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    Noms et puissances assimilatrices des âmes

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    Pour le Néoplatoniciens l’acte de nommer, et le langage en général, sont propres aux âmes humaines rationnelles tombées dans le devenir. L’activité onomastique procède de la divinité et en même temps nous reconduit à l’unité de l’Intellect transcendant. Proclus, dans son commentaire sur le Cratyle de Platon, et Simplicius, dans son commentaire sur les Catégories d’Aristote, soulignent cette puissance assimilatrice de l’activité onomastique, où l’imagination « linguistique » joue un rôle d’« auxiliaire », analogue à celui que joue l’imagination en géométrie.For the Neoplatonists naming and language are activities proper to human rational souls fallen into the world of generation. The onomastic activity proceeds from Deity and at the same time convert us to the unique transcendent Intellect. Proclus, in his commentary on Plato’s Cratylus, and Simplicius, in his commentary on Aristotle’s Categories, put extra emphasis on this assimilative power of the onomastic activity, in which the “linguistic” imagination plays the part of an “auxiliary” cause, analogous to the one played by imagination in geometry

    Note au lecteur

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    La traduction a été faite à partir du texte grec établi par H. Cherniss (Loeb, 1957). Pour des raisons techniques il n’a pas été possible de reproduire directement le texte grec de Cherniss. Celui-ci a été ici reconstitué à partir du texte de l’édition du TLG (Thesaurus Linguae Graecae), qui est aussi le texte de l’édition de Pohlenz (Teubner, 1955, 19602), que nous avons pu reprendre avec l’aimable autorisation de Maria Pantelia, directrice du TLG. Pour cette reconstitution du texte de Chern..

    Boèce. Consolation de Philosophie III, metrum 9

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    De la Nature Universelle chez Proclus (In Timaeum I, 9.25-12.25) et chez Ficin (commentaire sur le Sophiste ch. 45)

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    Ficin fait précéder son commentaire sur le Sophiste par deux introductions ou argumenta : (i) une scholie anonyme qu’il attribue à Proclus, et (ii) sa propre introduction. Je ne vais m’intéresser ici qu’à la scholie anonyme. Dans cette scholie du IXe siècle, mais qui dérive de l’Antiquité tardive, est rapportée l’opinion du « grand Jamblique » selon laquelle le but de Platon dans le Sophiste est de traiter du démiurge sublunaire : Est enim intentio secundum magnum Iamblichum de sublunari opif..

    Etudes sur le Commentaire de Proclus au premier livre des "Eléments" d'Euclide.

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    Le Commentaire de Proclus (У s. apr. J.-C.) au premier livre des "Éléments" d'Euclide est un texte fondamental pour l'étude de la philosophie néoplatonicienne des mathématiques et pour celle de la réception du Néoplatonisme à la Renaissance et à l'Âge classique. Pourtant la philosophie des mathématiques du Néoplatonisme tardif en général, et le Commentaire sur Euclide de Proclus en particulier, constituent des objets d'études encore insuffisamment explorés (notamment en France, comme en témoigne l'absence d'une traduction française récente de ce Commentaire, la dernière étant celle de P. Ver EECKE, qui remonte à 1948). Depuis l'essai pionnier de N. HARTMANN (publié en 1909 par Н. C0HEN et P. NAT0RP) des travaux importants, en particulier ceux de S. BRETON, d'A. CHARLES-SAGET, et de D. O'MEARA, ont fait progresser notre connaissance de cet ouvrage. Mais le Commentaire sur Euclide de Proclus attendait encore d'être étudié en lui-même, d'une manière compréhensive, qui rende compte non seulement de sa dimension philosophique, mais aussi de ses dimensions religieuse, pédagogique, rhétorique, épistémologique et scientifique. Le présent volume, qui réunit des contributions d'historiens des sciences et d'historiens de la philosophie ancienne, venus de France et de l'étranger (Italie, Suisse, Israël, Canada et États-Unis), répond à cette attente

    Le statut ontologique des objets géométriques dans l’In Euclidem de Proclus

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    48. Plotinus, Ennead V. 1. On the Three Principal Hypostases, a Commentary with translation par M. Atkinson

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    Lernould Alain. 48. Plotinus, Ennead V. 1. On the Three Principal Hypostases, a Commentary with translation par M. Atkinson. In: Revue des Études Grecques, tome 99, fascicule 470-471, Janvier-juin 1986. pp. 221-224

    Boèce. Consolation de Philosophie III, metrum 9

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    Plutarque, Sur l'E de Delphes 390 B6-8 et l'explication d e la vision en Timée 45b-d.

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    Methodos est une revue exclusivement électronique, publiée sur le portail de revues.orgInternational audienceThe essay (or dialogue) On the E at Delphi of the Platonist Plutarch of Chaeronea (c. 50 – c. 125 A.D.) is devoted to the elucidation of the mysterious E – the fifth letter of the Greek alphabet – that is dedicated to Apollo. According to one interpretation the E is, in a Pythagorean manner, meant to be the number five, i.e., the number of the universe. In this context is mentioned a theory espoused by 'some people' who claim that there is a correspondence between the five senses and the five primal elements. In this paper an attempt is made at showing that the two lines about vision (De E 390b6-8) are influenced by Timaeus 45b-d, a passage where Plato explains the mechanism of vision by referring to a coalescence of the visual current (or ray) with the external daylight. However, the short passage in Plutarch is not at all a piece of orthodox Platonism, given the assimilation of the Aristotelian aether with the Platonic pure external fire. In any case the extreme brevity of this summary of a Platonic passage that is itself fraught with difficulties is responsible for the fact that these two enigmatic lines have never been correctly understood. The notions of homoiopatheia (homogeneity) and summetria (commensurability) in Timaeus 45b-d et 67c-e are also treated in this paper and an interpretation of these terms is proposed which stresses the dynamical character of Plato's theory of vision. Finally, an Appendix outlines the history of the different readings of De E 390b6-8 from the Renaissance up to the standard critical editions of the 19th and 20th centuries.Le traité (ou dialogue) « pythique » du platonicien Plutarque de Chéronée (Iier – IIe s. ap. J.-C.) intitulé Sur l'E de Delphes est consacré à l'élucidation de la signification de l'E (la cinquième lettre de l'alphabet grec) consacré à Apollon Pythien. Une des interprétations (d'inspiration pythagoricienne) est que cet E désigne le nombre cinq, le nombre de l'univers. Dans le cadre de l'exposé de cette interprétation est fait état de l'opinion « de certains » selon laquelle il existe une correspondance entre les cinq sens et les cinq éléments. L'A. montre que les deux lignes où il est question de la vue (E 390b6-8) s'inspirent essentiellement de l'explication qu'en Timée 45b-d Platon donne du mécanisme de la vision en termes de mélange du feu pur émis par l'œil avec le feu pur extérieur qui produit la lumière du jour. L'extrême brièveté de ce résumé (empreint d'aristotélisme, l'élément associé à la vue étant ici l'éther considéré comme cinquième corps), d'un passage dans Platon offrant lui-même bon nombre de difficultés, explique que ces deux lignes énigmatiques n'aient jamais été bien comprises. Au passage, l'A. revient sur les notions d'homoiopatheia (d'homogénéité) et de summetria (de commensurabilité) en Timée 45b-d et 67c-e pour en proposer une interprétation qui souligne et éclaire d'un jour nouveau le caractère dynamique de l'explication platonicienne de la vision. Un Appendice donne un aperçu des différentes lectures d'E 390b6-8 depuis les premières éditions imprimées à la Renaissance jusqu'aux éditions critiques des 19e et 20e siècles

    De la Lune et d’Hécate dans le mythe du De facie de Plutarque et dans le Néoplatonisme tardif

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    Pour Heng Comme Cherniss le souligne, les passages parallèles les plus frappants que l’on puisse donner au De facie de Plutarque se trouvent chez les Néoplatoniciens. Ces passages parallèles que Cherniss indique dans ses notes couvrent aussi bien ce que l’on peut appeler la partie scientifique du De facie que le mythe eschatologique qui vient couronner le traité. Je me limiterai au mythe proprement..
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