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    Enquêtes françaises sur la sériciculture chinoise et leur influence, fin XVIIIe-fin XIXe siècles

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    Les échanges entre la France et la Chine au siècle des Lumières ont attiré l’attention de nombreux historiens modernes. Néanmoins, l’influence chinoise sur la sériciculture française au XVIIIe siècle a été négligée tant par l’historiographie française que chinoise. Le savoir chinois séricicole avait pourtant alimenté la recherche française sur la sériciculture pendant cette période décisive. Dans la présente étude, nous reconstituerons cette histoire de la circulation des techniques séricicoles qui se fit d’abord de la Chine vers l’Europe pour revenir à la Chine avec des « retouches » européennes, toujours sur l’initiative des Français. La première et la seconde partie se concentrent sur les efforts français à la recherche des techniques chinoises, ce qui mena à la création de « l’école française de sériciculture » au cours de la première moitié du XIXe siècle. L’affaiblissement de la Chine après les guerres de l’opium et, en Europe, l’épidémie des maladies des vers à soie marquèrent un tournant. Suite aux succès rencontrés en France dans la lutte contre ces fléaux, des hommes d’affaires occidentaux voulurent imposer leurs techniques modernes dans la sériciculture chinoise. Cela ne se fit pas sans difficulté et s’inscrivit dans un contexte complexe de l’histoire chinoise et de ses relations délicates avec les puissances occidentales et japonaise de la fin du XIXe siècle.Exchanges between France and China during the Age of the Enlightenment have attracted considerable attention from historians, but, hitherto, the Chinese influence on French sericulture during the eighteenth century, is a question which has been tackled neither by French nor by Chinese historiography. But Chinese know-how in the field of silk production nonetheless had considerable influence on French sericiculture du-ring this decisive period. In this present study we reconsider the history of the circulation of silk production techniques, moving first of all from China to Europe but later coming back to China with some European ‘improvements’, always at the instigation of the French. The first and second parts of the article concentrate on the efforts of the French to understand Chinese techniques, leading to the creation of a ‘French school of sericiculture’ during the first half of the nineteenth century. The weakening of China after the Opium wars, and, in France, the epidemics affecting silk worms, marked a turning point. Following French successes in treating the contagious diseases, Western businessmen tried to introduce modern techniques to Chinese silk production. These efforts were not always crowned with success and are to be understood in a complex context of Chinese domestic history and the country’s delicate relations with European and Japanese powers at the end of the nineteenth century

    Lynda S. Bell, One Industry, Two Chinas. Silk Filatures and Peasant-Family Production in Wuxi County, 1865-1937, Stanford University press, 1999

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    Mau Chuan-Hui. Lynda S. Bell, One Industry, Two Chinas. Silk Filatures and Peasant-Family Production in Wuxi County, 1865-1937, Stanford University press, 1999. In: Études chinoises, vol. 21, n°1-2, Printemps-Automne 2002. pp. 306-308

    Le développement en France des techniques du tirage de la soie à travers une étude des brevets d’invention déposés entre 1791 et 1860

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    La soie est constituée de fibroïne (la soie proprement dite) entourée de grès (substance adhésive) qui a deux particularités essentielles, à savoir qu’elle est partiellement soluble dans l’eau chaude et que ses résidus adhèrent. C’est grâce à cela que le tirage de la soie est possible. Le principe de cette opération consiste à dissoudre partiellement, dans de l’eau chaude, le grès pour pouvoir dévider la soie des cocons. À l’aide des résidus de grès, les brins de soie peuvent s’agglutiner les..

    L'introduction en Chine des techniques européennes de l'industrie de la soie, de la guerre de l'Opium au début du XXe siècle

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    Mau Chuan-Hui : The introduction of the European silk techniques to China from the Opium War to the beginning of the 20th Century. After the first Opium War and the signature of the Nankin Treaty, China began to open its doors to Western Powers. The successive signing of other treaties caused a big change in Chinese political and economic circumstances, and brought out the evolution of Chinese thinking. This synthesis study aims to analyze the consequences of the introduction of European silk techniques and the reasons that induced the Chinese to adopt them. Why were the Chinese no longer proud of their traditional industry and how instead did they adopt European techniques and equipments ? This article is divided into three parts : I) from the first Opium War (1840) to the end of the second Opium War (1 860), period during which exports of the Chinese raw silk to Europe were intensified ; II) from 1 86 1 to the eve of the Sino-Japanese War (1 894) : the establishment of spinning mills in China by Westerners and Chinese ; III) from 1 894 to the end of the Qing dynasty in 1 9 1 1 : the Chineses' spontaneous research to adopt the European sericultural techniques and the Jacquard loom.À la suite de la première guerre de l'Opium et la signature du traité de Nankin, la Chine commence à s'ouvrir aux puissances occidentales. La signature successive d'autres traités cause en Chine un changement de circonstances politiques et économiques qui provoque l'évolution de la pensée chinoise. Cette étude de synthèse tente d'analyser les conséquences de l'introduction des techniques européennes de la soie et les causes qui poussèrent les Chinois à les adopter. Pourquoi les Chinois abandonnèrent-ils la fierté de leur industrie traditionnelle et comment adoptèrent-ils des techniques et des équipements européens ? Cet article se présente en trois phases : I) de la première guerre de l'Opium (1 840) à la fin de la seconde guerre de l'Opium (1 860), période où s'intensifient les exportations de soie grège chinoise vers l'Europe ; II) de 1 861 à la veille de la guerre sino-japonaise (1 894) : l'implantation des filatures mécaniques par les occidentaux et les Chinois ; III) de 1 894 à la chute de la dynastie des Qing en 1911 : les recherches spontanées des Chinois pour introduire des techniques séricicoles et le métier mécanique.Mau Chuan-Hui. L'introduction en Chine des techniques européennes de l'industrie de la soie, de la guerre de l'Opium au début du XXe siècle. In: Études chinoises, vol. 20, n°1-2, Printemps-Automne 2001. pp. 201-237

    Lynda S. Bell, One Industry, Two Chinas. Silk Filatures and Peasant-Family Production in Wuxi County, 1865-1937, Stanford University press, 1999

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    Mau Chuan-Hui. Lynda S. Bell, One Industry, Two Chinas. Silk Filatures and Peasant-Family Production in Wuxi County, 1865-1937, Stanford University press, 1999. In: Études chinoises, vol. 21, n°1-2, Printemps-Automne 2002. pp. 306-308

    Mises en récit d’innovations

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    L’enjeu du dossier est de cerner les liens qui unissent le récit à l’innovation. L’innovation comme le récit ont le vent en poupe, la première car elle apparaît comme une réponse aux grands défis contemporains, le second car il serait la solution à de nombreux problèmes de communication et permettrait de toucher plus directement un public, de le convaincre et de l’impliquer. Sans surprise, ils font l’objet d’une abondante littérature en sciences humaines et sociales, dans le champ de l’économie, de la gestion, des sciences de la communication ou des sciences politiques. L’objectif du dossier est de décrire et comprendre ces liens, leurs fonctions et d’en saisir la variété et la richesse
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