23 research outputs found
Prisonniers de guerre "indigènes": visages oubliés de la France occupée
International audienceLa 4ème de couv. indique : "Cette nouvelle édition, actualisée suite aux récentes découvertes sur le massacre de Thiaroye, donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'Etat, durant l'Occupation, mais aussi par la suite, vis-à -vis de ses propres soldats. Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l'armée française sont faits prisonniers. Tandis que les métropolitains partent pour l'Allemagne, les prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des frontstalags répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont internés dans vingt-deux frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts singuliers tant avec l'occupant qu'avec la population locale qui les réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. Lorsqu'en janvier 1943 le gouvernement de Vichy accepte de remplacer les sentinelles allemandes par des cadres français, ils se sentent trahis. A la Libération, certains ont attendu très longtemps d'être rapatriés, tandis que le premier contingent arrivé en Afrique occidentale française a été massacré le 1er décembre 1944, à la caserne de Thiaroye, pour avoir osé réclamer les soldes de captivité. L'Etat français a fait croire à une rébellion armée pour camoufler l'ignominie et nie, encore aujourd'hui, les faits. Seuls l'exhumation des corps, le procès en révision, la réhabilitation de ces combattants et de justes réparations mettraient un terme à ce mensonge d'Etat. Il fallait révéler cette histoire occultée qui donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'Etat français, durant l'Occupation, mais aussi par la suite...
Prisonniers de guerre "indigènes": visages oubliés de la France occupée
International audienceLa 4ème de couv. indique : "Cette nouvelle édition, actualisée suite aux récentes découvertes sur le massacre de Thiaroye, donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'Etat, durant l'Occupation, mais aussi par la suite, vis-à -vis de ses propres soldats. Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l'armée française sont faits prisonniers. Tandis que les métropolitains partent pour l'Allemagne, les prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des frontstalags répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont internés dans vingt-deux frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts singuliers tant avec l'occupant qu'avec la population locale qui les réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. Lorsqu'en janvier 1943 le gouvernement de Vichy accepte de remplacer les sentinelles allemandes par des cadres français, ils se sentent trahis. A la Libération, certains ont attendu très longtemps d'être rapatriés, tandis que le premier contingent arrivé en Afrique occidentale française a été massacré le 1er décembre 1944, à la caserne de Thiaroye, pour avoir osé réclamer les soldes de captivité. L'Etat français a fait croire à une rébellion armée pour camoufler l'ignominie et nie, encore aujourd'hui, les faits. Seuls l'exhumation des corps, le procès en révision, la réhabilitation de ces combattants et de justes réparations mettraient un terme à ce mensonge d'Etat. Il fallait révéler cette histoire occultée qui donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'Etat français, durant l'Occupation, mais aussi par la suite...
L'action sociale coloniale en Afrique occidentale française du front populaire à la loi-cadre (1936-1956): mythes et réalités
National audienc
Les prisonniers de guerre coloniaux durant l'Occupation en France
Après la défaite de 1940 , près de 70 000 prisonniers coloniaux de toutes origines sont détenus dans des Frontstalags en France. A partir de 1943, le IIIe Reich a besoin de tous ses soldats sur le front de l'Est et exige de Vichy que des soldats métropolitains gardent leurs propres troupes ; une situation aussi absurde qu'infamante que des officiers et sous-officiers accepteront pourtant. Dans le même temps, d'autres Français habitant à , proximité des camps organiseront des filières d'évasion pour ces soldats coloniaux. Solidarité des uns, compromissions honteuses des autres... la situation singulière des prisonniers coloniaux illustre parfaitement l'extraordinaire dualité de la période.Mabon Armelle. Les prisonniers de guerre coloniaux durant l'Occupation en France. In: Hommes et Migrations, n°1228, Novembre-décembre 2000. L'héritage colonial, un trou de mémoire. pp. 15-28
L'action sociale coloniale en Afrique occidentale française du front populaire à la loi-cadre (1936-1956): mythes et réalités
National audienc
Prisonniers de guerre indigènes : visages oubliés de la France occupée
ill., couv. ill. 24 cm. Bibliogr. p. 283-289. Notes bibliogr. Filmogr. p. 289-290. Webliogr. p. 290. Index.International audienc
La tragédie de Thiaroye, symbole du déni d'égalité
La répression de la rébellion de la caserne de Thiaroye, au Sénégal le Ier décembre 1944, fit au moins 35 morts parmi les "mutinés", anciens prisonniers de guerre qui réclamaient le versement des compensations promises par l'administration française. Mais ce n'est pas tant la revendication de quelques milliers de francs que la puissance coloniale choisit de mater ce jour-là , mais bien les aspirations à l'égalité et à la liberté qui commençaient à émerger après la guerre.Mabon Armelle. La tragédie de Thiaroye, symbole du déni d'égalité. In: Hommes et Migrations, n°1235, Janvier-février 2002. Flux et reflux. pp. 86-95
Prisonniers de guerre indigènes : visages oubliés de la France occupée
ill., couv. ill. 24 cm. Bibliogr. p. 283-289. Notes bibliogr. Filmogr. p. 289-290. Webliogr. p. 290. Index.International audienc
Discours et réalités de la politique d'action sociale coloniale en Afrique occidentale française: 1930-1958
National audienc