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    «La relation de limitation et d’exception dans le français d’aujourd’hui : excepté, sauf et hormis comme pivots d’une relation algébrique »

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    L’analyse des emplois prépositionnels et des emplois conjonctifs d’ “excepté”, de “sauf” et d’ “hormis” permet d’envisager les trois prépositions/conjonctions comme le pivot d’un binôme, comme la plaque tournante d’une structure bipolaire. Placées au milieu du binôme, ces prépositions sont forcées par leur sémantisme originaire dûment métaphorisé de jouer le rôle de marqueurs d’inconséquence systématique entre l’élément se trouvant à leur gauche et celui qui se trouve à leur droite. L’opposition qui surgit entre les deux éléments n’est donc pas une incompatibilité naturelle, intrinsèque, mais extrinsèque, induite. Dans la plupart des cas (emplois limitatifs), cette opposition prend la forme d’un rapport entre une « classe » et le « membre (soustrait) de la classe », ou bien entre un « tout » et une « partie » ; dans d’autres (emplois exceptifs), cette opposition se manifeste au contraire comme une attaque de front portée par un « tout » à un autre « tout ». De plus, l’inconséquence induite mise en place par la préposition/conjonction paraît, en principe, tout à fait insurmontable. Dans l’assertion « les écureuils vivent partout, sauf en Australie » (que l’on peut expliciter par « Les écureuils vivent partout, sauf [qu’ils ne vivent pas] en Australie »), la préposition semble en effet capable d’impliquer le prédicat principal avec signe inverti, et de bâtir sur une telle implication une sorte de sous énoncé qui, à la rigueur, est totalement inconséquent avec celui qui le précède (si « les écureuils ne vivent pas en Australie », le fait qu’ils « vivent partout » est faux). Néanmoins, l’analyse montre qu’alors que certaines de ces oppositions peuvent enfin être dépassées, d’autres ne le peuvent pas. C’est, respectivement, le cas des relations limitatives et des relations exceptives. La relation limitative, impliquant le rapport « tout » - « partie », permet de résoudre le conflit dans les termes d’une somme algébrique entre deux sous énoncés pourvus de différent poids informatif et de signe contraire. Les valeurs numériques des termes de la somme étant déséquilibrées, le résultat est toujours autre que zéro. La relation exceptive, au contraire, qui n’implique pas le rapport « tout » - « partie », n’est pas capable de résoudre le conflit entre deux sous énoncés pourvus du même poids informatif et en même temps de signe contraire : les valeurs numériques des termes de la somme étant symétriques et égales, le résultat sera toujours équivalent à zéro

    Effect of alirocumab on mortality after acute coronary syndromes. An analysis of the ODYSSEY OUTCOMES randomized clinical trial

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    Background: Previous trials of PCSK9 (proprotein convertase subtilisin-kexin type 9) inhibitors demonstrated reductions in major adverse cardiovascular events, but not death. We assessed the effects of alirocumab on death after index acute coronary syndrome. Methods: ODYSSEY OUTCOMES (Evaluation of Cardiovascular Outcomes After an Acute Coronary Syndrome During Treatment With Alirocumab) was a double-blind, randomized comparison of alirocumab or placebo in 18 924 patients who had an ACS 1 to 12 months previously and elevated atherogenic lipoproteins despite intensive statin therapy. Alirocumab dose was blindly titrated to target achieved low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C) between 25 and 50 mg/dL. We examined the effects of treatment on all-cause death and its components, cardiovascular and noncardiovascular death, with log-rank testing. Joint semiparametric models tested associations between nonfatal cardiovascular events and cardiovascular or noncardiovascular death. Results: Median follow-up was 2.8 years. Death occurred in 334 (3.5%) and 392 (4.1%) patients, respectively, in the alirocumab and placebo groups (hazard ratio [HR], 0.85; 95% CI, 0.73 to 0.98; P=0.03, nominal P value). This resulted from nonsignificantly fewer cardiovascular (240 [2.5%] vs 271 [2.9%]; HR, 0.88; 95% CI, 0.74 to 1.05; P=0.15) and noncardiovascular (94 [1.0%] vs 121 [1.3%]; HR, 0.77; 95% CI, 0.59 to 1.01; P=0.06) deaths with alirocumab. In a prespecified analysis of 8242 patients eligible for ≥3 years follow-up, alirocumab reduced death (HR, 0.78; 95% CI, 0.65 to 0.94; P=0.01). Patients with nonfatal cardiovascular events were at increased risk for cardiovascular and noncardiovascular deaths (P<0.0001 for the associations). Alirocumab reduced total nonfatal cardiovascular events (P<0.001) and thereby may have attenuated the number of cardiovascular and noncardiovascular deaths. A post hoc analysis found that, compared to patients with lower LDL-C, patients with baseline LDL-C ≥100 mg/dL (2.59 mmol/L) had a greater absolute risk of death and a larger mortality benefit from alirocumab (HR, 0.71; 95% CI, 0.56 to 0.90; Pinteraction=0.007). In the alirocumab group, all-cause death declined wit h achieved LDL-C at 4 months of treatment, to a level of approximately 30 mg/dL (adjusted P=0.017 for linear trend). Conclusions: Alirocumab added to intensive statin therapy has the potential to reduce death after acute coronary syndrome, particularly if treatment is maintained for ≥3 years, if baseline LDL-C is ≥100 mg/dL, or if achieved LDL-C is low. Clinical Trial Registration: URL: https://www.clinicaltrials.gov. Unique identifier: NCT01663402
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