13 research outputs found

    Heidegger, le nazisme et la philosophie française

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    Les débats sur Heidegger et son rôle dans le mouvement national-socialiste, sur ses activités comme recteur de l’université de Fribourg ont conduit à un grand nombre de publications, surtout dans les années 1980. Bien qu’il s’agisse d’une affaire tout à fait allemande, la présence prédominante d’intervenants français dans les débats est frappante. Il suffit de mentionner les noms de Pierre Bourdieu, Jean Baudrillard, Maurice Blanchot, Philippe Lacoue-Labarthe, Georges-Arthur Goldschmidt, Jacq..

    La philosophie nazie dans les universités allemandes

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    Le sujet de cette communication n’est pas un champ très labouré. Bien au contraire, en comparaison de la littérature abondante sur d’autres courants et périodes philosophiques du xxe siècle, les publications sur la philosophie allemande de 1933-1945 ne sont pas nombreuses. On a longtemps refoulé le souvenir embarrassant de la période nazie qui a, néanmoins, laissé des traces dans la pensée philosophique jusqu’à aujourd’hui. Les quelques livres et articles qui s’occupent de la philosophie sous..

    La nature et le premier principe de la métaphysique chez d'Holbach et Diderot

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    Nature and the first principle of metaphysics in d'Holbach and Diderot. This article studies the systematic relationship of d'Holbach and Diderot to traditional metaphysics by comparing their respective approaches. Although they vigorously criticize metaphysical systems, their main adversary is not Aristotelianism but Cartesianism. We thus consider in some detail the problems connected with this tradition, which each materialist solved in his own way. The main thesis of this article is that it is precisely this rigorous refutation of Cartesian dualism which pushes d'Holbach back into the defects of traditional metaphysics, while Diderot is beginning to develop a type of reflection which is better able to avoid the pitfalls of first philosophy.Mensching Günther. La nature et le premier principe de la métaphysique chez d'Holbach et Diderot. In: Dix-huitième Siècle, n°24, 1992. Le matérialisme des Lumières. pp. 117-136

    Philosopher en France sous l’Occupation

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    Qu’en est-il du statut de la philosophie et de la condition des philosophes sous le joug de l'oppression ? Résister en philosophe, philosopher en résistance, philosopher en résistant, philosopher quoi qu’il en soit, pour soi-même ou pour d’autres, penser pour ou avec les oppresseurs, cette situation, ces choix sont ceux qu’ont dû assumer entre 1940 et 1944, pendant l’occupation allemande, ceux qui avaient affaire à la philosophie, ceux qui l’enseignaient, ceux qui entendaient penser philosophiquement, ceux qui voulaient agir en philosophe. Ce volume réunit un ensemble de communications présentées sur ce thème lors d'un séminaire organisé dans le cadre du Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne pendant l’année universitaire 2000-2001, et de journées d’études qui l'ont prolongé en 2002, ensemble dont une partie avait été publiée dès 2002 par la Revue philosophique sous la forme d’un dossier intitulé « Philosopher en France ( 1940-1944) ». Quelle philosophie enseignait-on en France et en Allemagne pendant cette période ? Quel fut le rôle de Drieu La Rochelle dans l’expression d'un fascisme français ? Comment Henri Lefebvre affronta philosophiquement les défis de l'Occupation ? Comment expliquer que Jean Cavaillès s’engagea dans la résistance active ? Dans le Mythe de Sisyphe d'Albert Camus, le thème de l’absurde est-il un outil de résistance ? Telles sont quelques-unes des questions posées dans cet ouvrage qui fournit des éclairages historiques et philosophiques de nature à susciter ou entretenir la réflexion, voire à guider l’exercice de la philosophie

    L’idée de révolution : quelle place lui faire au XXIe siècle ?

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    La marche des idées accompagne celle du monde, tantôt la suit, tantôt la précède. La fin du « court » xxe siècle (1914-1991) fut celle de trois siècles marqués par l’idée de révolution, des espoirs qu’elle suscitait, des craintes et réprobations qu’elle soulevait, des effets qu’elle a contribué à produire. L’idée de révolution au début du xxie siècle, époque de restauration, de réaction, voire de contre-révolution, de timidité aussi de la part de ceux qui pouvaient s’en réclamer, a décidément mauvaise presse. Des journées d’études furent en 2003 l’occasion de s’interroger sur cette idée et sur les processus qu’elle dénote, à la fois du point de vue historique, politique et social, et du point de vue culturel, scientifique, technique et artistique, d’en préciser la teneur conceptuelle et d’explorer les perspectives dont elle pourrait rester porteuse. Le présent livre constitue le dossier de ces journées : sa lecture permettra de mesurer l’actualité persistante de la réflexion sur l’idée de révolution, que les développements intervenus dans la période la plus récente de notre histoire ont singulièrement renforcée
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