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    Le cours de physique de Lamé à l'École polytechnique

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    Introduction En 1832, Lamé succède à Despretz à l’École polytechnique, ce dernier n’y est resté qu’une seule année, Lamé conservera cette place jusqu’en 1844. Lamé publie la première édition de son Cours de physique de l’École polytechnique en 1836 ; cette année là, Despretz publie la quatrième édition de son Traité élémentaire de physique destiné aux établissements de l’Université. Ces deux ouvrages présentent l’état de la physique contemporaine, il apparaît qu’ici ou là, leurs positions sur..

    Duhem et la Mécanique rationnelle et expérimentale de Bouasse

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    Duhem met en contexte la publication par Bouasse de Mécanique rationnelle et expérimentale. La place qui est accordée alors à la mécanique dans l’enseignement en France est insatisfaisante : elle est séparée en deux disciplines qui semblent inconciliables, à savoir la mécanique rationnelle (qui est pour les mathématiciens une branche de leur discipline) et la mécanique expérimentale (une des branches de la physique expérimentale pour les physiciens). Ceci présente deux inconvénients majeurs : 1°) la mécanique est traitée de manière beaucoup trop théorique par les mathématiciens ; 2°) les physiciens s’efforcent de ne pas aller plus loin que l’expérience, alors que la mécanique (et les mathématiques) pourrait leur offrir un cadre de raisonnement général. Ce débat sur les places respectives des mathématiques, de la théorie et de l’expérience dans l’enseignement de la physique en France a lieu en 1910 : mais n’est-t-il pas – dans une certaine mesure –, toujours d’actualité, et ne le restera-t-il pas 

    L'intérêt de l'histoire de la physique pour la formation des physiciens selon Henri Bouasse / The benefit of history of physics for the training of physicists according to Henri Bouasse

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    RÉSUMÉ. — Selon Henri Bouasse, on recourt habituellement à deux méthodes dans l'enseignement de la physique : les méthodes deductive et inductive ; nous brosserons une esquisse de celles-ci et des inconvénients qu'il trouve à l'usage exclusif de l'une ou l'autre d'entre elles. Nous décrirons ensuite ce qu'il nomme l'enseignement de la physique par la méthode historique. Pour cerner le rôle que, selon Bouasse, l'histoire de la physique peut jouer dans l'enseignement de celle-ci, nous nous arrêterons d'abord sur ce qu'il considère comme la mauvaise manière d'écrire l'histoire des sciences et sur son mauvais usage dans l'enseignement, ainsi que sur les raisons qui l'amènent à bannir la méthode historique de l'enseignement élémentaire de la physique ; nous aborderons ensuite les travaux historiques de Bouasse, nous montrerons qu'ils visent à éclairer les concepts, les principes et les lois de la physique et qu'ils sont de véritables leçons pour appréhender les diverses méthodes de recherche en physique, ce qui permet de saisir le rôle que, selon Bouasse, une telle histoire peut avoir dans la formation des physiciens. En outre, nous confronterons sa conception de l'histoire de la physique à celles d'Ernst Mach, Pierre Duhem, etc.Locqueneux Robert. L'intérêt de l'histoire de la physique pour la formation des physiciens selon Henri Bouasse / The benefit of history of physics for the training of physicists according to Henri Bouasse. In: Revue d'histoire des sciences, tome 58, n°2, 2005. pp. 407-431

    Les Institutions de physique de Madame Du Châtelet ou d'un traité de paix entre Descartes, Leibniz et Newton.

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    Madame Du Châtelet's "Institutions de Physique" or About a Peace Treaty between Descartes, Leibniz and Newton. All over Europe, on the eve of the Enlightenment Age, the learned world agrees on the necessity of resorting to experience in the realm of physics but disagrees on how to interpret the facts : the majority of the French scientists side with Descartes ; most of the English and the Dutch ones follow Newton, and the Germans, because they are German, believe in Leibniz's metaphysics. Madame Du Châtelet stands apart in this concert ; she believes that in the search for the truth in physics, one shouldn't worry whether the author is English, German or French. Like Fontenelle, Privât de Molières and a few other French thinkers, she reduces Newton's work to its empirical side and assumes that his discoveries will find a mechanistic interpretation fitting in with the philosophy of Descartes ; but, in opposition to these same French thinkers, she makes this new physics-to-be-developed rest on the "metaphysics" of Leibniz.Dans toute l'Europe, à l'aube des Lumières, le monde savant s'accorde sur la nécessité de l'expérience en physique, mais il est désuni sur l'interprétation des faits : la majorité des savants français sont sectateurs de Descartes ; la plupart des Anglais et des Hollandais suivent Newton et les Allemands, parce qu'ils sont Allemands, croient en la métaphysique de Leibniz. Madame Du Châtelet tient une place à part dans ce concert, elle estime que dans la recherche de la vérité en physique, il ne faut pas se demander si l'auteur est Anglais, Allemand ou Français. Comme Fontenelle, Privât de Molières et quelques autres Français, elle restreint l'œuvre de Newton à son caractère empiriste et affirme que cette œuvre trouvera une interprétation mécaniste conforme à la philosophie de Descartes ; mais, au contraire de ces mêmes Français, elle fonde cette physique à venir sur la « métaphysique » de Leibniz.Mevrouw Du Châtelet en haar "Institutions de Physique", of een vredesverdrag tussen Descartes, Leibniz en Newton. In heel Europa is de wetenschappelijke wereld er, bij het begin van de Verlichting, van overtuigd dat experimenten op het gebied van de natuurkunde noodzakelijk zijn ; over de interpretatie van de resultaten daarvan lopen de meningen uiteen : de meeste Franse geleerden zijn aanhangers van de théorie van Descartes ; de Engelsen en Hollanders volgen Newton en de Duitsers, omdat het Duitsers zijn, de metafisica van Leibniz. Mevrouw Du Châtelet staat wat apart met haar gedachte dat in het zoeken naar de waarheid in de fysica het van geen belang is te weten of de auteur Engelsman, Duitser of Fransman is. Net als Fontenelle, Privat de Molières en andere Fransen ziet zij in het werk van Newton alleen het empirisch aspect en beweert dat er voor dat werk een mecanistische interpretatie bestaat die past bij de fîlosofie van Descartes. In tegenstelling tot de andere Fransen steunt zij die fysica van de toekomst op Leibniz.Locqueneux Robert. Les Institutions de physique de Madame Du Châtelet ou d'un traité de paix entre Descartes, Leibniz et Newton.. In: Revue du Nord, tome 77, n°312, Octobre-décembre 1995. pp. 859-892

    Henri Bouasse, un regard sur l'enseignement et la recherche.

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    Henri Bouasse : Ether, quanta & physique des principes

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    Henri Bouasse (1866-1953) est surtout connu pour ses ouvrages d’enseignement de la physique. Dès le début de sa carrière, il mène de front deux activités de recherche : l’une en physique expérimentale porte sur l’élasticité et les phénomènes à hystérésis, l’autre en philosophie et histoire des sciences, il publie un ensemble de réflexions influencées par Duhem : sur la méthode scientifique, sur « le développement des notions fondamentales de la mécanique aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles » et..

    Henri Bouasse et la défense des facultés de province au début du XXe siècle

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    De 1908 à 1932, Henri Bouasse ne cesse de dénoncer la faiblesse des facultés de province et de tonner contre les prétentions de la Sorbonne ; il joint au tableau de leurs ruines un projet pour leur redressement. Nous esquissons ici ce plan d’une réorganisation de la recherche et de l’enseignement universitaires et montrons comment celui-ci pouvait prétendre tout à la fois à la restauration des facultés de province et au relèvement de la Sorbonne enfin corrigée de ce que Bouasse appelle sa « bouffissure ». Selon Bouasse, au lieu de laisser végéter des facultés complètes, squelettiques, mal outillées et dispensant un enseignement au rabais, il conviendrait de créer dans chaque grande ville universitaire de puissants instituts spécialisés, lesquels permettraient de développer les synergies nécessaires à l’épanouissement d’une recherche de qualité et d’un enseignement véritablement supérieur. Nous montrons que non content de proposer une défense des facultés de province et, d’une certaine manière, de la Sorbonne contre elle-même, Bouasse donne corps à cette défense dans son propre domaine : pour ce faire, il accouche d’un cours de physique dans la lignée de ceux des Nollet et des Verdet, d’un cours de mécanique rationnelle et expérimentale et des quarante-cinq volumes de la « Bibliothèque scientifique à l’usage des ingénieurs et des physiciens ». Chaque ouvrage de cette bibliothèque est à la fois une propédeutique à la pratique de la recherche et un approfondissement de la formation de l’ingénieur ; il donne aussi les moyens de porter un regard de physicien sur la nature et sur le monde technique. C’est cette œuvre immense qui légitime ses multiples attaques des institutions universitaires et son combat pour une autre université, c’est elle qui excuse – s’il se peut – les jugements souvent peu amènes que notre professeur toulousain porte sur un grand nombre de ses collègues.Locqueneux Robert. Henri Bouasse et la défense des facultés de province au début du XXe siècle. In: Transmission et diffusion des savoirs dans le Sud de la France. Actes du 126e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Terres et hommes du Sud », Toulouse, 2001. Paris : Editions du CTHS, 2007. pp. 88-98. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 126-13

    Quelques contributions de FĂ©lix Savary et Jean-Firmin Demonferrand Ă  l'Ă©lectrodynamique (1822-1823)/ Some contributions of FĂ©lix Savary and Jean-Firmin Demonferrand to electrodynamics (1822-1823)

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    SUMMARY. — It is well known that Christian Oersted discovered the effect of a voltaic current in a wire on a magnetic needle and that Biot studied experimentally the law of the action of a current on a magnetic pole. It is also known that André-Marie Ampère, who had the intuition that a magnet is an arrangement of currents, discovered the law of the interaction of currents and thereby founded electrodynamies. Yet the contributions of Félix Savary and Jean-Firmin Demonferrand to Oersted's scientific discoveries are generally forgotten. In the autumn of 1822, Savary and Demonferrand calculated several laws of interaction between electric circuits with the help of Ampere's formula. We show that Savary associated mathematical deductions with physical intuitions and adapted his reasoning to experimental constraints, whereas Demonferrand followed a path of reasoning similar to that of Ampère in 1820 and proceeded more as a mathematician. We establish that Savary influenced Ampère in his research at the end of 1823 and obliged Biot to revise his work. Finally we give a general sketch of the general relations between Ampère and his disciples and end with the remark on the discovery of the law designated in France as the « Biot and Savart law ».RÉSUMÉ. — Comme chacun sait, en décembre 1819, Christian Oersted met en évidence l'action d'un circuit voltaïque sur une aiguille aimantée et Jean-Baptiste Biot détermine expérimentalement la loi d'action du fil sur les pôles de l'aimant. On sait aussi qu'André-Marie Ampère, ayant l'intuition qu'un aimant est un agencement de courants électriques, établit certaines lois mathématiques des interactions entre courants électriques, fondant ainsi ce qu'il appelle l'électrodynamique. Ce que l'on ignore ordinairement, ce sont les contributions de deux collaborateurs d'Ampère, Félix Savary et Jean-Firmin Demonferrand, à la nouvelle science née de l'expérience d'Oersted. À l'automne 1822, Savary et Demonferrand calculent, avec la formule de force d'Ampère, plusieurs actions entre circuits électriques. En particulier, Savary démontre la loi que nous nommons « loi de Biot et Savart ». Nous montrons que Savary mêle déductions mathématiques et intuition physique et plie son raisonnement aux nécessités expérimentales, alors que Demonferrand raisonne d'une façon proche de celle employée par Ampère en 1820 et plus en mathématicien que Savary. Nous établissons que Savary influence les travaux réalisés par Ampère à la fin 1823 et la seconde campagne d'expériences de Biot. Enfin, nous esquissons un bilan des relations entre Ampère et ses collaborateurs et terminons par quelques considérations sur la genèse de la loi nommée en France « loi de Biot et Savart ».Guillo Jean-Marie, Locqueneux Robert. Quelques contributions de Félix Savary et Jean-Firmin Demonferrand à l'électrodynamique (1822-1823)/ Some contributions of Félix Savary and Jean-Firmin Demonferrand to electrodynamics (1822-1823). In: Revue d'histoire des sciences, tome 58, n°2, 2005. pp. 455-504

    La théorie mathématique de la combinaison chimique d'André-Marie Ampère/André-Marie Ampere's mathematical theory of chemical combination

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    SUMMARY. — In 1814, Ampère published his theory of the chemical combinations of substances. This theory is based on the cristallography of Hauy, on the experimental results of Gay-Lussac and on the hypothesis that "the number of particles is proportional to the volume of the gas". At the same time, in the area of philosophy, he was scrutinizing the role of abstraction and that of relations in our knowledge of the external world. These concepts help to clarify the mathematical procedure followed in his chemical theory. Although Ampere's classification of the sciences was formulated later, it enables one to locate in retrospect his theory of chemical combination among the mathematical and physical sciences.RÉSUMÉ. — En 1814, Ampère publie une théorie de la combinaison chimique des corps qu'il fonde sur la science des cristaux de Hauy, sur « les résultats de belles expériences » de Gay-Lussac et sur une hypothèse « sur la proportionnalité entre les volumes des gaz et leur nombre de particules ». A la même époque, il met en évidence, en philosophie, les rôles de l'abstraction et des « rapports » dans les connaissances humaines ; ces concepts éclairent la mathématisation mise en œuvre dans cette théorie chimique. Bien que conçue tardivement, la classification des sciences d'Ampère nous aide à situer, rétrospectivement, la théorie des combinaisons chimiques dans les sciences mathématiques et physiques.Scheidecker-Chevallier Myriam, Locqueneux Robert. La théorie mathématique de la combinaison chimique d'André-Marie Ampère/André-Marie Ampere's mathematical theory of chemical combination. In: Revue d'histoire des sciences, tome 47, n°3-4, 1994. pp. 309-352

    Pierre Duhem (1861 1916) et la théorie du magnétisme fondée sur la thermodynamique

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    L objet de ce travail est l analyse des travaux théoriques de Pierre Duhem dans le domaine du magnétisme et de l électromagnétisme, très peu étudiés jusqu ici et souvent éclipsés par ses contributions à la philosophie et à l histoire des sciences. Ces travaux correspondent toutefois à une production scientifique abondante (plus de 3500 pages), s étalant sur toute sa carrière. Mon travail permet de mettre en évidence la richesse de son œuvre en sciences physiques, ainsi que les tâtonnements accompagnant l élaboration de sa thermodynamique générale, un programme ambitieux et original dans le contexte scientifique de l époque. De sa thèse sur la théorie de l aimantation par influence fondée sur la thermodynamique (1888) à son article Sur le diamagnétisme (1913), en passant par ses Leçons sur l électricité et le magnétisme (1892), ses idées théoriques sont en constante évolution. Concernant le problème du diamagnétisme, mon travail permet de mettre en évidence plusieurs facteurs décisifs dans le processus de construction de sa théorie(un article de Parker sur le principe de Carnot (1889), une lettre envoyée par Curie (1902) ou encore les réflexions de Duhem sur la stabilité de l équilibre électrique menées à partir de 1896). La thèse aborde également l approche originale de Duhem dans l étude des systèmes renfermant des courants électriques, étude qui le conduit à considérer l électromagnétisme comme une branche se détachant très tôt du tronc commun formé par l essentiel de l énergétique, tout en prolongeant la théorie de Helmholtz. Duhem échouera dans sa tentative de convaincre ses contemporains de la supériorité de cette théorie logique par rapport à celle de Maxwell.The object of this work is the analysis of Pierre Duhem's theoretical works in the field of magnetism and electromagnetism, very little studied up to now and often overshadowed by his contributions to philosophy and history of science. These works, however, correspond to an abundant scientific production (over 3500 pages), spread out over his whole career. My work allows to highlight the richness of his work in physics, as well as the trial-and-error process accompanying the development of his general thermodynamics, an ambitious and original program in the scientific context of time. From his thesis on the theory of magnetization by induction based on thermodynamics (1888) through his Lessons on electricity and magnetism (1892) to his article On diamagnetism (1913), his theoretical ideas are in constant evolution. Concerning the problem of diamagnetism, my work can highlight several decisive factors in the process of elaborating his theory (an article by Parker on the principle of Carnot (1889), a letter sent by Curie (1902) or Duhem s thoughts on the stability of electrical equilibrium (1896, 1903)). The thesis also discusses Duhem's original approach to the study of systems containing electric currents, study that led to consider electromagnetism as a branch breaking away very early from the common core formed by the bulk of his energetics, while extending the theory of Helmholtz. Duhem will fail in his attempt to convince his contemporaries of the superiority of this logical theory compared to that of Maxwell.LILLE1-Bib. Electronique (590099901) / SudocSudocFranceF
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