5 research outputs found

    Gjirokastra, un pays fertile en mythes de pierre

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    Peu de gens connaissent la ville de Gjirokastra autrement que par l’Ɠuvre de KadarĂ©. Pour ceux-lĂ , Gjirokastra est la ville de pierre, un peu comme VĂ©rone est la ville de l’amour fatal : un endroit dont on n’a gardĂ©, au fil de la lecture, qu’un sentiment mitigĂ©, mĂȘlĂ© de fiction exotique. La ville rĂ©elle a de quoi fasciner. BĂątie sur sept collines pierreuses, elle est elle-mĂȘme construite toute de pierre : les pavĂ©s, les enceintes, les murs et mĂȘme les toits sont de pierre, se superposant et s..

    Les vérités d'Albert Camus

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    Jeune, Camus disait : "ce qui compte, c'est d'ĂȘtre vrai, et cela comprend tout". Adulte, la vĂ©ritĂ© est devenue le principe unifiant de sa vie et de son Ɠuvre, le centre d'oĂč tout part et oĂč tout revient. Le fil des vĂ©ritĂ©s permet justement de se maintenir au centre du phĂ©nomĂšne camusien et de redĂ©finir son Ɠuvre ainsi que sa personnalitĂ© en fonction de ce critĂšre essentiel. L'ouvrage comprend quinze chapitres, regroupĂ©s en cinq sections : 1) VĂ©ritĂ©s premiĂšres, oĂč Camus est prĂ©sentĂ© dans son environnement intime, au fur et Ă  mesure que se crĂ©ent en lui les mythes familiers et que s'inscrivent dans son Ɠuvre les symboles algĂ©riens, maternels, paternels, reflĂ©tant sur la totalitĂ© des Ă©crits une sensibilitĂ© et une vision du monde particuliĂšres ; 2) VĂ©ritĂ©s mĂ©taphysiques, section qui s'attaque au cycle de l'absurde : Le Mythe de Sisyphe ou l'absurde comme notion ; l'Etranger ou l'absurde incarnĂ© en des personnages et des situations rĂ©vĂ©latrices ; Caligula et Le Malentendu, ou l'absurde comme action brute aux proportions spectaculaires. Chez l'Ă©crivain Camus, l'absurde est aussi une question de style, de coloriage ; 3) VĂ©ritĂ©s historiques, section consacrĂ©e aux Ɠuvres de la rĂ©volte : L'Homme rĂ©voltĂ© ou la dĂ©finition de la rĂ©volte en ses Ă©tapes successives ; Les Justes et L'Etat de siĂšge, oĂč la rĂ©volte culmine la mort. Le jeu subtil sur la polysĂ©mie du mythe de PromĂ©thĂ©e fait en sorte que ce cycle regorge de vĂ©ritĂ© situĂ©es aux limites de la contradiction ; 4) VĂ©ritĂ©s mytiques, section oĂč l'art de crĂ©er des mythes chez Camus est Ă©tudiĂ© en comparaison avec les formes mythiques anciennes. Comment un rĂ©cit rĂ©aliste devient un chef-d'Ɠuvre de fiction, et comment le mythe, s'incrustant dans le quotidien, mime le rĂ©el en profondeur et en diversitĂ©, La Peste nous en fait la rĂ©vĂ©lation ; 5) VĂ©ritĂ©s de l'art, section qui propose une approche esthĂ©tique de l'Ɠuvre : Camus Ă©tait avant tout un artiste du langage et on essai de dĂ©couvrir quels procĂ©dĂ©s lui ont permis de devenir l'Ă©crivain de rĂ©fĂ©rence qu'on connaĂźt.The very important thing for Camus was the research of verity, so well as the verity became the unifying principale of his both life and work, the center where everything turned around. The verities of Albert Camus reveal, in fact, what is substantive in the life of this autor, what is consistent in his thought and what is relevant in his art. This thread of verities permits just to keep at the center of camusian phenomenon and to redefine his work as well as his personality in the function of this essential criterion. This thesis consists in fifteen chapters, regrouped in five sections : original, metaphysical, hisorical, mythical and artistic verities : the analysis concerns the integral Camus's work : essays, fictions, theatre, in order to give an account as equitable as possible on the manner he uses to think, to write and to play. The subtle management of the polysemy of antic, biblical or original myths and parabolas, like Sisyphus, Prometheus, the Stranger, the Plague, the Fall, results in verities situated within the limits of contradiction : The Plague, for instance, is the example on how a realistic chronicle becomes a masterpiece of fiction and how the myth, encrusted in the everyday routine, reproduces and almost replaces the reality in its very depths and diversities dimensions. Before all, Camus was an artist of the language and our first preoccupation was to elucidate by which methods and especially by which techniques and proceedings of style him becomes the writer of reference that we know.RENNES2-BU Centrale (352382101) / SudocSudocFranceF

    Energetic cost of running and heat balance in a large bird, the rhea.

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    Lorsque, au dĂ©but des annĂ©es 1980, avant la chute du rideau de fer, les romans de KadarĂ© commencĂšrent d’ĂȘtre traduits et connus en France, puis en Europe et ailleurs, ils fascinaient certes, mais ils ne satisfaisaient vraiment personne sur le plan de l’idĂ©ologie. Car il y avait dans ces textes trop de marxisme et trop de nationalisme pour que leur auteur ne soit pas suspectĂ©, Ă  droite, d’ĂȘtre le produit du communisme albanais, en clair, de ne pas ĂȘtre un authentique dissident, et il y avait en mĂȘme temps en eux trop d’archaĂŻsme, pas assez de rĂ©alisme socialiste pour que, Ă  gauche, les nostalgiques de l’utopie albanaise ne se sentent pas trahis par lui. Or, depuis 1990, l’hypothĂšque n’a pas Ă©tĂ© levĂ©e. Au contraire, c’est un vĂ©ritable procĂšs qui a Ă©tĂ© peu Ă  peu instruit : les soupçons Ă©trangers rencontraient les soupçons albanais, et rĂ©ciproquement. L’auteur Ă©tait sommĂ© de se justifier d’ĂȘtre toujours vivant et d’avoir pu publier. L’homme et son Ɠuvre Ă©taient suspectĂ©s d’ambiguĂŻtĂ©, de dĂ©faut de clartĂ© : trop d’ombre. Or, prĂ©cisĂ©ment, ce qui caractĂ©rise l’écriture de KadarĂ©, c’est qu’il ne cherche pas le centre, la pleine lumiĂšre, mais explore les zones d’ombre et de brouillard. Pour cela, son choix est d’ĂȘtre en permanence Ă  la frontiĂšre..
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