42 research outputs found

    La Bretagne en portrait(s) de groupe. Les enjeux de la méthode prosopographique

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    À l’heure actuelle, le traitement quantitatif de larges enquêtes ainsi que le développement des dictionnaires et des bases de données en ligne témoignent de l’intérêt croissant pour la prosopographie, quelle que soit la période historique envisagée. C’est dans cet allant que s’inscrit l’ouvrage dirigé par Christian Bougeard et François Prigent, résultat d’une journée d’étude et d’un colloque organisés à l’université de Bretagne occidentale (Brest) en 2013 et 2014, avec le soutien de l’associa..

    Un lycée dans la guerre. Le lycée de garçons de Rennes, 1939-1945

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    L’ouvrage de Pascal Burguin se situe à la croisée de la recherche historique et de la démarche pédagogique, pour ne pas dire civique. À son origine, il y a un travail effectué avec différentes classes de Première du lycée Émile Zola dans le cadre du concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) de 2009 à 2012 (le lycée de garçons de Rennes prend le nom de lycée Chateaubriand en 1960 puis de lycée Émile-Zola en 1971). Travail complété par les recherches de l’auteur aux Archive..

    Les poches de l’Atlantique 1944-1945. Le dernier acte de la Seconde Guerre mondiale en France

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    Le « front des oubliés », c’est ainsi que dans le sud de la Bretagne l’on nomme les combats ayant eu lieu pour libérer les poches de l’Atlantique. L’ouvrage qui lui est ici consacré rassemble les actes d’un colloque organisé par Michel Catala en mai 2015, à l’occasion de la commémoration du 70e anniversaire de la libération de la poche de Saint-Nazaire. Composé d’une vingtaine d’articles et d’un livret photographique de six pages, il éclaire d’un jour nouveau une histoire longtemps restée dan..

    Hélène Fresneau : une condamnée à mort exemplaire à la Libération ?

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    National audienceL'article s'intéresse à l'activité pleinement collaboratrice d'une femme dans les régions tourangelles et angevines, ainsi qu'à son procès suivi de son exécution à la Libération. L'auteur y voit l'exemple de l'intérêt qu'il y aurait à plus s’intéresser aux femmes dans la collaboration (hors "collaboration sentimentale") au même titre qu'à la collaboration masculine

    Des femmes en épuration à la Libération

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    Des Bretonnes dans la collaboration

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    Article réalisé pour le site de BCD (Bretagne, Culture, Diversité). Il rassemble un dossier thématique et différents focus.De la collaboration des femmes durant l’Occupation, la mémoire collective a principalement retenu les figures de la collaboratrice sentimentale et de la délatrice. Sans nier leur existence, ces dernières ne sauraient toutefois résumer ce qu’a été l’action du « Deuxième sexe » en faveur des Allemands ou du régime de Vichy. En Bretagne comme ailleurs, la collaboration des femmes est variée. Absentes de la collaboration militaire, elles versent comme les hommes dans la collaboration économique, politique et policière. Pour mieux appréhender leurs parcours, les sources les plus riches demeurent les archives de la répression des faits de collaboration menée lors des procès de la Libération

    Les jeunes collaboratrices et les jeunes collaborateurs face à l’épuration : une justice à part ?

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    International audienceThis paper looks at a little-known group of individuals who endured purges: minors accused of having collaborated during the Second World War. Using a corpus of 1,300 girls and boys tried in six departments representative of France under the Occupation, the aim is to examine how minors were treated by the purge trials during a period in which the state sought to keep young common law offenders away from the criminal justice system. While the Ordinance of 2 February 1945 established the principle of the primacy of prevention over repression, were the practices of the exceptional legal purge aligned with those of the ordinary justice system? To answer this question, after giving a presentation of the accused, we study the legal repression of young people, the acts of which they were accused, and the gap between the sentences handed down and the sentences they actually served. While this paper is limited to France, it concludes by opening up to a connected and transnational history of the purges of minors in Europe at the end of the Second World War.Este artículo analiza un grupo poco conocido entre las víctimas de las purgas: los menores acusados de colaboración durante la liberación. Gracias a un corpus de 1300 chicas y chicos juzgados en seis departamentos representativos de la Francia ocupada, se pretende examinar la actitud de los tribunales responsables de las purgas hacia los menores, durante un periodo en el que el Estado intentaba mantener a los jóvenes delincuentes conforme al derecho común alejados del derecho penal. Aunque la ley del 2 de febrero de 1945 establecía el principio de primacía de la prevención sobre la represión, ¿se alinearon las prácticas de la justicia excepcional de las purgas con las de la justicia ordinaria? Para responder a esta pregunta, y después de presentar el perfil de los acusados, estudiaremos sucesivamente la represión judicial de los jóvenes, los hechos de los que se les acusó y el desfase entre las penas estipuladas y las efectivamente cumplidas. Circunscrito al territorio francés, el estudio nos invita finalmente a una historia conectada y transnacional de las purgas de menores en Europa después de la Segunda Guerra Mundial.Cet article se penche sur un groupe d’épurés méconnu : les mineurs accusés de faits de collaboration à la Libération. Grâce à un corpus de 1 300 filles et garçons jugés dans six départements représentatifs de la France sous l’Occupation, l’objectif est d’examiner l’attitude des tribunaux de l’épuration à l’égard des mineurs durant une période où l’État cherche à éloigner les jeunes délinquants de droit commun du droit pénal. Alors que l’ordonnance du 2 février 1945 pose comme principe la primauté de la prévention sur la répression, les pratiques de la justice exceptionnelle de l’épuration s’alignent-elles sur celles de la justice ordinaire ? Pour répondre à cette question et après avoir présenté le visage des justiciables, on étudie successivement la répression judiciaire des jeunes, les faits qui leur sont reprochés et le décalage existant entre les peines prononcées et les peines réellement subies. Limitée au territoire français, l’étude invite enfin à une histoire connectée et transnationale des épurations des mineurs en Europe au sortir de la Seconde Guerre mondiale

    Les tontes : une épuration sexuée aux frontières de la légalité

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    Entre délation et adhésion : des collaboratrices au miroir de l'épuration judiciaire en Loire-Inférieure

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    National audienceDe la collaboration des femmes sous l’Occupation, l’imaginaire collectif a surtout retenu la figure des collaboratrices sentimentales, autrement dit les femmes qui ont eu des relations sexuelles avec les Allemands. Comme celles qui ont travaillé au service de l’ennemi, elles se sont accommodées à la présence de celui-ci, agissant rarement par choix politique. Mais qu’en est-il des autres collaboratrices, qui demeurent encore très largement dans un angle mort historiographique, à savoir les délatrices, qu’elles soient occasionnelles ou « professionnelles », et les adhérentes aux partis collaborationnistes ? Ont-elles agi pour leur part par conviction idéologique ? Quels sont par ailleurs les registres précis de leur action ? C’est à ces deux principales questions que cet article se propose de répondre au prisme des très riches archives de l’épuration judiciaire du département de la Loire-Inférieure. Des cinq départements bretons historiques, il est sans aucun doute celui qui a jugé le plus grand nombre de collaborateurs et de collaboratrices. Mais, faute d’études spécifiques sur l’épuration, il est aussi celui qui est le moins bien renseigné

    Une espionne en rade de Brest : l'affaire Lydia Oswald

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    International audienceBrest, 1935, en pleine période de montée des fascismes. Une ville, son port militaire et trois espions au service des nazis. Un seul des trois est reconnu coupable par la justice. Un ou plutôt une : Lydia Oswald. Loin d’être la seule femme agent secret hitlérien, son parcours n’en demeure pas moins particulièrement intéressant. Mais autant le dire tout de suite : l’historien est souvent bien en peine de démêler la légende de la réalité lorsqu’il étudie ces hommes et ces femmes du secret. Par définition, les espions ne laissent que peu de traces. Dans le même temps, ils génèrent de nombreuses représentations qui sont autant de prismes déformants pour celui qui cherche à savoir qui ils sont réellement et quelle est leur véritable action. Par ailleurs, l’historiographie française des services secrets demeure très largement un angle mort. Si la connaissance du renseignement policier a fait d’énormes progrès ces dernières années, l’étude de son pendant militaire reste assez largement à écrire. Ce silence est d’autant plus notable qu’il contraste avec l’abondance des travaux anglo-saxons et allemands sur le sujet
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