquâĂ lâinstitution de la marjaâiyya. Depuis la fin du XIXe siĂšcle, celle-ci sâest dĂ©veloppĂ©e et organisĂ©e en une autoritĂ© religieuse supra-Ă©tatique et transnationale, plus ou moins centralisĂ©e, dont lâindĂ©pendance par rapport Ă lâĂtat repose sur lâautonomie financiĂšre des clercs. Ceux-ci constituent une Ă©lite religieuse soucieuse dâassurer sa cohĂ©sion et sa reproduction. Cependant, la vulgarisation du savoir, promue notamment par la RĂ©publique islamique dâIran, a amenĂ© de nouveaux acteurs. Quant Ă la marjaâiyya, elle fait lâobjet de dĂ©bats qui tendent Ă lâorganiser.In their relationship with the political powers in place, Shiite ulemas have adopted an attitude of reserve, or even of protest, because they consider that the Iman is the only one who can exercise spiritual and political authority over the community of believers. In the 11th century, they started to develop doctrines that allowed them to widen their religious authority. This culminated in the creation of the marjaâiyya, which, since the end of the 19th century, has developed into a more or less centralized organization that is above the State and transnational, and whose independence vis Ă vis the State rests in the financial autonomy of the clerics. The latter constitute a religious elite preoccupied with remaining cohesive and reproducing. However, the popularization of knowledge promoted, in part, by the Islamic Republic of Iran, has introduced new players. As for the marjaâiyya, it is the subject to debates trying to organize it.Frente a los poderes polĂticos constituidos, los ulemas chiĂtas han adoptado una actitud de reserva, cuando no de contestaciĂłn, dado que ellos consideran que sĂłlo el Imam debe ejercer la autoridad espiritual y polĂtica sobre la comunidad de los creyentes. A partir del siglo XI, ellos elaboran doctrinas que les permiten ampliar su autoridad religiosa, hasta la instituciĂłn de la marjaâiyya. Desde fin del siglo XIX, Ă©sta se desarrolla y organiza en una autoridad religiosa supraestatal y transnacional, mĂĄs o menos centralizada, cuya independencia respecto del Estado reposa en la autonomĂa financiera de los clĂ©rigos. Ăstos constituyen una Ă©lite religiosa atenta a asegurar su cohesiĂłn y su reproducciĂłn. Sin embargo, la vulgarizaciĂłn del saber, promovida especialmente por la RepĂșblica IslĂĄmica de IrĂĄn, ha presentado actores nuevos. Cuanto a la marjaâiyya, Ă©sta es objeto de debates que tienden a organizarla
Sacred Space and Holy War. The Politics, Culture and History of Shiâite Islam. I.B. Tauris, Londres, New York, 2002, 254 p.
Cet ouvrage rassemble une dizaine dâarticles de Juan Cole, dont trois sont inĂ©dits. Les autres â la plupart, donc â ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© publiĂ©s ; lâA. en a rĂ©visĂ© ou retravaillĂ© certains. Dans lâintroduction quâil a Ă©crite pour prĂ©senter lâouvrage et faire apparaĂźtre la cohĂ©rence de lâensemble, lâA. insiste sur les liens entretenus par les diffĂ©rentes rĂ©gions dâimplantation du chiisme (lâOrient arabe, lâAsie centrale et lâAsie du sud) et lâIran, avant mĂȘme lâavĂšnement de lâĂtat safavide. Pour lui, l..
ArbaĂŻn, un pĂšlerinage sous tension Ă Karbala
Des millions de chiites se sont mis en marche sur les routes menant Ă Karbala pour le pĂšlerinage dâArbaĂŻn, dont la date cette annĂ©e est le 19 octobre. Aujourdâhui, comme hier, il est un enjeu pour le pouvoir irakien, surtout au moment oĂč des manifestations populaires secouent le pays. Expression dâune piĂ©tĂ© populaire que les autoritĂ©s religieuses et civiles sâefforcent dâencadrer, il est aussi la caisse de rĂ©sonance des tensions sociales et politiques qui parcourent lâIrak et sa rĂ©gion
Les sciences sociales du religieux en Iran : croiser les regards
« Fin 1978, guidĂ©, depuis un pavillon de banlieue parisienne, par un Ă©nigmatique vieillard, dignitaire religieux Ă peu prĂšs inconnu jusquâalors, un pays entier se soulevait contre une monarchie plus de deux fois millĂ©naire. » Câest ainsi que Jean-Pierre Digard rĂ©sumait les prĂ©mices de la rĂ©volution iranienne, dans les premiĂšres lignes dâun article quâil publia en 1988 pour un numĂ©ro de revue consacrĂ© Ă lâanthropologie politique (Digard, 1988 : 783). Il reprenait lâidĂ©e, dĂ©jĂ fort rĂ©pandue et ..
CEIFR â Centre dâĂ©tudes interdisciplinaires des faits religieux
RĂ©gine Azria, Sabrina Mervin, chargĂ©es de recherche au CNRSSophie Nizard, maĂźtre de confĂ©rences Ă lâUniversitĂ© de Strasbourg Transmission, rituels et mĂ©moires Dans une dĂ©marche comparative et interdisciplinaire en continuitĂ© avec le sĂ©minaire de lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, les questions relatives au temps, Ă la place du texte et du rĂ©cit dans les pratiques rituelles, mĂ©morielles et de transmission contemporaines, ont Ă©tĂ© au centre de notre attention. Il sâagissait notamment de mettre en Ă©vidence la p..
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