A propos des Lycopodiales de la r\ue9gion malgache

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Esp\ue8ce et combinaison nouvelles de Foug\ue8res des Mascareignes

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Eug\ue8ne Poilane 1888-1964

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Une S\ue9laginelle nouvelle du Cameroun

Volume: 3Start Page: 353End Page: 35

Deux foug\ue8res nouvelles des Mascareignes : Ochropteris bosseri Tard. et Blotiella cadetii Tard

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Quelques g\ue9n\ue9ralit\ue9s sur les spores de Foug\ue8res

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Marattiaceae, Ophioglossaceae, Hymenophyllaceae, Cyatheaceae

Marattiaceae Plantes terrestres, à rhizome dressé, ou horizontal. Préfoliation circinnée. Pétioles possédant à la base un renflement charnu et des prolongements en forme de stipules. Limbe penné, rarement digité. Sporanges formant des sores linéaires, ou ovales, ou circulaires, libres ou soudés en synanges, sessiles, sans anneau (ou possédant un anneau rudimentaire), s\u27ouvrant par une fente verticale. Spores tétraédriques ou bilatérales. Prothalle vert, à mycorhizes. Environ 200 espèces. Tropiques des deux hémisphères. Ophioglossaceae Plantes terrestres ou épiphytes. Rhizome dressé, court, quelquefois bulbeux, nu ou portant des touffes de poils articulés. Une ou plusieurs frondes, les fertiles formées d\u27un pétiole commun, d\u27un limbe entier ou disséqué, et d\u27un épi fertile. Sporanges sessiles, marginaux, en deux rangées, très courts, sans anneau, à parois formées de plusieurs rangées de cellules. Environ 90 espèces répandues dans le monde entier; 2 genres à Madagascar. Hymenophyllaceae Petites plantes, terrestres ou épiphytes, à rhizome rampant, jamais écailleux, nu, ou portant des poils, à système radiculaire peu développé. Frondes uniformes, rarement dimorphes, généralement de texture très mince, souvent translucides, entières ou diversement pennées, à segments ultimes uninerves. Pas d\u27écailles mais parfois des poils. Sores terminaux sur les nervures, enfoncés dans le limbe ou exserts. Indusie cylindrique ou campanulée, ou bilabiée. Réceptacle cylindrique, capité ou en forme de massue, ou filiforme, inclus ou exsert, portant des sporanges sessiles a anneau oblique, s\u27ouvrant par une fente latérale. Spores tétraédriques. Environ 650 espèces, surtout tropicales ; quelques espèces en Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud tempérée. Cyatheaceae Fougères arborescentes formées d\u27un tronc couvert au sommet d écailles ou de poils, et portant les cicatrices, souvent de forme caractéristique, des frondes tombées. Frondes en couronne, pennées. Pétiole souvent murique ou spinescent, plus ou moins densément écailleux, portant parfois des pennes adventives de forme plus ou moins différentes des suivantes ou « aphlébies ». Nervures libres simples ou bifurquées. Sores supérieurs dorsaux sur les nervures, arrondis, portant une indusie plus ou moins complète, entourant souvent le sore au début, ou partielle, ou même absente entourant souvent le sore au début, ou partielle, ou merae absente. Sporanges à anneau complet, oblique, souvent mêlé de paraphyses et s\u27ouvrant latéralement. Plus de 800 espèces, surtout tropicales.</p

Polypodiaceae (s.lat.) (Dennstaedtiaceae à Aspidiaceae)

Polypodiaceae (sensu lato) II n\u27est plus possible, actuellement, de maintenir l\u27ancienne famille des Polypodiacées comme on la concevait autrefois. Ce magma informe et polyphylétique a, en effet, été scindé depuis quelques années en un certain nombre de familles parfaitement valables, mais sur les limites desquelles les auteurs ne sont pas encore tout a fait d\u27accord. CHING a donné, en 1940 (Sunyatsenia, V, 201), un système moderne de classification. HOLTTUM (Journ. Linn. Soc, Bot., LIII (1946), 23-86), COPELAND (Genera Filicum , 1947, puis ALSTON (Taxon, V (1956), 23), ont introduit dans ce système des éléments provenant de l\u27étude anatomique et palynologique des Fougères, et modifie les conceptions de Ching, en prenant comme base les travaux de CHRISTENSEN (Manual of Pteridology, 1938). Nous avons adopté ici, en gros, les familles telles qu\u27Holttum les a conçues et exposées dans son récent ouvrage Ferns of Malaya (1954), mais avec les modifications apportées par Alston dans Taxon, à cette différence près que nous maintenons la famille des Pteridaceae. La morphologie des spores, qu\u27Alston prend comme première « entrée » dans sa clé, ne nous semble pas être un caractère suffisant pour ce rôle, certaines sous-familles, et même certains genres (Pteridioideae, Lindsayoideae, etc..) possédant à la fois des spores tétraédriques et bilatérales. Nous avons du reste étudié les spores de presque toutes les espèces malgaches. Pour compléter l\u27étude des Ptéridophytes de Madagascar, dont le début a paru en 1901 et 1902 dans cette flore, nous donnons ici un essai de clef des familles de Filicales composant autrefois les « Polypodiacées ». Ce fascicule contiendra seulement les familles 51 à 510 incluse.</p