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Eliciting Utility for (Non)Expected Utility Preferences Using Invariance Transformations
This paper presents a methodology to determine the preferences of an individual facing risk in the framework of (non)-expected utility theory. When individual preference satisfies a given invariance property, his utility function is solution of a functional equation associated to a specific transformation. Conversely, there exist transformations characterizing any given utility function and its invariance property. More precisely, invariance with respect to two transformations uniquely determines the individual utility function. We provide examples of such transformations for CARA or CRRA utility, but also with any other utility specification and discuss the example of DARA and IRRA specifications.Utility theory; risk aversion, elicitation of preferences.
Analyse législative et administrative des réformes fiscales au Mali
En 1997, lâAgence canadienne de dĂ©veloppement international (ci-aprĂšs ACDI) a retenu les services dâune sociĂ©tĂ© en gestion, CRC SOGEMA, afin de rĂ©aliser une rĂ©forme fiscale au Mali. Il sâagit en fait du Projet dâappui Ă la mobilisation des recettes intĂ©rieures (ci-aprĂšs PAMORI). Dâune durĂ©e prĂ©vue de cinq ans, le projet devait se terminer initialement en dĂ©cembre 2002. Toutefois, Ă la suite des recommandations dâune mission dâĂ©valuation rĂ©alisĂ©e en 2001, il a Ă©tĂ© prolongĂ© de trois ans. La finalitĂ© du PAMORI Ă©tait de contribuer Ă augmenter de façon durable la capacitĂ© endogĂšne de lâĂtat malien Ă satisfaire les besoins de base de sa population et Ă rĂ©duire la pauvretĂ© de son pays. Le moyen envisagĂ© pour ce faire Ă©tait dâaugmenter de maniĂšre soutenable les recettes intĂ©rieures du Mali. Ă cet Ă©gard, lâun des principaux axes du PAMORI visait Ă optimiser la fiscalitĂ© du pays par rapport au potentiel fiscal de lâĂ©conomie malienne. Il Ă©tait donc envisagĂ© de proposer une rĂ©forme devant permettre de mieux mobiliser les recettes intĂ©rieures que lâĂ©conomie peut gĂ©nĂ©rer de façon durable. Les membres du projet canadien ont rĂ©alisĂ© diffĂ©rents travaux dans le cadre dâune vaste rĂ©forme non seulement de la fiscalitĂ©, mais aussi de lâadministration fiscale. Dans ce contexte, plusieurs changements de politique fiscale ont Ă©tĂ© abordĂ©s, entraĂźnant ainsi de nouvelles mesures relativement au systĂšme fiscal qui existait Ă lâĂ©poque. Ce long processus dâanalyse et de discussion a amenĂ© le PAMORI, en relation avec la Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts (ci-aprĂšs DGI), Ă proposer au gouvernement malien 63 mesures lĂ©gislatives et administratives qui avaient pour but de rĂ©former la fiscalitĂ© malienne4. La collaboration entre les responsables du projet et les autoritĂ©s fiscales maliennes a permis de prĂ©senter des dispositions qui seraient Ă la fois des plus profitables pour le pays et des plus rĂ©alisables dans le contexte administratif et Ă©conomique du Mali. La fin du PAMORI approchant, un partenariat de recherche est intervenu entre CRC SOGEMA et la Chaire de recherche en fiscalitĂ© et en finances publiques de lâUniversitĂ© de Sherbrooke. Il sâagissait en fait dâanalyser la rĂ©forme fiscale qui a eu lieu au Mali de 1997 Ă 2004. LâĂ©tude qui a Ă©tĂ© effectuĂ©e porte sur lâensemble du processus de rĂ©forme fiscale ainsi que sur les perspectives fiscales du Mali. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont servi Ă Ă©laborer trois documents. Plus spĂ©cifiquement, les aspects dĂ©veloppĂ©s sont les suivants : lâanalyse lĂ©gislative et administrative des rĂ©formes fiscales au Mali, lâanalyse des impacts financiers des rĂ©formes fiscales au Mali et lâapproche mĂ©thodologique pour une rĂ©forme fiscale dans un pays en voie de dĂ©veloppement. Certaines limites se sont imposĂ©es lors de la rĂ©alisation de ce travail. Bien que les travaux se soient Ă©chelonnĂ©s sur une pĂ©riode de six mois, la validation sur le terrain a Ă©tĂ© limitĂ©e Ă 12 semaines. Ainsi, des restrictions quant au champ dâĂ©tudes se sont crĂ©Ă©es par elles-mĂȘmes. Soit les responsables faisaient face Ă un manque de temps pour tout voir en dĂ©tail, soit il fallait choisir les points les plus importants afin de ne pas alourdir le travail et le rapport qui en rĂ©sulte. Plusieurs donnĂ©es ont Ă©tĂ© recueillies pour la rĂ©alisation de ce mandat, mais toutes nâont pas Ă©tĂ© Chaire de recherche en fiscalitĂ© et en finances publiques contre-vĂ©rifiĂ©es de façon approfondie. De plus, certaines donnĂ©es par rapport aux retombĂ©es anticipĂ©es nâont pas Ă©tĂ© recalculĂ©es Ă lâĂ©poque de lâĂ©tude, ce sont plutĂŽt les rĂ©sultats de 1998 Ă 2000 qui ont servi de base pour certaines mesures. Le prĂ©sent document porte sur lâanalyse administrative et lĂ©gislative de la rĂ©forme fiscale au Mali. Tel que mentionnĂ© ci-devant, les travaux de recherche, dâanalyse et de discussion du PAMORI ont abouti Ă lâĂ©laboration de 63 mesures ayant pour objectif de rĂ©former la fiscalitĂ© malienne. Par la suite, ces mesures ont fait lâobjet de propositions au gouvernement malien et devaient obtenir lâacquiescement de lâensemble des autoritĂ©s maliennes pour quâil y ait un changement effectif au sein de leur systĂšme. Lâadoption des recommandations du PAMORI nâĂ©tait certes pas garantie. Plus prĂ©cisĂ©ment, lors de lâĂ©tude, 28 mesures avaient Ă©tĂ© adoptĂ©es, 14 Ă©taient en cours dâadoption et 22 ne faisaient lâobjet dâaucun changement jusquâĂ maintenant. Aux fins de cette Ă©tude, rĂ©alisĂ©e en 2004, les mesures initiales ont Ă©tĂ© analysĂ©es en corrĂ©lation avec les textes lĂ©gaux et les pratiques fiscales utilisĂ©es au sein du gouvernement. De cette façon, il a Ă©tĂ© possible dâĂ©tablir lâimpact des propositions de rĂ©forme sur le systĂšme fiscal malien. Les rĂ©sultats de cette analyse sont regroupĂ©s ainsi : propositions adoptĂ©es, propositions en cours dâadoption et propositions non adoptĂ©es
Analyse financiÚre des réformes fiscales au Mali
En 1997, les services de CRC SOGEMA ont Ă©tĂ© retenus par lâAgence canadienne de dĂ©veloppement international (ci-aprĂšs ACDI) afin de rĂ©aliser au Mali le Projet dâappui Ă la mobilisation des recettes intĂ©rieures (ci-aprĂšs PAMORI). Dâune durĂ©e prĂ©vue de cinq ans, le projet devait se terminer initialement en dĂ©cembre 2002. Ă la suite des recommandations dâune mission dâĂ©valuation rĂ©alisĂ©e en 2001, il a Ă©tĂ© prolongĂ© de trois ans. Un des principaux axes du PAMORI visait Ă optimiser la fiscalitĂ© par rapport au potentiel fiscal de lâĂ©conomie malienne en proposant une rĂ©forme devant permettre de mieux mobiliser les recettes intĂ©rieures que lâĂ©conomie peut gĂ©nĂ©rer de façon durable2. Pour y parvenir, diffĂ©rents travaux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans le cadre dâune vaste rĂ©forme non seulement de la fiscalitĂ©, mais aussi de lâadministration fiscale. La fin du PAMORI approchant, un partenariat de recherche est intervenu entre le PAMORI et la Chaire de recherche en fiscalitĂ© et en finances publiques de lâUniversitĂ© de Sherbrooke. Il sâagissait en fait dâanalyser la rĂ©forme fiscale qui a eu lieu au Mali de 1997 Ă 2004. LâĂ©tude qui a Ă©tĂ© effectuĂ©e porte sur lâensemble du processus de rĂ©forme fiscale ainsi que sur les perspectives fiscales du Mali. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont servi Ă Ă©laborer trois documents. Plus spĂ©cifiquement, les aspects dĂ©veloppĂ©s sont les suivants : lâanalyse lĂ©gislative et administrative des rĂ©formes fiscales au Mali, lâanalyse financiĂšre des rĂ©formes fiscales au Mali et la mĂ©thodologie pour une rĂ©forme fiscale dans les pays en voie de dĂ©veloppement3. Tel que dĂ©montrĂ© dans lâĂ©tude Analyse lĂ©gislative et administrative de la rĂ©forme fiscale au Mali, plusieurs changements lĂ©gislatifs proposĂ©s par le PAMORI ont Ă©tĂ© acceptĂ©s par les autoritĂ©s maliennes. Naturellement, ces propositions ont menĂ© Ă des changements importants dans la fiscalitĂ© du pays. Lâapplication de ces propositions a eu pour effet de changer la politique fiscale du Mali. Les balises du systĂšme fiscal et les formes de taxation ont Ă©tĂ© modifiĂ©es Ă la suite des rĂ©formes encourues. Ainsi, il est possible dâaffirmer que le travail de sensibilisation et de prĂ©sentation du projet a menĂ© Ă un succĂšs incontestable4. Par contre, cela ne confirme pas nĂ©cessairement la rĂ©ussite absolue du projet canadien. En effet, les consĂ©quences engendrĂ©es par ces changements doivent aussi ĂȘtre positives. Ainsi, il est intĂ©ressant de vĂ©rifier les rĂ©sultats financiers engendrĂ©s Ă la suite des rĂ©formes fiscales. De cette façon, il sera possible de dĂ©terminer la performance de la politique fiscale qui fut rĂ©visĂ©e et rĂ©amĂ©nagĂ©e par le processus. Ă cet effet, la prĂ©sente Ă©tude analyse dâabord la situation financiĂšre du Mali. Plusieurs indices Ă©conomiques sont analysĂ©s en profondeur et une comparaison est Ă©tablie entre les annĂ©es 1997 et 2003, afin de connaĂźtre lâĂ©volution de la situation. Ensuite, les besoins financiers futurs du gouvernement sont Ă©valuĂ©s et considĂ©rĂ©s. Cela permet dâestimer les coĂ»ts Ă©ventuels auxquels le pays devra faire face et dâenvisager les mesures quâil sera nĂ©cessaire dâentreprendre dans lâavenir
The Longitudinal Relationship Between Youth Intergroup Contact and Social Cohesion Outcomes in Two Divided Societies
Intergroup contact has long been established as a prejudiceâreduction tool in divided societies, with contact being particularly effective during adolescence. A large proportion of evidence, however, draws on crossâsectional surveys or analytical approaches that do not distinguish betweenâ and withinâperson effects. In the present research, we address this by exploring the potential of intergroup contact longitudinally on social cohesionârelated outcomes amongst youth (aged 14â19) in Belfast (Study 1, N = 231) and Bradford (Study 2, N = 159). Measures included intergroup contact, outgroup attitudes, intergroup anxiety, outgroup empathy and outgroup prosocial behaviour across three time points. Using randomâintercept crossâlagged panel models, results demonstrate betweenâperson associations of contact with our outcomes, but limited withinâperson changes. Our findings demonstrate the potential and limitations of intergroup contact for social cohesionârelated outcomes for youth growing up in divided societies, pointing to the need for developmentalâfocused future research
Difference and diversity: Combining multiculturalist and interculturalist approaches to integration
Multiculturalism (MC) and interculturalism (IC) as approaches to governing ethnic diversity have developed an often antagonistic relationship, borne out through scholarly as well as political debates. Yet, increasingly, scholars have begun to note that while IC-consistent policies have gained some prominence, they have done so alongside MC policies. This suggests the possibility of complementarity between the two, and prominent scholars on both sides have also begun to stress complementarity. What this might look like, however, has not yet been well researched or developed. Focusing on the UK context, an important site in which debates between MC and IC have played out, this article aims to address this point of complementarity. It does so through an analysis of documents and interviews from civil society organisations who work in areas of integration, diversity and anti-discrimination at national and local levels. The article identifies four models of complementarity and shows the divergent and contested ways in which theoretical aspects of competing normative positions are combined empirically. In this way, it develops an argument for the continued centrality of MC for policy in these areas
Aider les formateurs à analyser et faire analyser le travail : un programme de recherche-conception en vidéoformation des enseignants
International audienceDans la fonction publique comme dans le secteur privé, les formateurs sont fortement enjoints à investir le e-learning et les modalités hybrides de formation. Notre contribution est méthodologique et s'inscrit dans le cas, récent, de la formation continue des enseignants du 1 er degré. Maitre d'oeuvre de la conception d'une plateforme puis d'un parcours, notre équipe a postulé que l'hybridation pouvait faciliter l'analyse du travail à la fois pour le formateur et les formés, à condition que les dispositifs soient appropriables par ses destinataires. Cette contribution décrit le programme de recherche-conception correspondant. Les résultats nous ont permis de mieux connaitre les conditions d'appropriabilité des dispositifs par leurs destinataires, mais aussi, de façon plus générique, de l'hybridation et d'une approche-activité en formation des enseignants
Les canaux K+ du réticulum sarcoplasmique cardiaque présentent des propriétés électrophysiologiques et un profil pharmacologique différents de leurs homologues de la membrane de surface
Le couplage excitation-contraction au niveau cardiaque nĂ©cessite une augmentation rapide et transitoire de la concentration de Ca[indice supĂ©rieur 2+] intracellulaire. Le Ca[indice supĂ©rieur 2+] nĂ©cessaire Ă la contraction cardiaque est contenu Ă l'intĂ©rieur du rĂ©ticulum sarcoplasmique (RS) et est libĂ©rĂ© par un mĂ©canisme appelĂ©"Ca[indice supĂ©rieur 2+] -induced Ca[indice supĂ©rieur 2+] release". Il a Ă©tĂ© rapportĂ© que la libĂ©ration rapide du Ca[indice supĂ©rieur 2+] par le RS est inhibĂ©e lorsque les mouvement des ions K[indice supĂ©rieur +] et/ou Cl' Ă travers le RS sont bloquĂ©s. Cette Ă©tude a permis de caractĂ©riser le profil Ă©lectrophysiologique et pharmacologique des canaux K[indice supĂ©rieur +] du RS dĂ©rivĂ© de cellules atriales d'humains et d'ovins. Des expĂ©riences de liaison spĂ©cifique Ă la [[indice supĂ©rieur 3]H]-Ryanodine et des analyses comparatives sur gel de polyacrylamide (SDS-PAGE) ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur des prĂ©parations de RS atriales de mammifĂšres supĂ©rieurs. La liaison spĂ©cifique de la [[indice supĂ©rieur 3]H]-Ryanodine sur le canal Ca[indice supĂ©rieur 2+] du RS a Ă©tĂ© inhibĂ©e par le rouge de ruthĂ©nium et le Mg[indice supĂ©rieur 2+] avec des valeurs d'IC[indice infĂ©rieur 50] de 4.11[micromĂštre] et de 9.12 mM respectivement. Les protĂ©ines de ces mĂȘmes fractions ont Ă©tĂ© reconstituĂ©es dans des bicouches lipidiques planes. L'activitĂ© d'un canal sĂ©lectif aux ions monovalents a Ă©tĂ© enregistrĂ©e. Ce canal prĂ©sente une grande conductance unitaire de 193 pS et 185 pS pour des prĂ©parations humaines et ovines respectivement. L'amplitude du courant, la conductance ainsi que sa cinĂ©tique n'ont pas Ă©tĂ© affectĂ©es par l'addition de 5 mM de 4-AP, 100 nM d'IbTX, 3 [micromĂštre] de E-4031 et 30 [micromĂštre] d'amiodarone. Ces rĂ©sultats dĂ©montrent que le canal K[indice supĂ©rieur +] du RS, prĂ©sent dans toutes les prĂ©parations de mammifĂšres supĂ©rieurs testĂ©es, a un profil pharmacologique diffĂ©rent de celui des canaux K[indice supĂ©rieur +] des membranes de surface. MalgrĂ© le fait que les propriĂ©tĂ©s du canal sont relativement bien connues, l'identitĂ© molĂ©culaire du canal K[indice supĂ©rieur +] du RS reste Ă ĂȘtre Ă©lucidĂ©e
Prise en compte de l'attitude face au risque dans le cadre de la directive MiFID
La directive européenne MiFID du 1er novembre 2007, mise en application en France par l'AMF, a trouvé récemment (et en particulier depuis la crise financiÚre) de nouveaux éléments de justification. Sa mise en place soulÚve néanmoins des questions méthodologiques (encore largement sous-estimées) relatives à l'analyse du comportement des investisseurs. Nous nous intéressons ici aux implications de cette directive et proposons un cadre d'analyse pour l'étude des préférences des investisseurs, et pour l'évaluation de leurs implications au niveau de la gestion de portefeuille. En particulier, nous analysons les conséquences d'une mauvaise adéquation portefeuille-client investisseur. Pour ce faire, nous étudions les implications des biais de perception et de prédiction des lois de probabilité des rendements financiers, à la fois dans le cadre de l'utilité espérée et dans celui de l'utilité non-espérée. Enfin, nous proposons une modélisation économétrique opérationnelle des choix des investisseurs basée sur la théorie des modÚles de choix discrets
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