8 research outputs found

    Le point de vue de la recherche : "Le dĂ©pĂ©rissement du chĂȘne"

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    Les arbres ont-ils une mémoire des stress?

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    La perte de vitalitĂ© rĂ©cente de nombreux chĂȘnes wallons a Ă©tĂ© expliquĂ©e par l’analyse de leur croissance durant les 40 derniĂšres annĂ©es, reliĂ©e Ă  l’histoire des stress vĂ©cus par ces arbres. En 2014, de nombreux chĂȘnes de Wallonie ont montrĂ© des signes sĂ©vĂšres d’affaiblissement (ils portaient moins de feuilles et poussaient trĂšs lentement), avec parfois prĂšs de 60 % de mortalitĂ©, ce qui est le signal le plus clair que quelque chose ne fonctionne pas normalement. Il Ă©tait essentiel de comprendre comment et pourquoi cela s’était produit car avoir des forĂȘts en bonne santĂ© est primordial dans le contexte des changements climatiques : elles fixent du CO2, un de principaux gaz Ă  effet de serre, produisent du bois, crĂ©ent des habitats pour la biodiversitĂ©, rĂ©gulent le cycle de l’eau, etc. De plus, 17 % de la surface de la forĂȘt wallonne est occupĂ©e par les chĂȘnes sessile ou pĂ©donculĂ©

    Pedunculate oak decline in southern Belgium: a long-term process highlighting the complex interplay among drought, winter frost, biotic attacks, and masting

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    Since 2013, pedunculate oak (Quercus robur L.) mortality has been observed in the Ardennes region of Belgium. We aimed to understand the current decline by retrospectively (1945–2015) studying radial growth patterns of trees classified by three health statuses (reference, declining, and dying) and by linking them to abiotic and biotic hazard history, which we recorded and quantified. Our results show that oak mortality in the Ardennes is a long-term process, with 1987 as a tipping point for growth trajectories of declining and dying trees. That year was preceded by two growth crises (1976–1981 and 1984–1987), and it falls within the last major episode of oak decline in Belgium. Among hazards, very cold winters and caterpillar outbreaks have significant impacts on growth-pattern differentiation. Apart from 1976, extreme drought is still rare; however, mild spring droughts, especially in the years n − 1 and n − 2, explain some of the growth loss relative to the reference trees. Finally, masting appears to be an important contributing factor for the death of weakened trees. Given the direct and delayed impacts of the extreme drought of 1976 and subsequent water balance impairment due to winter frosts and mild spring droughts, the health of pedunculate oak is giving cause for concern in the context of climate change

    Les dĂ©pĂ©rissements rĂ©cents du chĂȘne pĂ©donculĂ© en Ardenne : une longue histoire ?

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    Des houppiers transparents, des feuilles en paquets, de la mortalitĂ© dans les branches et les rameaux
 Nous voici dans un peuplement de chĂȘnes dĂ©pĂ©rissants. Si tout dĂ©pĂ©rissement n’est pas dramatique, il se termine parfois avec des mortalitĂ©s importantes et soulĂšve alors l’inquiĂ©tude du gestionnaire. À quoi est due la mortalitĂ© des arbres ? Que faire des arbres dĂ©pĂ©rissants ? Vont-ils parvenir Ă  rĂ©cupĂ©rer ? Faut-il continuer Ă  produire du chĂȘne dans les peuplements concernĂ©s ? Que planter Ă  la place ?
 Cet article prĂ©sente une Ă©tude qui s’est intĂ©ressĂ©e aux causes des dĂ©pĂ©rissements rĂ©cents des chĂȘnes pĂ©donculĂ©s, observĂ©s en Wallonie en 2013. À partir d’une Ă©tude dendrochronologique, l’historique de croissance de chĂȘnes pĂ©donculĂ©s sains, dĂ©pĂ©rissants et mourants a Ă©tĂ© analysĂ© sur une pĂ©riode de 60 ans, en considĂ©rant les alĂ©as biotiques (attaques de chenilles) et abiotiques

    Entre valorisation, conservation et dĂ©pĂ©rissement: la gestion de nos chĂȘnaies Ă  la croisĂ©e des chemins

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    Une crise sanitaire touche les peuplements de chĂȘne, essentiellement ardennais. Des phĂ©nomĂšnes de dĂ©pĂ©rissement sont observĂ©s de plus en plus souvent depuis 2010 pour atteindre aujourd'hui des proportions inquiĂ©tantes. En Ardenne, en 2014, prĂšs de 40% des chĂȘnes pĂ©donculĂ©s Ă©taient affectĂ©s par le dĂ©pĂ©rissement. Les dĂ©pĂ©rissements sont provoquĂ©s par un ensemble de stress biotiques ou abiotiques, simultanĂ©s ou sĂ©quentiels. La sylviculture joue probablement Ă©galement un rĂŽle (inadĂ©quation avec la station, surface terriĂšre trop Ă©levĂ©e ...). Mais mĂȘme s'il y a crise, il n'y a pas urgence. Aucune dĂ©gradation significative du bois n'est observĂ©e au cours du dĂ©pĂ©rissement ni mĂȘme jusqu'Ă  3 ou 4 ans aprĂšs la mort de l'arbre. L'exploitation rapide et dĂ©sordonnĂ©e des arbres morts n'est pas indispensable, d'autant qu'elle pourrait provoquer plus de dĂ©gĂąts que le dĂ©pĂ©rissement lui-mĂȘme. Les interventions se feront en fonction des enjeux et des objectifs du plan d'amĂ©nagement, et selon le taux d'arbres touchĂ©s. Le dĂ©pĂ©rissement des chĂȘnes touche largement des arbres qui n'Ă©taient pas en station. Toute information est Ă  relayer auprĂšs de l'OWSF ou de ses partenaires scientifiques afin d'avancer vers la comprĂ©hension du phĂ©nomĂšne et la meilleure maniĂšre de le gĂ©rer
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