2 research outputs found
L’apport du prick test dans la determination de l’etiologie des urticaires dans le service de dermatologie de l’hopital national de Niamey : A propos de 130 cas.
Il s’agit d’une étude rétrospective de 10 mois menée du 1er Novembre 2012 au 31 Aout 2013. Nous avons recensé 137 cas d’urticaires sur un total de 2288 patients reçus en consultation de dermato-vénérélogique soit une fréquence de 5,98%. Cent trente patients (130) avaient bénéficié du prick test dont 122 avaient présenté des tests positifs. L’âge des patients variait de 2 à 61 ans, avec une moyenne de 33,56 ans. La tranche d’âge de 21 à 50 était la plus représentée (66,16%). Le sex ratio F/H était de 1,88. L’urticaire était chronique dans 75,4% des cas ; l’atopie personnelle et/ou familiale était évoquée chez 67,69% de nos patients. Dix allergènes (10) étaient utilisés pour le test dont la réaction allergique était observée dans 93,84%. La fréquence de la réaction allergique pour chaque allergène était la suivante : Crevette 59,23% ; Blatte 59,23% ; Dermatophagoïde Pterisynus (DP) 50% ; Chat 47,69% ; Arachide 44,61% ; Chien 41,53% ; Dermatophagoïde Farinae (DF) 36,15%; OEuf 30% ; Pariétaire (pollen) 16,92% ; 5 graminer 14,61%. Quatorze patients(14) étaient sensibles à tous les allergènes testés ; cent seize (116) patients (89,23%) étaient sensibles à au moins un pneumallergène. Dix-sept (17) patients (13,07%) étaient sensibles à l’ensemble des pneumallergènes ; cent deux (102) patients (78.46%) étaient sensibles à au moins un trophallergène et vingt et huit (28) patients (21,53%) étaient sensibles à l’ensemble des trophallergènes testés. La conduite à tenir était l’éviction de l’allergène identifié dans la mesure du possible. L’évolution a été favorable dans tous les cas au bout de 28 jours de traitement.Mots clés : Urticaire, Prick-test, Allergie, Niamey, Niger
Etiologies des insuffisances surrenaliennes au Niger
Dans le but de contribuer à l’amélioration de la prise en charge de l’insuffisance surrénalienne à l’Hôpital national de Niamey, nous avons réalisé une enquête prospective de 12 mois portant sur les patients, de tout âge, admis pour une insuffisance surrénalienne dans le service de médecine interne de l’Hôpital National de Niamey. Au terme de notre enquête, nous avons colligés 31 cas d’insuffisance surrénalienne. Le sex ratio était de 0,069. L’âge moyen de survenue était de 39,1±9,6ans avec des extrêmes allant de 12 à 62 ans. Les principaux signes retrouvés étaient : l’asthénie (100%), les douleurs articulaires ou musculaires (83,9%), l’amaigrissement (67,7%) et l’anorexie (58,1%). Le dosage de la Cortisolémie de 8h était la clé du diagnostic et avait révélé un taux moyen de 54,01±54,16 nmol/l. Le taux moyen de l’ACTH plasmatique était de 47,38±42,33 pg/ml. Les troubles électrolytiques étaient présents dans 48,4% des cas. L’insuffisance corticotrope touchait 87,1% des patients et l’insuffisance surrénalienneprimaire (12,9%). L’hormonothérapie par l’hydrocortisone nous avait permis d’avoir une normalisation dans 64,5% des cas, et la guérison dans 6,5% des cas. Une insuffisance surrénale aiguë (ISA) était survenue dans 16,1% des cas. L’insuffisance surrénalienne est une pathologie assez rare. Le dosage de la Cortisolémie de 8h permet de poser le diagnostic le plus souvent. Une bonne prise en charge et une éducation thérapeutique permet une évolution favorable.
Mots clés : Insuffisance surrénalienne chronique, Cortisolémie de 8h, Insuffisance corticotrope, Niamey.
English Title: Etiologies of adrenal insufficiency in Niger
With objective to contribute to improving the management of adrenal insufficiency at the Niamey National Hospital, we have realized an 12-month prospective investigation of patients of all ages admitted for adrenal insufficiency in the Internal Medicine Department of the National Hospital of Niamey. At the end of our investigation, we collected 31 cases of adrenal insufficiency. The sex ratio was 0.069. The mean age of onset was 39.1 ± 9.6 years with extremes ranging from 12 to 62 years. The main signs found were: asthenia (100%), joint or muscle pain (83.9%), weight loss (67.7%) andanorexia (58.1%). The determination of 8-h cortisolemia was the key to the diagnosis and revealed an average rate of 54.01 ± 54.16 nmol / l. The mean plasma ACTH levelwas 47.38 ± 42.33 pg / ml. Electrolyte disorders were present in 48.4% of cases. Corticotropic insufficiency affected 87.1% of patients and primary adrenal insufficiency (12.9%). Hormonal therapy with hydrocortisone allowed us to have normalization in 64.5% of cases, and healing in 6.5% of cases. Acute adrenal insufficiency (ISA) occurred in 16.1% of cases. Adrenal insufficiency is a rather rare pathology. The determination of the cortisolemia of 8h makes it possible to pose the diagnosis most often. Good care and a therapeutic education allows a favorable evolution.
Keywords: Chronic adrenal insufficiency, Cortisol level, corticotropic insufficiency, Niamey