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    La conférence expérimentale sommeil et travail à horaires atypiques : une mise en situation inédite de 5h à 13h

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    International audienceObjectifLes mĂ©decins du sommeil connaissent depuis longtemps les effets dĂ©lĂ©tĂšres du manque de sommeil en relation notamment avec le travail Ă  horaires atypiques. En mai 2012 la Haute AutoritĂ© de santĂ© a recommandĂ© d‘informer les travailleurs et le CHSCT sur l’ensemble des risques identifiĂ©s. Cela a permis au Laboratoire du Sommeil en collaboration avec l’École des Mines d’Albi et la SociĂ©tĂ© de mĂ©decine du travail Midi-PyrĂ©nĂ©es d’initier une expĂ©rience innovante. Le but Ă©tant de placer l’assistance dans la situation de privation de sommeil d’un poste du matin pour sensibiliser les managers et les acteurs de prĂ©vention en entreprises (APE) aux consĂ©quences du manque de sommeil sur la santĂ© physique, mentale et sur la pĂ©nibilitĂ©. Nous avons Ă©laborĂ© des questionnaires d’évaluation soumis aux participants pendant les confĂ©rences et les siestes.MĂ©thodesTreize confĂ©rences de spĂ©cialistes du sommeil, mĂ©decins du travail, psychologue, chef d’entreprise, sportif de haut niveau, enseignant-chercheur. Tout au long de la confĂ©rence, les participants rĂ©pondent, par boĂźtiers Ă©lectroniques interactifs, Ă  30 questions et tests de vigilance. Six ateliers sieste d’1 h sont organisĂ©s Ă  partir de 6 h 30. Une pause repas Ă  9 h avec prĂ©sentation de matĂ©riels de traitement des apnĂ©es du sommeil. Nous proposons dans cet article une analyse des rĂ©ponses entre siesteurs/non-siesteurs (S/NS).RĂ©sultatsCent soixante-douze participants (70 % de femmes) : managers 15 %, APE 67 %. Vingt-deux pour cent se sont levĂ©s avant 3 h, 89 % ont dormi moins de 6 h, 28 % ont un score d’Epworth > 10. PrĂšs de 38 % font des journĂ©es de plus de 17 h, 23 % somnolent au volant, 34 % ronflent, 39 % ne font jamais la sieste, par manque de temps pour 49 %. Enfin, 42 % des participants ont ressenti une baisse de leur vigilance entre 7 et 9 h. Parmi les 49 candidats S, 37 % ont eu l’impression d’avoir dormi et 70 % d’avoir fait le vide. AprĂšs la pause, seulement 10 % des S ont ressenti une baisse de vigilance contre 30 % des NS (Chi2 = 13,52, p = 0,035).ConclusionNeuf participants sur 10 pensent que cette confĂ©rence contribuera Ă  modifier leur pratique professionnelle. L’atelier sieste a eu un effet positif sur la vigilance. Dossier complet et vidĂ©o sur http://eric.mullens.free.fr

    MĂ©canismes d'action du rituximab dans les lymphomes folliculaires (implication du module mTOR)

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    AIX-MARSEILLE2-BU MĂ©d/Odontol. (130552103) / SudocSudocFranceF
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