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    Un modèle théorique pour éclairer des histoires d’engagement dans la vulgarisation

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    International audienceEn France, la vulgarisation est inscrite dans les missions des établissements publics scientifiques et techniques. Elle est également une mission du métier de chercheur. Et pourtant, certains vulgarisent et d'autres non. Pourquoi ? Quelles sont les raisons invoquées par les uns ou les autres ; quels sont les contextes, incitations, barrières, croyances ou histoires qui peuvent expliquer qu'un chercheur s'engage ou non dans la vulgarisation ? Nous nous intéressons particulièrement aux facteurs qui pourraient influencer l'engagement de doctorants dans cette pratique de communication. Pour cela, nous utilisons une théorie phare de la psychologie sociale : la théorie du comportement planifié. Sériant plusieurs facteurs, cette théorie offre un classement hiérarchique des influences de l'intention de s'engager. Elle se base sur un questionnaire fermé (utilisant principalement des notations sur échelles), analysé par une procédure statistique. Dans cet article, nous proposons de présenter notre utilisation de cette théorie. Au-delà de la prévision offerte par le processus, nous nous servons de ses résultats pour mieux diagnostiquer des comportements au cas par cas. Il s'agit d'une utilisation qualitative d'une démarche quantitative. Nos analyses contribuent également à aiguiser notre façon d'interviewer des jeunes chercheurs s'engageant ou non dans des pratiques de vulgarisation scientifique

    Congrès international d'entomologie

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    L’engagement des chercheurs dans la vulgarisation scientifique

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    International audienceQuelle attitude ont les chercheurs vis-à-vis de la vulgarisation scientifique ? Voilà une question que tout médiateur scientifique est amené à se poser. Elle intéresse aussi les gouvernements et les grandes institutions scientifiques qui incitent les chercheurs à communiquer auprès du grand public et cherchent des solutions pour améliorer cette communication.Nous avons recherché des études et des enquêtes qui, depuis 1992, auraient proposé des diagnostics sur l’attitude, l’intérêt et surtout l’engagement des chercheurs dans cette pratique de vulgarisation. Notre propos s’articulera autour d’une étude clé, publiée en 2007 par Ellen Poliakoff et Thomas L Webb qui s’intitule : « What Factors Predict Scientific Intention to Participate in Public Engagement of Science Activities ? »1. Cette étude tord le cou à quelques croyances concernant les obstacles qui contraindraient les chercheurs dans leur supposée volonté de vulgariser. Pour mieux comprendre ce que disent les chercheurs, nous avons regroupé des résultats issus d’enquêtes menées par des chercheurs ou bien commandées par des organismes tels que « The Wellcome Trust » en 2000 ou la Royal Society en 2006 au Royaume-Uni. Nous proposerons de comparer les résultats de ces enquêtes basées sur des déclarations avec les mesures faites par Poliakoff & Webb. Les différences que nous mettrons à jour nous inviterons à proposer un point de vue sur les intérêts et les limites des enquêtes globales. Elles sont justement trop généralistes et présupposent une certaine attitude trop désireuse des chercheurs de faire de la vulgarisation. Pour appuyer notre propos nous ferons un petit détour par une enquête plus spécifique, menée au Japon en 2011 sur l’attitude de scientifiques envers le dialogue avec le public. Étude qui révèle de grandes réticences de la part des chercheurs.Ces études proposent des préconisations pour mieux inciter les chercheurs à vulgariser. Notre objectif est de mieux comprendre les déclarations des chercheurs. Ainsi nous pourrons reconsidérer les préconisations classiques de ces études, relativiser leur efficacité ou impuissance, faire connaître certaines idées et proposer notre point de vue pour mieux impliquer les chercheurs dans la vulgarisation
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