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Facteurs predictifs de mortalite par accident vasculaire cerebral (AVC) a la Clinique Neurologique du chu de Fann, Dakar - Senegal
Description Les AVC constituent un problème de santé publique avec une mortalité élevée. Objectif Identifier les facteurs prédictifs de mortalité par accidents vasculaires cérébraux à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective du 1er Janvier 2001 au 01 Novembre 2003 portant sur des patients avec AVC et ayant eu un examen tomodensitométrique cérébral. Les données sociodémographiques, les antécédents médicaux et chirurgicaux, les signes de gravité associés au tableau neurologique et le pronostic vital ont été collectés. Des analyses uni, bi et multivariées par la régression logistique multiple ont été effectuées. Résultats La population de patients (314) était composée de 56,1% de femmes avec une moyenne d’âge de 61,3 ans (±13,8), un délai moyen d’admission de 8,4 jours (±23,5). Les facteurs de risque d’AVC étaient dominés par l’HTA, l’antécédent d’AVC et le diabète. Les AVCI représentaient 60,2%. Un coma et une HTA étaient associés au tableau neurologique. Soixante dix huit (78) patients sont décédés soit un taux de létalité de 24,8%. Lors de l’analyse de régression logistique multivariée, seuls les antécédents d’AVC et l’existence de coma étaient associés de manière indépendante à la mortalité par AVC. Conclusion Ces résultats démontrent la nécessité d’une amélioration de la prise en charge des patients en unité de soins intensifs et la prévention des récidives d’AVC par une éducation sanitaire des malades.Mots-clés: accident vasculaire cérébral, mortalité, pronostic, Sénégal
Exposition à un risque d’infection rabique à l’unité de prévention du service de maladies infectieuses et tropicales du CHNU de Fann à Dakar: Caractéristiques et prise en charge thérapeutique
Objectif: Décrire les caractéristiques épidémiologiques et les modalités de prise en charge préventive des patients.
Résultats : Cent cinquante-deux (152) patients ont consulté suite à une exposition au risque d’infection rabique principalement à la suite d’une morsure par un chien (133cas/152). Aucun animal mordeur n’a été mis en observation. La majorité (90%) provenait de Dakar. L’âge médian était de 22 ans [1 - 90 ans] et les hommes étaient les plus touchés avec un sex ratio (H/F) de 1,8. Les blessures de catégorie II étaient les plus fréquentes (100 cas). Près de deux tiers des personnes exposées ont été prises en charge dans les 48 heures. La quasi-totalité des patients avaient bénéficié du protocole Zagreb mais environ 41% d’entre eux avaient abandonné leur prophylaxie post exposition (PPE) en cours de suivi, soit un taux de complétude de 59%.
Conclusion : Composante essentielle de la lutte contre la rage, la prophylaxie post exposition doit être améliorée par la sensibilisation et la collaboration avec les services vétérinaires. Tout ceci dans l’esprit du one health ou santé unique ainsi que l’amélioration de l’accessibilité financière des vaccins et des immunoglobulines antirabique
Paludisme grave à Aïoun: étude rétrospective à propos de 64 cas
En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d’hospitalisation en pratique pédiatrique courante.
Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d’Aïoun.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d’Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.
Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d’âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L’automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de mauvais pronostic étaient : l’âge, inférieur à cinq ans et l’existence de crises convulsives, d’un coma, d’un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.
Conclusion : L’amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d’équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates
Epilespie de l’enfant et de l’adolescent au Senegal
Introduction L’épilepsie constitue un problème de santé publique au Sénégal avec une prévalence de 8,3 à 14/1000. Elle concerne principalement les enfants. L’objectif de ce travail est d’étudier les aspects biographiques, phénotypiques et évolutifs de la maladie épileptique dans une cohorte d’enfants au Sénégal.Méthodologie Il s’agit d’une étude rétrospective de dossiers d’enfants épileptiques suivis régulièrement au CHU de FANN et à l’Hôpital d’Enfants Albert Royer, de Juillet 2003 à décembre 2010. Les critères d’inclusion étaient: épileptiques âgés de moins de 18 ans, régulièrement suivis depuis au moins 3 ans, ayant un traitement adapté, à dose efficace, avec une bonne observance thérapeutique.Résultats Nous avons colligé 522 enfants, âgés de 3 mois à 16 ans, avec un sex-ratio de 1,7 en faveur des garçons. L’épilepsie était idiopathique chez 57% des enfants et non idiopathique chez 43% des patients. Les facteurs étiologiques étaient dominés par la consanguinité parentale, les anomalies de la grossesse et de l’accouchement, les infections du système nerveux central. Dans le groupe des épilepsies idiopathiques la consanguinité parentale et l’épilepsie familiale étaient retrouvées respectivement chez 64 enfants (21,62%) et 20 enfants (6,75%). Neuf enfants (3%) présentaient un trouble du langage isolé, alors qu’un seul enfant (0,33%) avait un déficit cognitif global. Dans le groupe des épilepsies non idiopathiques, les signes associés à l’épilepsie étaient les troubles du langage (15,70%), du comportement (15%) et des déficits moteurs (10,32%). 22,41% des enfants scolarisés avaient des difficultés d’apprentissage menant parfois à des redoublements scolaires ou une exclusion.Conclusion La classification syndromique à l’épilepsie est nécessaire pour une bonne prévision pronostique et thérapeutique. Le caractère idiopathique ou non en est pour une grande place, corrélé le plus souvent à une épilepsie familial ou une consanguinité ou affection périnatal ou infectieuse du système nerveux central.Mots clés : Epilepsie, syndrome épileptique, Sénégal
Respiratory syncytial virus infection is associated with an altered innate immunity and a heightened pro-inflammatory response in the lungs of preterm lambs
<p>Abstract</p> <p>Introduction</p> <p>Factors explaining the greater susceptibility of preterm infants to severe lower respiratory infections with respiratory syncytial virus (RSV) remain poorly understood. Fetal/newborn lambs are increasingly appreciated as a model to study key elements of RSV infection in newborn infants due to similarities in lung alveolar development, immune response, and susceptibility to RSV. Previously, our laboratory demonstrated that preterm lambs had elevated viral antigen and developed more severe lesions compared to full-term lambs at seven days post-infection. Here, we compared the pathogenesis and immunological response to RSV infection in lungs of preterm and full-term lambs.</p> <p>Methods</p> <p>Lambs were delivered preterm by Caesarian section or full-term by natural birth, then inoculated with bovine RSV (bRSV) via the intratracheal route. Seven days post-infection, lungs were collected for evaluation of cytokine production, histopathology and cellular infiltration.</p> <p>Results</p> <p>Compared to full-term lambs, lungs of preterm lambs had a heightened pro-inflammatory response after infection, with significantly increased MCP-1, MIP-1α, IFN-γ, TNF-α and PD-L1 mRNA. RSV infection in the preterm lung was characterized by increased epithelial thickening and periodic acid-Schiff staining, indicative of glycogen retention. Nitric oxide levels were decreased in lungs of infected preterm lambs compared to full-term lambs, indicating alternative macrophage activation. Although infection induced significant neutrophil recruitment into the lungs of preterm lambs, neutrophils produced less myeloperoxidase than those of full-term lambs, suggesting decreased functional activation.</p> <p>Conclusions</p> <p>Taken together, our data suggest that increased RSV load and inadequate immune response may contribute to the enhanced disease severity observed in the lungs of preterm lambs.</p
Irradiated Male Tsetse from a 40-Year-Old Colony Are Still Competitive in a Riparian Forest in Burkina Faso
Background Tsetse flies are the cyclical vectors of African trypanosomosis that constitute a major constraint to development in Africa. Their control is an important component of the integrated management of these diseases, and among the techniques available, the sterile insect technique (SIT) is the sole that is efficient at low densities. The government of Burkina Faso has embarked on a tsetse eradication programme in the framework of the PATTEC, where SIT is an important component. The project plans to use flies from a Glossina palpalis gambiensis colony that has been maintained for about 40 years at the Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage en zone Subhumide (CIRDES). It was thus necessary to test the competitiveness of the sterile males originating from this colony. Methodology/Principal Findings During the period January-February 2010, 16,000 sterile male G. p. gambiensis were released along a tributary of the Mouhoun river. The study revealed that with a mean sterile to wild male ratio of 1.16 (s.d. 0.38), the abortion rate of the wild female flies was significantly higher than before (p = 0.026) and after (p = 0.019) the release period. The estimated competitiveness of the sterile males (Fried index) was 0.07 (s.d. 0.02), indicating that a sterile to wild male ratio of 14.4 would be necessary to obtain nearly complete induced sterility in the female population. The aggregation patterns of sterile and wild male flies were similar. The survival rate of the released sterile male flies was similar to that observed in 1983-1985 for the same colony. Conclusions/Significance We conclude that gamma sterilised male G. p. gambiensis derived from the CIRDES colony have a competitiveness that is comparable to their competitiveness obtained 35 years ago and can still be used for an area-wide integrated pest management campaign with a sterile insect component in Burkina Faso. (Résumé d'auteur
A discursive review of the textual use of ‘trapped’ in environmental migration studies: The conceptual birth and troubled teenage years of trapped populations
First mooted in 2011, the concept of Trapped Populations referring to people unable to move from environmentally high-risk areas broadened the study of human responses to environmental change. While a seemingly straightforward concept, the underlying discourses around the reasons for being ‘trapped’, and the language describing the concept have profound influences on the way in which policy and practice approaches the needs of populations at risk from environmental stresses and shocks. In this article, we apply a Critical Discourse Analysis to the academic literature on the subject to reveal some of the assumptions implicit within discussing ‘trapped’ populations. The analysis reveals a dominant school of thought that assisted migration, relocation, and resettlement in the face of climate change are potentially effective adaptation strategies along a gradient of migrant agency and governance
Antimicrobial consumption and resistance in adult hospital inpatients in 53 countries:results of an internet-based global point prevalence survey
Summary: Background: The Global Point Prevalence Survey (Global-PPS) established an international network of hospitals to measure antimicrobial prescribing and resistance worldwide. We aimed to assess antimicrobial prescribing and resistance in hospital inpatients. Methods: We used a standardised surveillance method to collect detailed data about antimicrobial prescribing and resistance from hospitals worldwide, which were grouped by UN region. The internet-based survey included all inpatients (adults, children, and neonates) receiving an antimicrobial who were on the ward at 0800 h on one specific day between January and September, 2015. Hospitals were classified as primary, secondary, tertiary (including infectious diseases hospitals), and paediatric hospitals. Five main ward types were defined: medical wards, surgical wards, intensive-care units, haematology oncology wards, and medical transplantation (bone marrow or solid transplants) wards. Data recorded included patient characteristics, antimicrobials received, diagnosis, therapeutic indication according to predefined lists, and markers of prescribing quality (eg, whether a stop or review date were recorded, and whether local prescribing guidelines existed and were adhered to). We report findings for adult inpatients. Findings: The Global-PPS for 2015 included adult data from 303 hospitals in 53 countries, including eight lower-middle-income and 17 upper-middle-income countries. 86 776 inpatients were admitted to 3315 adult wards, of whom 29 891 (34·4%) received at least one antimicrobial. 41 213 antimicrobial prescriptions were issued, of which 36 792 (89·3%) were antibacterial agents for systemic use. The top three antibiotics prescribed worldwide were penicillins with β-lactamase inhibitors, third-generation cephalosporins, and fluoroquinolones. Carbapenems were most frequently prescribed in Latin America and west and central Asia. Of patients who received at least one antimicrobial, 5926 (19·8%) received a targeted antibacterial treatment for systemic use, and 1769 (5·9%) received a treatment targeting at least one multidrug-resistant organism. The frequency of health-care-associated infections was highest in Latin America (1518 [11·9%]) and east and south Asia (5363 [10·1%]). Overall, the reason for treatment was recorded in 31 694 (76·9%) of antimicrobial prescriptions, and a stop or review date in 15 778 (38·3%). Local antibiotic guidelines were missing for 7050 (19·2%) of the 36 792 antibiotic prescriptions, and guideline compliance was 77·4%. Interpretation: The Global-PPS showed that worldwide surveillance can be accomplished with voluntary participation. It provided quantifiable measures to assess and compare the quantity and quality of antibiotic prescribing and resistance in hospital patients worldwide. These data will help to improve the quality of antibiotic prescribing through education and practice changes, particularly in low-income and middle-income countries that have no tools to monitor antibiotic prescribing in hospitals. Funding: bioMérieux
The effect of dose on the antimalarial efficacy of artemether-lumefantrine: a systematic review and pooled analysis of individual patient data
Background: Artemether-lumefantrine is the most widely used artemisinin-based combination therapy for malaria, although treatment failures occur in some regions. We investigated the effect of dosing strategy on efficacy in a pooled analysis from trials done in a wide range of malaria-endemic settings. Methods: We searched PubMed for clinical trials that enrolled and treated patients with artemether-lumefantrine and were published from 1960 to December, 2012. We merged individual patient data from these trials by use of standardised methods. The primary endpoint was the PCR-adjusted risk of Plasmodium falciparum recrudescence by day 28. Secondary endpoints consisted of the PCR-adjusted risk of P falciparum recurrence by day 42, PCR-unadjusted risk of P falciparum recurrence by day 42, early parasite clearance, and gametocyte carriage. Risk factors for PCR-adjusted recrudescence were identified using Cox's regression model with frailty shared across the study sites. Findings: We included 61 studies done between January, 1998, and December, 2012, and included 14 327 patients in our analyses. The PCR-adjusted therapeutic efficacy was 97·6% (95% CI 97·4-97·9) at day 28 and 96·0% (95·6-96·5) at day 42. After controlling for age and parasitaemia, patients prescribed a higher dose of artemether had a lower risk of having parasitaemia on day 1 (adjusted odds ratio [OR] 0·92, 95% CI 0·86-0·99 for every 1 mg/kg increase in daily artemether dose; p=0·024), but not on day 2 (p=0·69) or day 3 (0·087). In Asia, children weighing 10-15 kg who received a total lumefantrine dose less than 60 mg/kg had the lowest PCR-adjusted efficacy (91·7%, 95% CI 86·5-96·9). In Africa, the risk of treatment failure was greatest in malnourished children aged 1-3 years (PCR-adjusted efficacy 94·3%, 95% CI 92·3-96·3). A higher artemether dose was associated with a lower gametocyte presence within 14 days of treatment (adjusted OR 0·92, 95% CI 0·85-0·99; p=0·037 for every 1 mg/kg increase in total artemether dose). Interpretation: The recommended dose of artemether-lumefantrine provides reliable efficacy in most patients with uncomplicated malaria. However, therapeutic efficacy was lowest in young children from Asia and young underweight children from Africa; a higher dose regimen should be assessed in these groups. Funding: Bill and Melinda Gates Foundation
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