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Variabilite et evolution des Poty et Tobamovirus chez le piment
* Resume seulementNational audienc
New sources of resistance to pepper veinal mottle virus in pepper breeding lines
International audienc
Variabilité naturelle des souches du virus Y de la pomme de terre dans les cultures de piment du sud-est de la France. Caractérisation et classification en pathotypes
Les populations du PVY existant en France méridionale présentent une importante variabilité. Il semble possible, grâce aux différents niveaux de résistance connus chez le piment, de classer les composants de la population de PVY de la région en 3 pathotypes hiérarchisés. Si les souches communes appartiennent au pathotype zéro PVY-0, le PVY-1 est virulent sur la variété de piment « Yolo Y », le PVY-1-2 est virulent sur les variétés « Yolo Y » et « Florida VR-2 ». D’autre part, une étroite homologie des propriétés sérologiques relie toutes les souches de PVY éprouvées alors qu’il y a absence de parenté (ID SDS) ou parenté très éloignée (IEM) entre PVY et d’autres potyvirus des Solanacées (TEV, PeMV, PVMV). L’étude de la multiplication du PVY par des méthodes biologique et sérologique (méthode ELISA avec l’immunsérum qui réagit avec les 3 pathotypes) indique que, chez les variétés résistantes, le virus reste localisé sans phénomène nécrotique dans les organes inoculés où sa multiplication semble insuffisante pour se généraliser. Les populations de PVY récoltées sur piment, tomate et chez les hôtes spontanés (Portulaca oleracea, Solanum nigrum, S. dulcamara et Senecio vulgaris) appartiennent, dans leur grande majorité, au pathotype zéro, nécrogène sur les variétés « Bastidon » et « Doux des Landes ». Cependant, un certain nombre d’isolats révèle aussi, notamment après un temps de multiplication prolongé sur les variétés résistantes, les pathotypes évolués 1 et 1-2. Ces derniers sont en revanche les plus nombreux dans plusieurs régions inter-tropicales. Enfin, sont discutées les conséquences de l’important potentiel de variabilité du PVY sur les stratégies de création et d’utilisation des variétés résistantes.The potato virus Y (PVY) population existing naturally in South-Eastern France is rather complex. Based on the response of pepper genotypes with different levels of resistance, it was possible to classify the population into the following 3 pathotypes : Pathotype-zero, (PVY-O) : strains infecting ’Bastidon’ and related varieties. Pathotype-1, (PVY-1) : strains infecting ’Bastidon’, ’Yolo Y’ and related varieties. Pathotype-2, (PVY-1-2) : strains infecting the above varieties, ’Florida VR-2’ and related varieties. The different strains of the different pathotypes showed a very close serological relationship with the type strain To-72. However they either showed no relationship (ID-SDS) or were only distantly related (IEM) to other potyviruses, i.e. TEV, PeMV and PVMV. Biological and serological (ELISA) studies on the multiplication of the different pathotypes in the different resistant varieties showed that the virus could not be detected beyond the inoculated organs. Virus multiplication was not sufficient to become systemic. Populations collected over the last 6 years from peppers, tomatoes and weeds (Solanum nigrum, S. dulcamara, Portulaca oleracea and Senecio vulgaris) mainly belonged to the zero-pathotype and were severely necrotic on local varieties like ’Bastidon’, ’Doux des Landes’. However, some isolates were a composite of one or more of the "evolved" pathotypes : i.e. : PVY-1 and PVY-1-2. The preexistence of such strain complexes was revealed only after repeated and successive inoculations to resistant pepper varieties, or after a long latency period in the same varieties. Evolved strains were relatively more dominant in tropical and semitropical countries than in our region. The impact of these results on the strategy for creating resistant varieties is discussed
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