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SĂ©ville invisible (PolĂgono Sur, Dominique Abel, 2003)
En quoi PolĂgono Sur, le film de Dominique Abel, montre-t-il une SĂ©ville invisible ? En filmant, dans les quartiers sud de la ville, les barres de logements sociaux des Tres Mil Viviendas, la rĂ©alisatrice dĂ©voile la face cachĂ©e de la ville. En faisant rejouer par quelques uns des 40.000 habitants de ces quartiers, en majoritĂ© d’origine gitane, certaines scène vĂ©cues, le film s’insère dans un genre hybride entre fiction et non-fiction qui aujourd’hui caractĂ©rise souvent le cinĂ©ma documentaire.ÂżEn quĂ© medida PolĂgono Sur, la pelĂcula de Dominique Abel, muestra una Sevilla invisible ? Cuando filma, en los barrios sur de la Ciudad, las barras de viviendas sociales de las Tres Mil Viviendas, la realizadora enseña la cara oculta de la ciudad. Al pedir a algunos de los 40.000 habitantes de la zona, en su mayorĂa de origen gitano, que vuelvan a interpretar ciertas escenas vividas, el filme se inserta en un gĂ©nero hĂbrido entre ficciĂłn y no-ficciĂłn que hoy en dĂa caracteriza a menudo el cine documental
L’œuvre d’Alan Berliner ou l’autobiographie comme l’affaire de tous
Alan Berliner is a fascinating, unclassifiable independent filmmaker who has devoted 25 years to the making of films which have led him from a reflection on family in general to the questioning of his own family, then to an interrogation on identity and finally to his self-portrayal as an artist. These works do not completely meet the usual standards of subjective or autobiographical documentaries. Historically speaking, Berliner may appear as an inheritor of various trends dealing with intimacy and self-inscription. According to the criteria formulated by Bill Nichols, his works display a strong reflexivity, and subsequently a good deal of performativity. But above all, he has developed a style of his own. He is a virtuoso of montage creating sophisticated signifying figures, often dissociating the sound from the image, to reveal latent meanings, unexpected correspondences, contradictions and distortions. Nobody’s Business, possibly his masterpiece, draws a portrait of his own (reluctant) father and shuffles around History, individual life storytelling, psychodrama and genetics, to eventually convince us that the personal is universal
L’œuvre d’Alan Berliner ou l’autobiographie comme l’affaire de tous
Cinéaste indépendant fascinant et inclassable, Alan Berliner a consacré 25 ans à la réalisation de films qui le conduisent d’une réflexion sur la famille en général, à la mise en question de la sienne propre, puis à une interrogation sur son identité et enfin à son autoportrait en tant qu’artiste. Ces œuvres ne se conforment pas totalement aux normes habituelles des documentaires subjectifs ou autobiographiques. Historiquement parlant, Berliner peut apparaître comme un héritier de tendances diverses vers l’intimité et l’écriture de soi. Selon les critères formulés par Bill Nichols, ses œuvres affichent une forte réflexivité, et par la suite une performativité marquée. Mais surtout, il a développé un style qui lui est propre. Virtuose du montage, il crée des figures signifiantes sophistiquées, dissociant souvent le son de l’image pour faire apparaître des sens latents, des correspondances, des contradictions et des distorsions inattendues. Nobody’s Business, un portrait de son propre père (réticent), probablement son chef-d’œuvre, brasse l’Histoire, le récit de vie individuel, le psychodrame et la génétique, pour finalement nous convaincre que le personnel est universel.Alan Berliner is a fascinating, unclassifiable independent filmmaker who has devoted 25 years to the making of films which have led him from a reflection on family in general to the questioning of his own family, then to an interrogation on identity and finally to his self-portrayal as an artist. These works do not completely meet the usual standards of subjective or autobiographical documentaries. Historically speaking, Berliner may appear as an inheritor of various trends dealing with intimacy and self-inscription. According to the criteria formulated by Bill Nichols, his works display a strong reflexivity, and subsequently a good deal of performativity. But above all, he has developed a style of his own. He is a virtuoso of montage creating sophisticated signifying figures, often dissociating the sound from the image, to reveal latent meanings, unexpected correspondences, contradictions and distortions. Nobody’s Business, possibly his masterpiece, draws a portrait of his own (reluctant) father and shuffles around History, individual life storytelling, psychodrama and genetics, to eventually convince us that the personal is universal
SĂ©ville invisible (PolĂgono Sur, Dominique Abel, 2003)
En quoi PolĂgono Sur, le film de Dominique Abel, montre-t-il une SĂ©ville invisible ? En filmant, dans les quartiers sud de la ville, les barres de logements sociaux des Tres Mil Viviendas, la rĂ©alisatrice dĂ©voile la face cachĂ©e de la ville. En faisant rejouer par quelques uns des 40.000 habitants de ces quartiers, en majoritĂ© d’origine gitane, certaines scène vĂ©cues, le film s’insère dans un genre hybride entre fiction et non-fiction qui aujourd’hui caractĂ©rise souvent le cinĂ©ma documentaire
Le documentaire comme mode de production d'une connaissance partagée (recherche et développement d'une stratégie de réalisation)
AIX-MARSEILLE1-BU Lettres (130012101) / SudocSudocFranceF
L'art dans le cinéma de Belgique (vers l'image palimpseste)
AIX-MARSEILLE1-BU Lettres (130012101) / SudocSudocFranceF
Autofiction symptomale au cinéma
AIX-MARSEILLE1-BU Lettres (130012101) / SudocSudocFranceF
Penser la création audiovisuelle. Cinéma, télévision, multimédia
International audienc
Penser la création audiovisuelle. Cinéma, télévision, multimédia
International audienc
Penser le cinéma documentaire
Pris entre des exigences contradictoires, le documentaire est depuis toujours difficile à définir. Pourtant le documentaire représente aujourd’hui un « nouvel art politique ». On peut tenter de le caractériser par son objet : dire quelque chose du monde à partir d’évènements réels. L’image documentaire représenterait alors en quelque sorte notre prore rapport au monde et permettrait d’assigner une nouvelle dimension au cinéma