251 research outputs found

    Évaluation de la prévalence de la mammite subclinique chez les bovins laitiers dans la vallée de la Soummam (Bejaia, Algérie)

    Full text link
    peer reviewedL'élevage des vaches laitières en Algérie est actuellement confronté à de nombreux problèmes et contraintes causées par divers facteurs. L'origine principale de ces facteurs est la mauvaise gestion des ressources naturelles, techniques et humaines. Il s'agit de l'exploitation des terres agricoles, du potentiel hydrique, du potentiel fourrager, des races bovines, du nombre de bovins, de la gestion de l'exploitation, de la maîtrise de l'alimentation, du comportement reproductif et de l'état de santé des vaches. Il convient de noter que la mammite est le problème de santé le plus courant ayant l'impact économique le plus élevé dans l'élevage laitier. La présente étude a été réalisée pour étudier la prévalence des mammites subcliniques (MSC) chez les vaches laitières et l'effet du système d'élevage sur la prévalence de la MSC, ainsi que l'identification des souches bactériennes responsables de l'infection de la glande mammaire. Un total de 100 vaches laitières a été sélectionné au hasard dans 32 fermes de la wilaya de Bejaia (Algérie), précisément dans la région de la Soummam : de Tazmalt à El Kseur. La MSC a été dépisté par le California Mastitis Test (CMT). Des échantillons de lait ont été collectés aseptiquement sur les vaches positives au CMT et envoyés au laboratoire pour des tests microbiologiques supplémentaires. Les résultats ont montré que la prévalence du SCM était de 26 %. De plus, aucune différence significative dans la prévalence des MSC n'a été observée entre les systèmes intensifs et semi-intensifs (P>0,05). Le Staphylococcus aureus s'est avéré être l'espèce bactérienne la plus fréquemment associée à la MCS chez les vaches étudiées

    Biodiversité avicole dans les pays industrialisés et en développement : caractérisation et étude des performances de production de races gallines locales Exemple de la Belgique, de l’Algérie, du Vietnam et de la République démocratique du Congo

    Full text link
    Les ressources génétiques animales sont capitales pour le développement durable de la production de volaille. Néanmoins, une érosion graduelle et régulière des ressources génétiques touche les races disponibles à l'échelle mondiale. L’expansion des maladies et d’épidémies, de catastrophes naturelles, de conflits menaçant également ces ressources, soit par leur disparition directe ou indirecte suite à la dégradation du pâturage et de l’habitat de ces animaux.Les races de poules traditionnelles contribuent significativement à la production de viande et d’œufs. Les races indigènes représentent plus de 80 % de la population de volaille mondiale (Besbes, 2009). Cependant, la majorité de ces races n’ont pas été décrites et sont mal connues. Selon la FAO, environ 40 % des races aviaires ont un statut de risque inconnu (FAO, 2008). Ainsi, des efforts considérables sont nécessaires pour évaluer ces races.La gestion efficace des ressources génétiques animales en général et aviaire en particulier, nécessite une identification préalable des races concernées. Mais également, nécessite la connaissance de leurs effectifs (taille des populations), leur distribution géographique (leurs habitats) et, dans le cas où les moyens financiers le permettent, leur diversité génétique.Le travail qui suit constitue une caractérisation et une valorisation de la poule locale en Kabylie (Algérie), au nord du Vietnam, au Bas-Congo (République Démocratique de Congo) et des différentes variétés de la poule Ardennaise encore existantes en Belgique. Il s’agit de rappeler leurs origines (ou du moins d’évoquer des hypothèses possibles), leur patrimoine génétique visuel (morphologie), leurs performances zootechniques de chair et de ponte et de brosser le portrait des animaux actuels, celui de leurs éleveurs et de leur pratiques d’élevage.Première Partie : Evaluation de la situation actuelle d’une race de poule belge : Ardennaise1.Situation actuelle des races de poules belges (article de revue)La Belgique possède un très riche patrimoine génétique avicole. La poule, avec une quarantaine de races et plusieurs centaines de variétés, tient une place importante dans le bestiaire des races domestiques belges et européennes. Toutefois, ces races de poules traditionnelles figurent parmi les ressources génétiques animales les plus menacées du monde. En effet, seuls les effectifs de deux races belges dépassaient les 1.000 sujets (la Maline : 1.637 et le Barbu d’Anvers : 1.471) et plus de la moitié (52,63 %) des races abordées dans ce travail ne dépassaient guère les 100 sujets par race.Face à cette dégringolade des effectifs des races belges, une politique de conservation est plus que nécessaire et urgente.Trois étapes de réactions sont nécessaires pour la conservation des ressources génétiques avicoles belges : inventorier ces races, comprendre leur situation (histoire, évolution et situation actuelle) et enfin agir (sélection, cryoconservation, multiplication…).2.Caractérisation Morpho-biométrique de l’Ardennaise•1ère étude (2ème article original)Les animaux utilisés pour la caractérisation morpho-biométrique étaient tous adultes et provenaient des élevages de la société CoqArd et de 5 éleveurs amateurs. Au total, l’étude a porté sur 174 spécimens des huit variétés existantes, Bleu à camail doré (BCD : 18), Saumon bleu doré (BD : 14), Noir à camail argenté (NA : 42), Noir à camail doré (ND : 51), Noir à camail doré et poitrine liserée (NDL : 23), Saumon doré (SD : 12), Saumon argenté (SA : 16) ainsi que la Famennoise (FAM : 7) souvent considérée comme la variété blanche de l’Ardennaise.Les principaux caractères la race Ardennaise sont : une crête simple (r+p+), de texture plutôt fine, régulièrement dentelée avec 5 à 7 dentelures, de couleur rouge foncée, se détachant bien de la nuque chez les coqs, plus petite et pliée chez les poules, des barbillons et des oreillons rouges foncés, des becs moyens, courbés, principalement de couleur corne foncé, des yeux bruns foncés (br id+/M) avec des paupières noirâtres, un corps allongé, des ailes longues, bien serrées au corps, de longues faucilles, des cuisses minces, des pattes fines de couleur principalement foncée (i+ b+ Mo+ W+ id+/M). La variété blanche d’Ardennaise (la Famennoise) était la plus lourde (2.500 g) avec un poids significativement supérieur (p 0,05). Les coqs des variétés BCD, BD, ND et NDL pesaient en moyenne respectivement, après 12 semaines d’élevage, 1.194 g, 1.202 g, 1.188 g et 1.157 g. Chez les poules, le poids moyen enregistré à la même date variait de 845 g pour la variété BD à 941 g pour la variété NA. Les variétés BCD, NA, ND, NDL et SD qui présentaient des poids moyens plus ou moins proches (aucune différence significative, p > 0,05) et variant entre 907 à 941 g, étaient significativement (p 0,05) n’a été enregistrée entre les variétés BD et NDL et entre la NA et la SA chez les mâles, et entre les variétés ND, NDL, SA et SD. La différence du poids entre mâles et femelles était significative (p < 0,0001) dans toutes les souches et variétés. Le poulet label COPECHE est de loin le plus lourd (2.508 g pour les coqs et 2.040 g pour les femelles des poids significativement supérieurs à ceux des autres groupes génétiques (p < 0,0001), suivi par la Famennoise (2.052 g pour les mâles et 1.519 g pour les femelles), le COQARD (avec 1.619 et 1.305 g chez respectivement les mâles et les femelles et constituant ainsi des poids supérieurs (p < 0,001) aux différentes variétés colorées d’Ardennaise et du croisement FARD), le FARD (1.415 g pour les mâles et 1.141 g pour les femelles, significativement supérieurs aux autres groupes génétiques p < 0,05) et aux autres variétés d’Ardennaise, la BD (1090 g pour les mâles et 837 g pour les femelles), la NA (1.192 g pour les mâles et 988 g pour les femelles), la ND (1.227 g pour les mâles et 914 g pour les femelles), la NDL (1.105 g pour les mâles et 894 g pour les femelles), la SA (1.148 g pour les mâles et 902 g pour les femelles) et la SD (1.246 g pour les mâles et 915 g pour les femelles).•5ème étude (3ème article original)Cinquante neuf poussins de la race Famennoise (encore dite variété blanche) ont été élevés au Centre d’expérimentation de Malagne-la-Galloromaine (Rochefort). Un suivi hebdomadaire du poids des poulets a été enregistré jusqu'à l’âge de 15 semaines. L’indice de consommation (IC) a été calculé et la mortalité a été relevée à la fin de l’élevage.Les poulets ont présenté à 15 semaines d’âge un poids moyen de 2.191,91 ± 48,31 g et une mortalité de 15,25 %. L’indice de consommation à 15 semaines d’élevage était de 4,07. Les équations de Gompertz estimées pour la famennoise sont : Pour les mâles : Pour les femelles : 4.Performances de ponte de l’Ardennaise•1ère étude (1er article original)Le suivi de la ponte a concerné vingt-sept poules. Les poules ont été élevées au sol. La ponte a été enregistrée de la semaine de ponte 1 à la semaine 70. Chaque semaine, les œufs ont été récoltés et pesés (balance électronique, précision 0,01 g). Le poids moyen a été ensuite calculé en divisant le poids total des œufs pondus par le nombre d’œufs pondus chaque semaine. Les œufs anormaux (souillés, cassés, à la coquille fragile, sans coquille…) ont été éliminés.Le début de la ponte était en moyenne à l’âge de 175 jours. Elles avaient pondu en moyenne 186 œufs en 52 semaines et 237 œufs en 70 semaines de ponte. Le poids moyen des œufs durant les 70 semaines de ponte n’excédait pas 52 g.•2ème étude (2ème article original)Dans cette étude, le suivi de ponte avait concerné 20 poules élevées dans les mêmes conditions que la première étude. La ponte a été enregistrée de la semaine de ponte 1 à la semaine 52. La ponte a commencé à la 25e semaine d’âge. Le taux de ponte a varié de 9 % lors de la première semaine de ponte à 78 % à la 16e semaine de ponte. Le taux de ponte moyen calculé sur une période de 52 semaines était de 50 %. Chaque poule avait pondu en moyenne 184 œufs.Le poids moyen des œufs durant les 52 semaines de ponte était de 52 g.5.Qualité des œufs de l’Ardennaise •1ère étude (4ème article original)Des œufs frais de 4 races de poules : Ardennaise (1), Famennoise (2), Coqard (3) - croisement coq Ardennais avec une poule à croissance lente d’origine française - et IsaBrown (4) ont été étudiés. Les analyses ont été effectuées le lendemain de la ponte (sur des œufs d’un jour) au Laboratoire “Egg Quality and Incubation Research Group” de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL). L’âge des poules était de 56 semaines.La qualité externe et interne des œufs a été contrôlée. Après numérotation des œufs, des mesures ont été effectuées; il s’agit de l’indice de forme au poids des différents composants de l’œuf : rigidité dynamique, force maximale de rupture de la coquille et unités Haugh. Conjointement à la mesure des unités d’Haugh, le poids de la coquille (avec les membranes coquillières) a été déterminé puis le jaune a été séparé du blanc sur une surface en verre avant d’être pesés. L’Ardennaise s’est avérée être la meilleure race du point de vue de la qualité interne (proportion élevée du jaune : 0,62) et proche voire semblable aux autres races du point de vue de la qualité externe (solidité de la coquille : 34,41 N), alors que la Famennoise avait présenté une qualité de coquille semblable voire supérieure aux souches commerciales.•2ème étude (3ème article original)Cent et un œufs de poules Famennoise âgées de 52 semaines ont été analysés pour leur qualité. L’étude s’est réalisée en deux phases. La première s’est déroulée au Laboratoire de Technologie des denrées alimentaires de la Faculté de Médecine Vétérinaire (FMV) de l’Université de Liège (ULg).Une série de mesures (longueur et largeur des œufs, les poids des différents composant de l’œuf, l’épaisseur de la coquille et les pH du blanc et du jaune) ont été effectuées sur 80 œufs lors de ces premières études. La deuxième phase a été réalisée au Laboratoire “Egg Quality and Incubation Research Group” de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL). Vingt et un œufs avaient été analysés en suivant les mêmes mesures réalisées dans les premières études. Le poids moyen de l’œuf entier était de 55,43 ± 3,03 g. Le rapport Jaune : Blanc était de 0,51 ± 0,05 et la Fmax était de 36,03 ± 2,16 N.•3ème étude (5ème article original)Cette étude avait un double objectif : Le premier objectif concernait la comparaison du poids de l’œuf, de poids et des proportions de ses différents composants (blanc, jaune et coquille), de la fraîcheur (pH du blanc et du jaune), la forme (Indice de forme) et l’épaisseur de la coquille de trois races de poules (Ardennaise, Famennoise et de Lohmann).Le deuxième objectif était de comparer l’évolution de la fraîcheur des œufs des trois races lors de stockage.Les résultats de l’étude se sont avérés très intéressants. Même si les races locales belges avaient présenté des poids d’œufs entiers inférieurs à ceux de la souche commerciale Lhomann, leur proportion en jaune et donc en matière sèche est de loin supérieure. De plus, les œufs de la Famennoise peuvent être commercialisés directement, leur poids moyens correspond à la classe moyenne « moyens » (M : 53 à 63 g) de la réglementation européenne.Enfin, les œufs de l’Ardennaise et de la Famennoise se sont aussi bien conservés que ceux de la Lohmann.Deuxième Partie : Evaluation de la situation actuelle de la poule locale en Basse Kabylie (Algérie)1. Caractérisation des élevages avicoles traditionnels en Kabylie (6éme article original)L’enquête s’est exclusivement portée sur l’aviculture traditionnelle et n’a pas concerné les élevages semi-industriels ou industriels. L’étude a donc été réalisée dans 30 villages répartis dans 10 communes de basse Kabylie, dans le Nord (2), le Centre (2), le Sud (2), l’Est (2) et le l’Ouest (2). Trois villages par commune ont été choisis pour l’enquête sur base de l'éloignement suffisant pour limiter les échanges. Trois éleveurs par village ont été choisis et interviewés par le même enquêteur suivant un questionnaire rédigé en français et traduit oralement en kabyle si nécessaire. Les informations recueillies ont concerné l’éleveur, son élevage, le système d’élevage, l’utilisation et la commercialisation des produits d’élevage et les perspectives. Au total, 90 ménages ont été enquêtés.L’âge moyen des éleveurs interrogés était d’environ 52 ans (62 pour les femmes et 46 pour les hommes). Le niveau de scolarisation des personnes interviewées était faible avec un taux d’analphabétisme important. L’aviculture familiale est une activité principalement féminine en Kabylie. La prédominance des femmes a été observée dans notre enquête.L’aviculture n’est pas considérée comme une activité principale en Basse Kabylie. D’autres animaux principalement les ovins, lapins, caprins et bovins sont élevés. Les principales cultures pratiquées par les éleveurs enquêtés se résument à certaines céréales et légumes. La majorité des éleveurs interrogés possédaient des figuiers (87,78 %) et des oliviers (93,33 %) ; la basse Kabylie étant la première région productrice de l’huile d’olive en Algérie, d’ailleurs l’huile d’olive (Zith ouzemmour) est assez souvent appelée en Algérie, huile de Kabylie.2. Caractérisation Morpho-biométrique de l’Ardennaise (6ème et 7ème articles)Les mêmes méthodes utilisées pour la caractérisation de l’Ardennaise dans le 2ème article étaient reprises pour la caractérisation de la poule kabyle. Chez la poule de Basse Kabylie, le plumage est très varié ; les colorations les plus fréquentes sont le noir (17 %), le blanc (16 %), le doré (13 %) et l’argenté (11 %). La peau est blanche (44 %), rose (22 %), jaune (28 %) ou pigmentée noire (7 %). Les mêmes couleurs se retrouvent au niveau des pattes mais avec une fréquence beaucoup plus grande de jaune et de blanc, aussi bien chez les mâles que chez les femelles (blanc 40 % ; noir 7 % ; jaune 37 % et pigmenté noir 12 %). La crête simple et rouge est très fortement représentée. Les barbillons sont de la même coloration que les crêtes. Des variations très importantes ont été enregistrées pour les mensurations corporelles, les coefficients de variation allant de 7,5 % à 65,3 %. 3. Performance de croissance de la poule locale en Basse Kabylie •1ére étude (7ème article original)Les mêmes techniques d’élevages cités ci-dessus ont été utilisées dans cette étude. Cent quatre-vingt quatre sujets ont été pesés une fois par semaine pendant 20 semaines. A la fin de l’élevage une mortalité de 6,5 % et un indice de consommation de 7,86 ont été enregistrés. A 140 jours, l’élevage avait atteint un poids moyen de 1.567,8 ± 384,6 g, 1.865,1 ± 306,7 g pour les coqs et 1.361,7 ± 286,0 g pour les poules. Pour les mâles : Pour les femelles : •2ème étude (6ème article original)Sur les 160 œufs mis en incubation, 111 avaient éclos, conduisant à un taux d’éclosion de 69,37 %. A seize semaines d’âge, le poulet kabyle présentait un indice de consommation moyen de 4,97 et une mortalité de 11,71 %. A 16 semaines d’âge, les coqs avaient atteint un poids moyen de 1.603,98 ± 10,70 g, et les femelles 1.284,49 ± 9,49 g. 4. Performance de ponte de la poule locale en Basse Kabylie Des poussins issus d’œufs collectés chez des villageois lors de l’enquête réalisée par Moula et al. (2009) ont été installés en même temps dans une poussinière. A la 18ème semaine d’âge, les poulettes, au nombre de 60, ont été transférées dans un poulailler équipé de cages individuelles sur 3 étages. Chaque poule a été pesée à l’âge de son premier œuf à l’aide d’une balance électronique à 1 g de précision. L’âge correspondant est aussi enregistré. La ponte a été enregistrée quotidiennement pour chaque cage, pendant 52 semaines de ponte. Le taux de ponte cumulé pour les périodes 38 à 42 semaines et 56 à 60 semaines d’âge est enregistré. Une série de mesures a été réalisée sur les 3 premiers œufs pondus chaque semaine par chaque poule pour les deux périodes de ponte (38-42 et 56-60 semaines). Trente œufs ont été pesés et analysés pour chaque poule pour les deux périodes (Au total 1.500 oeufs étaient concernés par l’étude). Chaque œuf a été étudié dans les quelques heures qui suivent sa ponte. Après numérotation des œufs, des mesures ont été effectuées (longueur et largeur des œufs, les poids des différents composant de l’œuf, l’épaisseur de la coquille et les pH du blanc et du jaune). Après la prise du poids de l’œuf, la longueur et la largeur de l’œuf sont mesurées par un pied à coulisse électronique, afin de déterminer l’indice de forme de l’œuf, défini comme étant le rapport de la largeur sur la longueur de l’œuf multiplié par 100. L’œuf est ensuite cassé au niveau de l’équateur. L’épaisseur de la coquille a été mesurée à l’aide d’un micromètre sur trois fragments pris au niveau de l’équateur, lavé afin d’éliminer les restes d’albumen et séché pendant 24 h à l’air libre. Les poids du jaune et de la coquille ont également été mesurés, ce qui

    Elevage camelin en Algérie

    Full text link
    peer reviewedCamel breeding remains marginal in Algeria, but represents an invaluable animal resource for desert regions. The camel is one of the few domestic species that produces milk, meat, leather, wool, manure and work. The Algerian camel herd has experienced a significant increase in recent years, reaching a population of about 4165000 heads in 2019. This livestock is located in 17 Wilayates, including 8 Saharan and 9 Stepppiques. The main breeds raised in Algeria are: the Chaambi, Ouled Sidi Cheikh, Ait Khebbach, Steppe Camel, Saharaoui, Targui, Ajjer, Reguibi and Ftouh. The camel sector in Algeria is facing several constraints of sanitary, genetic, logistical and organizational nature. The management of land and common spaces, following the sedentarization of some breeders, is another difficulty that the sheep sector must face. Several favorable factors to the camel breeding in Algeria such as pedoclimatic diversity of the country, culture/religion, economic and genetic (diversity) can help to improve the Algerian red meat production. The objective of this paper is to present the current situation of camel farming in Algeria

    Effet des larves séchées de vers de farine (Tenebrio molitor) sur les performances de ponte, les paramètres de qualité des oeufs, le bien-être et la santé de poules pondeuses

    Full text link
    peer reviewedCes dernières années, des études sont menées sur l’utilisation des insectes dans l’alimentation des poules pondeuses, dont les vers de farine (Tenebrio molitor, TM), qui sont riches en protéines et possèdent un bon profil en acides aminés. Par conséquent, l'objectif de cette expérience était d’étudier l'effet d’incorporation des vers de farine dans le régime alimentaire de poules pondeuses sur leurs performances de ponte et les paramètres de qualité physique et chimique des oeufs. Un total de 18 pondeuses brunes Lohmann a été utilisé dans cette étude. Les poules étaient divisées en trois groupes. Les poules du groupe 1 ont été nourries avec un régime commercial standard (D1) ; le groupe 2 a reçu le même régime D1 avec un remplacement de 4% de larves séchées de Tenebrio molitor (TM) (D2) ; et le groupe 3 a reçu le même régime D1 avec un remplacement de 6% de TM (D3). L'alimentation et l'eau étaient fournis ad-libitum et les oeufs étaient collectés quotidiennement. Chaque semaine, les oeufs ont été physiques (longueur, largeur, poids, couleur du jaune, poids du jaune, poids de la coquille, poids de l'albumen et épaisseur de la coquille) et chimiques et chimiques (par exemple, le cholestérol). Le bien-être des poules a été réalisé par des échelles d’évaluation de la propreté des plumes des scores lésionnels des tarses et des pododermatites. L’état de santé des poules a été suivi pendant toute la durée de l’expérience. L'effet du régime alimentaire a été significatif (P=0,014) sur le poids du jaune d'oeuf et une tendance a été observée (p=0,056) sur la longueur des oeufs. L'alimentation a eu un effet significatif (p<0,0001) sur la couleur du jaune d'oeuf et sur le poids du jaune d'oeuf (p=0,017) avec une tendance de signification (p=0,064) sur l'épaisseur de la coquille. L'effet du régime sur le cholestérol du jaune d’œuf était différent après 4 semaines d’expérience (p=0,036). Le taux de ponte était similaire entre les 3 groupes alimentaires. Les scores du bien-être des poules des différents groupes étaient similaires. Aucune lésion n’a été observée et les plumes de l’ensemble des poules étaient propres

    Inventory of Beekeeping in the Algerian north (Tizi-ouzou and Bejaia)

    Full text link
    The objective of this study is to make an inventory of the honey production in the counties of Bejaia and Tizi-Ouzou in northeastern Algeria. To achieve this, a survey was carried out on 31 beekeepers (14 in Bejaia and 17 in Tizi-Ouzou). The survey shows a social, cultural and religious role for 61.29% of the beekeepers. The beekeeping is primarily held by men (93.55%). It is the basic source of income for 64.52% of the respondents. The average age of the beekeepers is 42.90years (Min-Max: 28-67 years, Median: 40.5 years). The main products of the hive are honey (100%), swarms (16.13%), royal jelly (9.68%) and propolis (9.68%). The average honey production per hive is 7.70kg (Min-Max: 0.4-15kg hives, Median: 10kg). The average number of hives per beekeeper is 42.20 hives (Min-Max: 3-300 hives, Median: 17.50 hives). The average selling price of one kg of honey is 4000.00 DA / kg (Min-Max: 2000-5000DA; Median: 4000DA). The phenotype of the bee reported by 74.19% of the surveys is of small size with a long body and dark pigmentation corresponding to the breed “Apis mellifera intermissa”. Two apiculturists described another phenotype corresponding to the “Apis mellifera major”. The factors behind the motivations for beekeeping are consumption of honey (100%), income generation (90.32%), hobby (58.06%) and conservation of biodiversity (22.58%). The multiple constraints associated with several diseases, notably Varroase (mentioned by 80.65% of beekeepers), cause difficulties for the breeders. Thus they cannot profit maximum from beekeeping. Other constraints which were reported are; forest fires (35.48%), wasps (32.26%), absence of beekeeping professionals or technicians (29.03%), harsh and cold winters with snow (19.35%), high density of hives in the region (16.13%) and uncontrolled spreading of pesticides and crop protection products at farms (12.90%). The economic situation of the Algerian beekeepers can be optimized by improving the production potential of the local bees

    Evaluation morphométrique des chevaux pur-sang Arabe en Algérie: mensurations corporelles et proposition d’équations barymétriques

    Full text link
    Cette étude vise à la caractérisation morphobiométrique des chevaux de course pur-sang arabe et à l’estimation d’équations barymétriques adaptées à cette race. La caractérisation a concerné 98 chevaux, dont 44 femelles et 54 mâles, tous âgés de trois ans et plus, auprès de 77 propriétaires-éleveurs dans 3 hippodromes d’Algérie (Zemmouri, Tiaret et Caroubier). Dix-neuf mensurations étaient relevées ainsi que le poids vif (PV). Le poids moyen est de 456,2 +/- 43,0 kg, variant de 335 kg à 545 kg. La sélection des variables à inclure dans les équations barymétriques a été réalisée à l’aide de la procédure stepwise du SAS. Quatre mensurations parmi les 19 réalisées ont été retenues pour la proposition d’équations d’estimation du poids vif des chevaux : le périmètre thoracique (PT), la hauteur à la croupe (HC), la longueur de l’encolure (LE) et le tour de l’encolure (TE). Ainsi, les équations proposées pour les mâles et pour les femelles sont respectivement de : PV= 7,024*PT - 787,119 (R²=0,99); PV=6,207*PT + 0,633*HC + 0,668*TE - 0,878*LE - 746,370 (R²=0,96). Les résultats de cette étude devraient permettre aux propriétaires-éleveurs et entraineurs de suivre aisément le poids de leurs chevaux. Ce suivi est nécessaire pour adapter l’activité et l’alimentation des chevaux et favoriser leur performance en course

    Egg and meat production performances of two varieties of the local Ardennaise poultry breed: silver black and golden black

    Full text link
    peer reviewedThe Ardennaise breed is emblematic of the Belgian poultry diversity. We compared two varieties of the breed, the golden black and the silver black. The comparison encompassed: (i) the morphology of adult birds, (ii) the growth, carcass characteristics and meat quality of broilers 22 weeks old, (iii) the laying rate during 52 weeks and the egg quality. Significant differences were observed in the size of mature males and females: body weight, diameter and length of the tarsus, size of the comb and wattles. The two varieties did not differ concerning the carcass and meat quality traits. The golden black has a higher laying rate and a higher yolk / albumen ratio, but lays lighter eggs. It could be interesting to complete this study by molecular markers analysis to evaluate the degree of genetic diversity between the two varieties

    Onset of puberty in Ouled Djellal rams

    Full text link
    peer reviewedThe aim of this study is to evaluate the body and testicular growth performances in Ouled Djellal rams from weaning until twelve months of age. It also contributes to the study of the onset of puberty in Ouled Djellal rams and to follow the subsequent evolution of their semen production. Weekly measurements of body weight, chest perimeter, scrotal circumference, testicular length and diameter, as well as the cauda-epididymis diameter of the gonads were conducted in ten rams, from weaning and until the onset of puberty. Semen collection was also performed in the same manner with an electroejaculator in order to define puberty. After the onset of puberty, observations were made fortnightly on body weight, chest perimeter, testis morphometry and the evolution of semen characteristics. Puberty settled at an average age of 228± 7 days with an average weight of 40.4 ± 1.2 kg. Highly significant correlations were observed between testicular measurements and those of the body. Similar significant correlations were also observed between testicular measurements (especially scrotal circumference) and semen characteristics after puberty

    Les ressources génétiques ovines en Algérie

    Full text link
    Avec un cheptel avoisinant les 19 millions de têtes, l'élevage ovin occupe une place importante en Algérie. Outre sa contribution de plus de 50 % dans la production nationale de viandes rouges et de 10 à 15% dans le produit intérieur brut agricole, l’élevage ovin joue un rôle socioculturel important. Il se pratique dans toutes les zones climatiques, depuis la côte méditerranéenne jusqu'aux oasis du grand Sahara. Cette diversité pédoclimatique du plus grand pays africain offre à l’Algérie une extraordinaire diversité de races ovines, avec huit races caractérisées par une rusticité remarquable, adaptées à leurs milieux respectifs. Avec 63% du cheptel ovin total, la race Ouled Djellal, aussi appelée la race Blanche, est la plus importante race ovine algérienne. Elle est exploitée principalement pour la production de viande. La race Berbère représentant un quart du cheptel ovin national, est considérée comme la plus ancienne race algérienne. Elle est menacée par les croisements non-contrôlés avec d’autres races pour l’amélioration de son potentiel productif. La troisième race ovine très importante est la Rmbi avec 11,1% du cheptel national, considérée comme la plus lourde race ovine en Algérie avec des poids avoisinants les 90 kg chez le bélier et 60kg chez la brebis. Les races Hamra, Barbarine, D'man, Sidahou et Tazegzawt représentent ensemble moins de 1% du cheptel ovin algérien. Le déclin de ces populations illustre l’érosion dramatique que subit cette richesse exceptionnelle, appelant à la mise en place d’un plan national de gestion et de conservation des ressources génétiques

    Main mineral contents in camel meat in Algeria

    Full text link
    L’objectif de l’étude était de déterminer les concentrations en minéraux et en oligoéléments de la viande de dromadaire en Algérie. Des échantillons de viande de 32 dromadaires ont été recueillis. Les dosages ont été réalisés par spectroscopie d’émission atomique. Les concentrations moyennes (± erreur type) en calcium et en phosphore ont été respectivement de 33,1 ± 6,1 et 655 ± 21,3 mg / 100 g. Les teneurs en oligoéléments ont été de 14 056 ± 831 μg / 100 g pour le zinc, 6100 ± 447 μg / 100 g pour le fer, et 1322 ± 43 μg / 100 g pour le cuivre. Le facteur race a eu un effet très significatif (p < 0,001) sur les teneurs en calcium et en sodium. Aucun effet significatif (p < 0,05) de l’âge n’a été observé sur les différents minéraux étudiés. La viande de dromadaire présente des teneurs en minéraux proches de celles des autres animaux de rente
    • …
    corecore