51 research outputs found

    Hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes en Suisse : rĂ©sultats de l’enquĂȘte Gaysurvey (1992-2014)

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    Objectifs : A partir des donnĂ©es de surveillance des comportements face au VIH/Sida, prĂ©senter les tendances concernant la gestion du risque chez les HSH. MĂ©thodologie : La onziĂšme enquĂȘte suisse Gaysurvey sur les comportements des HSH s’est dĂ©roulĂ©e en 2014 via un questionnaire Internet, anonyme auto-administrĂ©, accessible sur diffĂ©rents sites gays. La pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence est au cours des 12 derniers mois. RĂ©sultats : 834 personnes Ă©ligibles, habitant la Suisse, ont rĂ©pondu au questionnaire. La frĂ©quentation des lieux de rencontre traditionnels visitĂ©s en majoritĂ© par des homosexuels tend Ă  diminuer depuis 1998: bars gays, disco (-25 points, soit 62.6% en 2014), parcs et toilettes publiques (-37 points, 26.1%). La frĂ©quentation des saunas gays et sex-clubs reste relativement stable (62.2%). Entre 1992-2014, on observe une tendance Ă  la hausse concernant la non utilisation systĂ©matique du prĂ©servatif avec le partenaire stable (73% en 2014) et avec les partenaires occasionnels (30.4%). La proportion de HSH, ayant eu au moins un rapport non protĂ©gĂ© avec un partenaire de statut sĂ©rologique diffĂ©rent ou inconnu dans les douze derniers mois, est en constante augmentation depuis 1994 (+9 points, 19.5% en 2014)..

    SantĂ© mentale et exposition au risque de VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes : rĂ©sultats de l’enquĂȘte suisse Gaysurvey 2014

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    Objectif: Evaluer la santĂ© mentale et l’homonĂ©gativitĂ© intĂ©riorisĂ©e des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). MĂ©thode : L’enquĂȘte suisse Gaysurvey sur les comportements des HSH s’est dĂ©roulĂ©e en 2014 (N=834), par questionnaire Internet, anonyme, accessible sur diffĂ©rents sites frĂ©quentĂ©s par des HSH. Trois dimensions de la santĂ© mentale ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es avec les indicateurs suivants: · dĂ©tresse psychologique (Ă©chelle K6) · niveau de bien-ĂȘtre psychologique (WHO-5) · homonĂ©gativitĂ© intĂ©riorisĂ©e (Smolenski et al. 2010) Les scores moyens ont Ă©tĂ© comparĂ©s entre 3 groupes d’ñge : <25 ans, 25-34 ans, ≄35 ans. L’exposition au risque VIH (rapport anal non protĂ©gĂ© avec un partenaire de statut sĂ©rologique diffĂ©rent ou inconnu) et le recours au test VIH au cours des 12 derniers mois ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s en fonction de ces 3 dimensions

    Evaluation formative du projet « Pas à Pas » avec délégation médicale du conseil en activité physique auprÚs de spécialistes en activités physiques adaptées

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    Le projet pilote « Pas Ă  Pas » a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© dans le canton de Vaud dĂšs 2015 par le programme cantonal « Ça marche ! Bouger plus, manger mieux », le programme cantonal DiabĂšte et les Espaces PrĂ©vention, et s’inscrit dans le contexte de la stratĂ©gie nationale de prĂ©vention des maladies non transmissibles. Ce projet vise principalement Ă  favoriser d’une part, la reprise ou l’augmentation progressive de l’activitĂ© physique (AP) sur le long terme des personnes insuffisamment actives physiquement et, d’autre part, Ă  soutenir les professionnel-le-s de la santĂ© dans la promotion de l’AP en leur permettant de s’appuyer sur des spĂ©cialistes en activitĂ© physique adaptĂ©e (APA) s’ils le souhaitent. La prestation « Pas Ă  Pas » constitue donc un relais pour les professionnel-le-s de la santĂ© qui peuvent dĂ©lĂ©guer le conseil en activitĂ© physique Ă  un-e spĂ©cialiste en APA. La dĂ©lĂ©gation se fait par le biais d’un bon de dĂ©lĂ©gation. Avec l’accord du/de la patient-e, le mĂ©decin remplit ce bon et l’envoie par fax ou par e-mail Ă  un-e spĂ©cialiste en APA travaillant pour le projet « Pas Ă  Pas ». Le/la spĂ©cialiste propose alors au patient un entretien initial Ă©laborĂ© autour de sa pratique d’une AP, de ses besoins et objectifs personnels. Suite Ă  ce premier bilan, le/la spĂ©cialiste en APA accompagne le/la patient-e dans ses dĂ©marches pour commencer ou reprendre une AP. Ce rapport prĂ©sente l’évaluation formative du projet « Pas Ă  Pas » avec dĂ©lĂ©gation mĂ©dicale, rĂ©alisĂ©e par l’Institut universitaire de mĂ©decine sociale et prĂ©ventive (IUMSP) et son Centre d’Evaluation et d’Expertise en SANtĂ© publique (CEESAN) sur mandat de Promotion SantĂ© Vaud

    Interruptions de grossesse dans le canton de Vaud en 2013

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    Sur mandat du médecin cantonal, les interventions effectuées dans le canton de Vaud font l'objet d'un monitorage continu et détaillé effectué par l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive. En 2013, 1518 interruptions de grossesse ont été déclarées dans le canton de Vaud, soit une de plus que l'année précédente. Dans neuf cas sur dix, la femme enceinte était domiciliée sur le territoire cantonal, soit un total de 1316 femmes. Dans l'ensemble, les statistiques restent trÚs stables. Rapporté à la population féminine en ùge de procréer, le taux d'interruption de grossesse chez les résidentes vaudoises est de 7.1 pour mille femmes ùgées de 15 à 49 ans (8.8 pour mille femmes ùgées de 15 à 44 ansa). L'écart entre femmes de nationalité étrangÚre et femmes de nationalité suisse persiste avec un taux respectivement de 9.50/00 et 5.50/00. En 2013, on enregistre environ une interruption de grossesse pour six naissances. L'ùge médian au moment de l'intervention est de 28 ans. Huit femmes avaient moins de 16 ans. La moitié des interruptions de grossesse réalisées concerne des femmes de nationalité étrangÚre : huit sur dix ont une autorisation de séjour B ou C, le reste se trouvant en statut précaire (sans permis ou au bénéfice d'un permis N/F/L)

    Interruptions de grossesse dans le canton de Vaud en 2015: l’essentiel

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    Les interruptions de grossesse pratiquĂ©es en Suisse doivent obligatoirement ĂȘtre annoncĂ©es Ă  l'autoritĂ© sanitaire compĂ©tente. Dans le canton de Vaud, des analyses approfondies sont menĂ©es sur les donnĂ©es ainsi rĂ©coltĂ©es. Quelles sont les derniĂšres donnĂ©es? Quelles sont les caractĂ©ristiques des femmes ayant eu recours Ă  ce type d'intervention en 2015 et quelles sont les caractĂ©ristiques de ces interventions

    Interruptions de grossesse dans le canton de Vaud en 2016 : l’essentiel

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    Les interruptions de grossesse pratiquĂ©es en Suisse doivent obligatoirement ĂȘtre annoncĂ©es Ă  l'autoritĂ© sanitaire compĂ©tente. Dans le canton de Vaud, des analyses approfondies sont menĂ©es sur les informations ainsi rĂ©coltĂ©es. Quelles sont les derniĂšres donnĂ©es ? Quelles sont les caractĂ©ristiques des femmes ayant eu recours Ă  ce type d'intervention en 2016 et quelles sont les caractĂ©ristiques de ces interventions

    Pointage annuel du profil des usagùres et usagers des centres à bas-seuil d’accùs du canton de Vaud : PAPU 2018.

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    L’étude PAPU (Pointage Annuel du Profil des UsagĂšres et Usagers) s’inscrit dans le cadre des actions de santĂ© publique et sociales pour lutter contre les mĂ©faits de la consommation d’alcool, de stupĂ©fiants et de mĂ©dicaments non prescrits du DĂ©partement de la santĂ© et de l’action sociale (DSAS) du canton de Vaud. Elle a pour but de rĂ©colter les donnĂ©es nĂ©cessaires au renseignement rĂ©gulier des indicateurs concernant le profil des usagers des centres Ă  bas-seuil d’accĂšs (CABS) pour les consommateurs de substances psychoactives du canton : La Fondation ABS Ă  Lausanne (la Terrasse, le Passage, le Distribus et l’Espace de consommation sĂ©curisĂ©), Zone Bleue Ă  Yverdon, EntrĂ©e de Secours Ă  Morges et Ă  Nyon et la Fondation AACTS Ă  Vevey. L’étude PAPU est une enquĂȘte anonyme, transversale et multicentrique. Pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, elle a Ă©tĂ© proposĂ©e sur une semaine entiĂšre (du 5 au 11 novembre 2018) Ă  l’ensemble des CABS du canton, selon leurs jours et heures d’ouverture. Le questionnaire, auto-administrĂ© et disponible en français, Ă©tait proposĂ© par les collaborateurs des CABS Ă  toute personne frĂ©quentant leur structure. Les CABS estiment Ă  environ 585 usagers frĂ©quentant les structures vaudoises par semaine. Au total, 123 personnes (21%

    Le marché des stupéfiants dans le canton de Vaud. Partie 1 : les opioïdes

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    Le projet « Structure et produits du marchĂ© des stupĂ©fiants » (MARSTUP) est nĂ© d'une volontĂ© de collaboration de trois Instituts de recherche lausannois qui travaillent depuis de nombreuses annĂ©es sur la question des stupĂ©fiants : Addiction Suisse, l'Ecole des sciences criminelles (ESC) de l'UniversitĂ© de Lausanne et l'Institut universitaire de mĂ©decine sociale et prĂ©ventive (IUMSP) du CHUV. Tous trois ont pris conscience de l'intĂ©rĂȘt d'Ă©tudier cette dimension souvent ignorĂ©e de la problĂ©matique des stupĂ©fiants. L'objectif de la collaboration est de dĂ©velopper une comprĂ©hension de la structure et de l’organisation du marchĂ© des stupĂ©fiants qui puisse contribuer Ă  l'amĂ©lioration des politiques publiques et Ă  promouvoir des dĂ©bats plus factuels Ă  ce sujet. Il s'agit aussi de dĂ©velopper un outil de monitorage qui permette de suivre l’évolution temporelle de ce marchĂ©. Le canton de Vaud a acceptĂ© de cofinancer ce projet et un groupe d'accompagnement, formĂ© de professionnels de la santĂ© publique et de la sĂ©curitĂ©, a Ă©tĂ© constituĂ©. Le projet a Ă©tĂ© divisĂ© en trois parties successives: le marchĂ© des opioĂŻdes, celui des stimulants et celui des cannabinoĂŻdes. Chacun fait l'objet d'une analyse de marchĂ© Ă  quatre niveaux: les produits proposĂ©s, les volumes consommĂ©s, la structure et organisation du marchĂ©, et sa valeur. Les donnĂ©es utilisĂ©es comprennent des enquĂȘtes et statistiques existantes, ainsi que de nouvelles Ă©tudes, notamment des entretiens auprĂšs des professionnels concernĂ©s par ce marchĂ© et avec des usagers de stupĂ©fiants. Les analyses des eaux usĂ©es et celles du contenu rĂ©siduel des seringues usagĂ©es ont aussi Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es dans le projet. Il s'agit de la premiĂšre Ă©tude interdisciplinaire de ce type en Suisse. Le prĂ©sent rapport – le premier du projet – porte sur le marchĂ© des opioĂŻdes

    Evaluation de l’espace de consommation sĂ©curisĂ© (ECS) en ville de Lausanne. Phase prĂ©liminaire : thĂ©orie d’action, cartographie et indicateurs

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    AprĂšs un premier refus en votation populaire en 2007, le projet d’ouverture d’un espace de consommation sĂ©curisĂ© (ECS) en ville de Lausanne a fait l’objet d’un nouveau prĂ©avis (N°2016/41), approuvĂ© le 6 juin 2016. Ce dernier prĂ©sente une actualisation de la politique communale en matiĂšre de drogues. Il en prĂ©cise les objectifs, ainsi que les nouvelles mesures pour les atteindre, dont deux projets pilotes : le dĂ©veloppement du projet de jobs Ă  seuils adaptĂ©s initiĂ© en 2016 sous la responsabilitĂ© de la Fondation MĂšre Sofia et l’ouverture d’un ECS sous la responsabilitĂ© de la Fondation ABS (accueil Ă  bas-seuil de Lausanne). Le prĂ©avis mentionne que l’ECS lausannois doit en particulier : ‱ RĂ©duire les risques et mĂ©faits liĂ©s Ă  la consommation de drogues et contribuer Ă  l’amĂ©lioration de l’état de santĂ© des consommatrices et des consommateurs ; ‱ Permettre d’accĂ©der aux personnes prĂ©carisĂ©es par leur consommation et fortement dĂ©sinsĂ©rĂ©es pour leur prodiguer des soins de 1er recours, les informer sur le rĂ©seau et orienter celles qui en font la demande ; ‱ Offrir une alternative valable aux consommations dans les lieux publics et les espaces privĂ©s et ainsi limiter cette consommation et les dangers et nuisances associĂ©s ; ‱ RĂ©duire la consommation dans l’espace public ainsi que le matĂ©riel de consommation usagĂ© abandonnĂ© dans l’espace public, participant ainsi Ă  l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de la vie et du sentiment de sĂ©curitĂ© de tous les habitants. Le Centre d’évaluation et d’expertise en santĂ© publique (CEESAN) de l’Institut de mĂ©decine sociale et prĂ©ventive de Lausanne a Ă©tĂ© mandatĂ© par la municipalitĂ© pour mener une Ă©valuation du futur ECS. Ce projet pilote, prĂ©vu sur une durĂ©e de trois ans, estime l’ouverture de l’ECS Ă  l’automne 2018

    Les comportements face au VIH et autres IST des travailleuses et travailleurs du sexe en Suisse : EnquĂȘte SWAN 2016

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    Pour la premiĂšre fois en 2016, une enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs des travailleuses et des travailleurs du sexe (TS) exerçant en Suisse. Cette Ă©tude, nommĂ©e SWAN (Sex Workers ANswers), s’inscrit dans le dispositif de surveillance du VIH et des autres IST en Suisse, Ă©tabli par l’Office fĂ©dĂ©ral de la santĂ© publique. Les critĂšres d’inclusion pour participer Ă  cette enquĂȘte comprenaient toute personne (hommes, femmes, personnes transgenres et intersexe) ayant 18 ans ou plus et ayant eu des rapports sexuels en Ă©change d’argent au cours des douze mois prĂ©cĂ©dent l’enquĂȘte en Suisse. Deux stratĂ©gies complĂ©mentaires d’administration du questionnaire ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre : un questionnaire Internet auto-administrĂ© et un questionnaire disponible sur une tablette numĂ©rique administrĂ© soit en face-Ă -face soit par les TS seul-e-s. Le questionnaire Ă©tait entiĂšrement anonyme et les donnĂ©es ont Ă©tĂ© traitĂ©es de maniĂšre confidentielle. La plateforme Ă©lectronique d’hĂ©bergement du questionnaire Ă©tait dotĂ©e du « responsive design » (format du questionnaire s’adaptant automatiquement aux ordinateurs fixes, aux tablettes numĂ©riques et aux Smartphones) et le questionnaire Ă©tait disponible en sept langues : français, allemand, anglais, portugais, espagnol, roumain et hongrois. Le recrutement a principalement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par l’intermĂ©diaire de professionnel-le-s du terrain (membres du rĂ©seau APiS, intervenant-e-s, mĂ©diateur et mĂ©diatrices, travailleurs et travailleuses sociaux) formĂ©-e-s Ă  l’utilisation de tablettes et Ă  la passation du questionnaire
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