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    Les « rĂ©voltes » prudentes d’un courtisan byzantin : Michel Psellos et les CĂ©rulaires

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    Michel Psellos, homme politique et auteur du xie siĂšcle byzantin, entre rĂ©guliĂšrement en conflit avec Michel CĂ©rulaire, le patriarche de Constantinople, dont dĂ©pend pourtant en grande partie son activitĂ© intellectuelle et professorale, pour dĂ©fendre une idĂ©e originale : son patronage littĂ©raire n’entraĂźne pas son adhĂ©rence Ă  ses idĂ©es et Ă  sa politique. Il y a bien rĂ©volte dans le sens oĂč Psellos conteste la position d’autoritĂ© du patriarche dans le cadre de crises dont la rĂ©solution espĂ©rĂ©e est une amĂ©lioration de son statut social. Cet article montre comment Psellos articule ses rĂ©voltes contre ses patrons Ă  la situation politique, tout en posant, mĂȘme dans ses discours les plus virulents, les bases d’une rĂ©conciliation future que pourraient rendre nĂ©cessaire l’instabilitĂ© politique Ă  Constantinople et la prĂ©caritĂ© de son propre statut Ă  la Cour.Michael Psellos, a politician and author of the 11th Byzantine century, regularly comes into conflict with Michael Cerularius, the Patriarch of Constantinople, to defend an original idea: although Michael Psellos largely depends on him for his intellectual and teaching activity, the literary patronage of Michael Cerularius does not mean that the author agrees with his ideas and policy. It is possible to talk about revolt in the sense that Psellos challenges the position of authority of the patriarch in the context of crises whose hoped-for resolution is an improvement of his social status. This paper seeks to show how Psellos structured his revolt against his patron within the context of the political situation, while laying, even in his most virulent speeches, the foundations of a future reconciliation that would be necessary because of the political instability in Constantinople and of his own precarious status at the Court

    There and back again: on the influence of Psellos on the career of Mauropous

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    International audienc

    Contester au Moyen Âge : de la dĂ©sobĂ©issance Ă  la rĂ©volte

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    Les sociĂ©tĂ©s mĂ©diĂ©vales accordent une grande importance Ă  la culture de l'obĂ©issance, au respect de la tradition et au principe hiĂ©rarchique. Mais elles sont aussi rĂ©guliĂšrement secouĂ©es par toutes sortes de rĂ©bellions, de dissidences ou de rĂ©voltes, voire par de vĂ©ritables rĂ©volutions. Ces diffĂ©rentes figures de la contestation ont constituĂ© un domaine de recherche majeur dans les annĂ©es 1960-1970, portĂ© par les vents de l’époque, avant d’ĂȘtre dĂ©laissĂ©s ou traitĂ©s de façon plus parcellaire. À l’heure oĂč les nouvelles recherches sur l’hĂ©rĂ©sie revisitent les rapports entre dĂ©sobĂ©issance et rĂ©bellion, oĂč l’histoire intellectuelle rĂ©examine la destinĂ©e de figures contestataires et oĂč les grandes rĂ©voltes paysannes, urbaines ou nobiliaires suscitent un net regain d’intĂ©rĂȘt, il convenait de rouvrir le dossier, sans nĂ©cessairement Ă©voquer l’anniversaire de la Jacquerie paysanne de 1358, ni l’actualitĂ© brĂ»lante du mouvement des « gilets jaunes ». C’est ce qu’a entrepris le XLIXe CongrĂšs de la SociĂ©tĂ© des historiens mĂ©diĂ©vistes de l’Enseignement supĂ©rieur public, rĂ©uni Ă  Rennes en 2018. Les Ă©tudes rassemblĂ©es dans ce volume explorent ainsi tour Ă  tour la maniĂšre dont les sociĂ©tĂ©s latines, byzantines ou musulmanes du Moyen Âge ont dit et dĂ©fini les contestations, les motifs variĂ©s qui animaient dissidents ou rĂ©voltĂ©s, et les formes que prit la remise en cause de l’ordre Ă©tabli, avant de s’interroger sur la fin des contestations et leurs effets par-delĂ  leur dĂ©nouement souvent tragique et leur mĂ©moire dissonante
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