29 research outputs found

    Monothéismes et Modernités; Compte rendu d'un colloque international organisé à Carthage, Tunis, 2/4 novembre 1995

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    Cette veille du IIIe millénaire, marquée par le "retour au religieux", de sursaut de radicalismes et de repli identitaire dans un contexte de mondialisation, invite, selon les organisateurs de ce colloque, à réfléchir au pluriel sur les fondements de ces croyances, leur évolution théologique et socio_culturelle. Cette rencontre se présente comme une approche comparative et critique en termes de sciences humaines sur la question des monothéismes. Un regard posé par des laïques à travers un cadre historique et anthropologique. Entreprise par une dynamique équipe d'intellectuels tunisiens aidée par une fondation allemande, cette rencontre a réuni 80 chercheurs, orateurs ou auditeurs. L'objectif poursuivi par ce colloque est de repenser le couple monothéisme/modernité. L'examen de l'état actuel des monothéismes est lié aux questionnements sur la modernité; on a pensé que celle_ci allait les sortir de l'histoire. Or on constate que le christianisme et le judaïsme ont relativement réussi à lui résister, mais la cohabitation de l'islam avec la modernité pose encore des problèmes. En réalité, tous les monothéismes connaissent aujourd'hui, sous diverses formes, un rejet de la modernité. A tel point qu'il est légitime de s'interroger : la modernité s'est_elle développée contre les monothéismes? Y a_t_il une seule ou plusieurs modernités? La modernité (particulièrement en terre d'islam) découle_t_elle nécessairement d'un mouvement d'occidentalisation? Le retour aux monothéismes observé actuellement signifie_t_il la fin de la modernité? Le colloque propose de fournir une réponse (nécessairement partielle) à ces questions à partir de 16 communications regroupées en trois axes analytiques. Le compte rendu développe essentiellement le dernier de ces axes, d'ordre socio_politique, lequel comporte également trois exposés sur la Turquie: (1) Herméneutique des monothéismes et des modernités; (2) Psychanalyse des monothéismes et des modernités; (3) Politique des monothéismes et des modernités. Transformations religieuses et sociétés en changement

    Islam et laïcité; Compte rendu par d'un colloque international à l'Université de Galatasaray, Istanbul, 22/24 septembre 1994

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    Le colloque « Islam et Laïcité » a été co_organisé par l'Equipe de Recherches interdisciplinaires sur les Sociétés méditerranéennes musulmanes non_arabes (ERISM) de l'Institut national des Langues et Civilisations orientales (Paris) et l'Institut français d'Etudes anatoliennes (IFEA) d'Istanbul. La rencontre s'articulait autour d'une trentaine de communications réparties en cinq ateliers: (1) Réflexions sur la laïcité, les relations Etat/religion dans les pays de l'Europe occidentale; (2) Islam et la laïcité dans les Balkans; (3) Que reste_il de la laïcité kémaliste en Turquie? Retour de l'islam/maintien de la laïcité; (4) Islam face aux Etats, résistances islamiques. La redynamisation de la religion dans les pays musulmans issus de l'ancienne Union soviétique; (5) L'immigration et de l'interculturalité, les Musulmans de France face à la laïcité française. Dans sa présentation de la rencontre, Michel Bozdemir (ERISM) a précisé que les premières expériences laïcistes du monde musulman ont eu lieu en marge du centre arabe. Deux modèles laïques ont dominé l'islam périphérique: le marxisme et le kémalisme. A l'heure où le modèle soviétique s'est écroulé et où le modèle kémaliste donne des signes d'essoufflement, la laïcité divise profondément les sociétés musulmanes. Est_il impossible d'envisager un consensus entre les tenants de l'islam et ceux de la laïcité? L'islam peut_il apporter des réponses cohérentes aux problèmes des sociétés complexes nés de changements sociaux rapides appelant de plus en plus à une séparation du spirituel et du profane? Le colloque avait pour but de contribuer à une approche comparative et pluridisciplinaire d'un thème sensible

    Islam et laïcité; Compte rendu par d'un colloque international à l'Université de Galatasaray, Istanbul, 22/24 septembre 1994

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    Le colloque « Islam et Laïcité » a été co_organisé par l'Equipe de Recherches interdisciplinaires sur les Sociétés méditerranéennes musulmanes non_arabes (ERISM) de l'Institut national des Langues et Civilisations orientales (Paris) et l'Institut français d'Etudes anatoliennes (IFEA) d'Istanbul. La rencontre s'articulait autour d'une trentaine de communications réparties en cinq ateliers: (1) Réflexions sur la laïcité, les relations Etat/religion dans les pays de l'Europe occidentale; (2) Islam et la laïcité dans les Balkans; (3) Que reste_il de la laïcité kémaliste en Turquie? Retour de l'islam/maintien de la laïcité; (4) Islam face aux Etats, résistances islamiques. La redynamisation de la religion dans les pays musulmans issus de l'ancienne Union soviétique; (5) L'immigration et de l'interculturalité, les Musulmans de France face à la laïcité française. Dans sa présentation de la rencontre, Michel Bozdemir (ERISM) a précisé que les premières expériences laïcistes du monde musulman ont eu lieu en marge du centre arabe. Deux modèles laïques ont dominé l'islam périphérique: le marxisme et le kémalisme. A l'heure où le modèle soviétique s'est écroulé et où le modèle kémaliste donne des signes d'essoufflement, la laïcité divise profondément les sociétés musulmanes. Est_il impossible d'envisager un consensus entre les tenants de l'islam et ceux de la laïcité? L'islam peut_il apporter des réponses cohérentes aux problèmes des sociétés complexes nés de changements sociaux rapides appelant de plus en plus à une séparation du spirituel et du profane? Le colloque avait pour but de contribuer à une approche comparative et pluridisciplinaire d'un thème sensible

    De la pathologie au traitement : la gestion municipale de l'islam en Belgique

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    La Belgique passe pour être le pays européen le plus avancé en matière de reconnaissance officielle du culte islamique. L'objectif de cette contribution est de montrer, au départ du traitement municipal de l'islam, que cette reconnaissance est, au contraire, lacunaire. Dès les années 1970, des municipalités, confrontées à une présence de musulmans sur leur territoire, ont dû faire face à un vide politico-légal laissé par l'Etat belge en prenant des décisions parfois arbitraires dans des matières qui n'avaient pas encore de dispositions légales. Certains politiciens municipaux ont même fait de l'islamophobie un cheval de bataille électoral. Ils sont parvenus, jusqu'aux années 1990, à influencer les orientations gouvernementales en matière d'immigration (musulmane) et de reconnaissance officielle du culte islamique. Depuis, un nouveau modèle relationnel se met en place. Il se caractérise par une relative bienveillance des autorités locales et par un début de collaboration pour la reconnaissance de la liberté de culte des musulmans. Des facteurs politiques et sociaux, comme l'apparition d'un électorat et de mandataires publics musulmans, ainsi que l'arrivée d'une nouvelle génération de dirigeants d'associations islamiques, semblent présider à une telle normalisation. Afin de fournir une illustration empirique à cette transformation des mentalités municipales, trois sites d'observation sont comparés : Anvers, Gand et Schaerbeek. Ces municipalités mettent aujourd'hui en place une certaine reconnaissance de l'islam et des musulmans. Mais celle-ci est dictée par des considérations politiques locales. Le culte islamique et la présence musulmane connaissent une instrumentalisation politique même lorsqu'ils sont en passe de s'intégrer dans le paysage sociopolitique. Au-delà des différences linguistiques (néerlandophone et francophone) et des spécificités des régions du pays, il est donc possible de démontrer que la présence de l'islam et des musulmans est gérée au niveau local au « cas par cas », par des politiques pragmatiques, voire opportunistes dans certaines situations

    De la pathologie au traitement : la gestion municipale de l'islam en Belgique

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    La Belgique passe pour être le pays européen le plus avancé en matière de reconnaissance officielle du culte islamique. L'objectif de cette contribution est de montrer, au départ du traitement municipal de l'islam, que cette reconnaissance est, au contraire, lacunaire. Dès les années 1970, des municipalités, confrontées à une présence de musulmans sur leur territoire, ont dû faire face à un vide politico-légal laissé par l'Etat belge en prenant des décisions parfois arbitraires dans des matières qui n'avaient pas encore de dispositions légales. Certains politiciens municipaux ont même fait de l'islamophobie un cheval de bataille électoral. Ils sont parvenus, jusqu'aux années 1990, à influencer les orientations gouvernementales en matière d'immigration (musulmane) et de reconnaissance officielle du culte islamique. Depuis, un nouveau modèle relationnel se met en place. Il se caractérise par une relative bienveillance des autorités locales et par un début de collaboration pour la reconnaissance de la liberté de culte des musulmans. Des facteurs politiques et sociaux, comme l'apparition d'un électorat et de mandataires publics musulmans, ainsi que l'arrivée d'une nouvelle génération de dirigeants d'associations islamiques, semblent présider à une telle normalisation. Afin de fournir une illustration empirique à cette transformation des mentalités municipales, trois sites d'observation sont comparés : Anvers, Gand et Schaerbeek. Ces municipalités mettent aujourd'hui en place une certaine reconnaissance de l'islam et des musulmans. Mais celle-ci est dictée par des considérations politiques locales. Le culte islamique et la présence musulmane connaissent une instrumentalisation politique même lorsqu'ils sont en passe de s'intégrer dans le paysage sociopolitique. Au-delà des différences linguistiques (néerlandophone et francophone) et des spécificités des régions du pays, il est donc possible de démontrer que la présence de l'islam et des musulmans est gérée au niveau local au « cas par cas », par des politiques pragmatiques, voire opportunistes dans certaines situations

    L'immigration en Belgique : un regard synthétique

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    «Nous risquons de subir le même sort que l'Empire romain, qui fut englouti par les Barbares... Ce sont les Marocains, les Turcs, les Yougoslaves, les peuples de l'Islam... Ce sont des gens qui viennent de très loin, ils n'ont rien de commun avec notre civilisation... Nous devons d'urgence faire quelque chose.» Ces propos tenus par le précédent ministre beige de l'Intérieur montrent qu'en Belgique aussi, l'immigration est devenue un enjeu politique important. Ce survol du décor belge de l'immigration souligne — à partir des domaines tels que les politiques d'Etat, les apports économiques et démographiques des immigrants et les problèmes quotidiens qu'ils doivent surmonter — les différences et les ressemblances de la Belgique et de la France.Manço Altay A., Manço Ural. L'immigration en Belgique : un regard synthétique. In: Hommes et Migrations, n°1137, novembre 1990. D'Europe et d'ailleurs. pp. 21-27

    Turcs d'Europe : de l'image tronquée à la complexité d'une réalité sociale immigrée

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    De nombreux a priori négatifs affectent encore la population turque immigrée en Europe , plus connue pour sa propension au repli communautaire que pour son dynamisme en affaires. Or si les difficultés scolaires et professionnelles de cette population sont bien réelles, si la culture d'origine reste très présente, si les organisations turques, souvent islamiques , attirent aussi bien les hommes que les femmes et les jeunes, on constate qu'attachement à la tradition ou au groupe et intégration individuelle ne sont pas contradictoires. Car la communauté permet aussi une intégration valorisante à la société d'accueil particulièrement dans un contexte social et économique peu favorable.Manço Ural. Turcs d'Europe : de l'image tronquée à la complexité d'une réalité sociale immigrée. In: Hommes et Migrations, n°1226, Juillet-août 2000. Au miroir du sport. pp. 76-87

    Identifications religieuses de jeunes Schaerbeekois issus de l’immigration

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    1. Problématique sociale globale et réalités identitaires locales Aujourd’hui, certains semblent chercher plus volontiers qu’auparavant à se rattacher à un groupe communautaire. Ils revendiquent explicitement leur choix personnel et conscient d’avoir une affiliation ethnique, religieuse, linguistique ou mémorielle, comme si une sorte d’injonction paradoxale d’« être soi » leur imposait un ressourcement dans un groupe ethnoreligieusement connoté afin d’exister en tant qu’individus (Bénichou, 2..
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