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    De la connaissance du bon usage de la contraception (apport de l'étude nationale Epilule 2003 auprès de 2802 patientes en médecine générale)

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    CONTEXTE. On dénombre 200 000 avortements par an en France et 23 % des Interruptions Volontaires de Grossesse surviennent chez des femmes utilisant une contraception orale. Les échecs de contraception peuvent être dus à une mauvaise utilisation par manque de connaissance. METHODES. Les 208 médecins du réseau ont interrogé 2802 patientes de 16 à 49 ans supposées représentatives de la population consultant en médecine générale. Les investigateurs ont répondu à un questionnaire sur leur pratique. RESULTATS. Trois femmes sur quatre s'estiment bien informées sur la contraception. Plus de la moitié des utilisatrices de contraception orale ont oublié une ou plusieurs pilules durant les 6 derniers mois, le risque d'oubli est 2 fois plus élevé chez les patientes dont la dernière prescription n'émane pas du médecin traitant ni du gynécologue traitant. Seules 43% des utilisatrices de pilules combinées savent que le retard maximum de prise de pilule est de 12 heures, 79% savent qu'il faut alors utiliser des préservatifs jusqu'à la fin de la plaquette et 74% savent que ces consignes figurent sur la notice. Deux tiers des femmes se déclarent mal informées sur la contraception orale d'urgence, 8,5 % savent que la "pilule du lendemain" peut être prise jusqu'à 72 heures et 61% savent qu'elle est disponible sans ordonnance. Un quart des utilisatrices de stérilet ne savent pas qu'un retard de règles doit faire réaliser un test de grossesse. Les médecins sont la première source d'information sur la contraception. CONCLUSION. Les lacunes des patientes doivent stimuler les médecins à diffuser une information systématique et en cas de défaut d'observance, à proposer un changement de méthode.NANCY1-SCD Medecine (545472101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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