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    Développement et validation d'une théorie de la fonction adaptative biologique des rêves

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    Plusieurs fonctions ont été attribuées aux rêves. Les revues de documentation existantes qui abordent les théories de la fonction des rêves ne sont pas exhaustives et sont souvent peu critiques. L'introduction de la présente thèse comble ce manque dans la documentation scientifique en offrant une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves. À la lumière de cette introduction, il apparaît que les théories existantes présentent toutes des limites importantes. Le premier chapitre de cette thèse est un article présentant une nouvelle théorie de la fonction des rêves : la théorie de préactivation des sentiments par les rêves, ou Feeling Priming Theory (FPT). Selon la FPT, la fonction du rêve est de favoriser la motivation à éviter les événements anticipés aversifs et à approcher les événements anticipés gratifiants. Plus précisément, il est suggéré qu'une composante des émotions anticipées – les sentiments anticipés (anticipated feelings) – est reproduite dans les rêves. Au réveil et durant la journée, ces sentiments anticipés demeureraient (pré)activés en mémoire. Conséquemment, les émotions anticipées exerceraient une plus grande influence sur les comportements d'évitement et d'approche, à la fois directement, mais surtout indirectement par le biais des sentiments vécus par anticipation (anticipatory feelings; c.-à-d., les sentiments de peur ou d'espoir/de désir). Le deuxième chapitre de cette thèse est un article présentant le développement et l'utilisation d'un protocole visant à tester des hypothèses de la FPT. Soixante-quatre participants ont rempli un journal de bord à la maison pendant une période comprenant deux jours pour lesquels au moins un rêve était rappelé. Les données ont été recueillies immédiatement après le lever, après la routine du lever et avant la routine du coucher. Les participants ont rapporté les événements qu'ils anticipent, leur degré de peur et de désir face aux événements anticipés, leur contrôle perçu sur les événements anticipés, leurs comportements et leurs décisions par rapport aux événements anticipés, la mesure dans laquelle ils ont pensé aux événements anticipés, et finalement, la similitude entre leurs sentiments anticipés (anticipated feelings) et leurs sentiments vécus en rêve (dream feelings). Les résultats montrent que la peur ressentie envers un événement anticipé aversif prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé négatif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Ressentir ce sentiment négatif dans un rêve prédit positivement la peur ressentie envers l'événement anticipé aversif le jour suivant, qui à son tour prédit positivement la survenue d'un comportement d'évitement. Les résultats suggèrent également que le désir ressenti envers un événement anticipé gratifiant prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé positif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Cependant, ressentir ce sentiment positif dans un rêve ne prédit pas le désir ressenti envers cet événement anticipé gratifiant le jour suivant. Dans l'ensemble, les résultats de l'étude de validation appuient partiellement la FPT. La conclusion de la présente thèse expose les forces et les limites de la théorie développée et de l'étude de validation. À la lumière de ces forces et limites, des pistes de recherche futures sont proposées. Plus spécifiquement, il est suggéré que la FPT pourra servir d'ancrage pour le développement d'une théorie cognitive de la production des rêves. Des suggestions sont également offertes pour une étude en laboratoire visant à répliquer, dans un milieu contrôlé, le protocole utilisé pour l'étude de validation. Finalement, la possibilité de développer un nouveau traitement psychologique pour les cauchemars chroniques sur la base de la FPT est abordée. En résumé, cette thèse est un apport majeur à la documentation scientifique sur les rêves. Elle comporte une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves, propose une nouvelle théorie de la fonction des rêves qui constitue une alternative aux théories de la régulation émotionnelle par les rêves, rapporte les résultats d'une étude visant à tester les principales hypothèses de la théorie proposée, et démontre la pertinence des travaux menés pour le développement de projets de recherche théorique, empirique, et clinique.Several functions have been attributed to dreaming. Existing literature reviews on the theories of the function of dreaming are not exhaustive and contain few criticisms. The introduction of this thesis fills this gap in the literature by offering a critical review of contemporary theories of the function of dreaming. In light of this introduction, all existing theories present important limitations. The first chapter of this thesis is an article presenting a new theory of the function of dreaming: the Feeling Priming Theory (FTP). According to the FPT, the function of dreaming is to favor the motivation to avoid aversive anticipated events and to approach gratifying anticipated events. More specifically, it is suggested that a component of anticipated emotions – anticipated feelings – is reproduced in dreams. Upon awakening and during the day, these anticipated feelings would remain (pre)activated (primed) in memory. Consequently, anticipated emotions would exert a greater influence on avoidance and approach behaviors, mainly through an increase in the intensity of anticipatory feelings (i.e., feelings of fear or hope/desire). The second chapter of this thesis is an article presenting the development and use of a protocol aimed at testing hypotheses from the FPT. Sixty-four participants completed a logbook at home for a period that included two days with dream recall. Data were collected after waking up, after the morning routine, and before the bedtime routine. Participants reported their anticipated events, their degree of fear, desire and control over the anticipated events, the behaviors and decisions they adopted in relation to the anticipated events, the extent to which they thought about the anticipated events, and the similarity between their anticipated feelings and their dream feelings. The hypotheses were tested using linear and binary logistic mixed models. Fear toward an aversive anticipated event positively predicts the probability that the negative anticipated feeling associated with this anticipated event be reproduced in a dream. Experiencing this negative feeling in a dream positively predicts fear toward the aversive anticipated event on the next day, which in turn positively predicts the occurrence of an avoidance behavior. Furthermore, desire toward a gratifying anticipated event positively predicts the probability that the positive anticipated feeling associated with this anticipated event be reproduced in a dream. However, experiencing this positive feeling in a dream does not predict desire toward the gratifying anticipated event on the next day. Overall, the results from the validation study support part of the FPT. The conclusion of this thesis reviews the strengths and limitations of the proposed theory and the validation study. In the light of these strengths and limitations, potential avenues of research are explored. It is suggested that the FPT could serve as a basis for the development of a cognitive theory of dream production. Moreover, the empirical study could be replicated in a laboratory setting, which would allow to test the FPT in a controlled environment. Finally, the possibility of developing a new psychological treatment for nightmares based on the FPT is discussed. In summary, this thesis constitutes a major contribution to the dream literature. It presents a critical review of contemporary theories of the function of dreaming, proposes the FPT as an alternative to emotion regulation theories of dreaming, reports the results of an empirical study aimed at testing several hypotheses from the FPT, and demonstrates the relevance of this work for future theoretical, empirical, and clinical research

    L’expérience des étudiantes et étudiants du secteur collégial par rapport à leurs difficultés psychologiques

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    Cet article comporte deux objectifs : 1) documenter quatre composantes de l’expérience des étudiantes et étudiants présentant des difficultés psychologiques : leurs besoins, leur perception de l’aide offerte par le personnel enseignant, leur connaissance/utilisation des services offerts dans le cégep, ainsi que leurs attitudes par rapport à leurs difficultés ; 2) vérifier si ces composantes diffèrent en fonction du sexe et de la présence d’un diagnostic de trouble de santé mentale. Cent cinquante-deux étudiantes et étudiants recrutés parmi huit cégeps du Québec ont rempli un questionnaire en ligne. L’expérience des étudiantes et étudiants varie peu selon le sexe, mais considérablement selon la présence d’un diagnostic

    Does shyness interact with peer group affiliation in predicting substance use in adolescence?

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    Cigarette use and binge drinking are risky behaviors emerging during adolescence. Although many beneficial factors are well documented, studies linking shyness to substance use are somehow conflicting, which may be due to the contribution of moderators. Therefore, the present study has 2 objectives: (a) to prospectively analyze the association between shyness and substance use during adolescence, and (b) to test the moderating role of peer group affiliation on the relationship between shyness and substance use. Participants are 1447 adolescents from the Quebec Longitudinal Study of Child Development, a representative cohort of single-birth children born between 1997 and 1998 in the province of Quebec, Canada. Shyness was assessed at age 12 years. Peer group affiliation, as well as past year cigarette use and binge drinking were assessed at age 15 years. Logistic regressions were used to analyze the data. All analyses were carried out using weighted data accounting for the complex multistage sample design. Results show that shyness negatively predicts the use of tobacco and the occurrence of binge drinking while controlling for confounding variables. However, shyness does not interact with peer group affiliation in predicting substance use. This is the first study that confirms the presence of a negative relationship between shyness and substance use during adolescence over a 3-year period. Results suggest that shyness could exert a beneficial effect against substance use notwithstanding the adolescent’s social context

    La timidité interagit-elle avec l'affiliation aux pairs pour prédire l'usage de substances des adolescents?

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    La relation entre la timidité et l'usage de substances est modeste et varie entre les études. Une explication pour ces observations est que dans certains contextes, la timidité exercerait un effet bénéfique contre l'usage de substances, alors que dans d'autres contextes, cet effet serait absent. Un de ces contextes pourrait être la présence ou l'absence d'un groupe d'amis. Par conséquent, la présente étude comporte deux objectifs : 1) tester de manière prospective la relation entre la timidité et l'usage de substances dans une cohorte contemporaine et représentative d'adolescents nés dans la province de Québec (Canada); 2) tester le rôle modérateur de l'appartenance à un groupe d'amis sur la relation entre la timidité et l'usage de substances. Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement Des Enfants du Québec (ÉLDEQ). Ils ont été évalués à 12 ans (n = 1415), 13 ans (n = 1312) et 15 ans (n = 1466). L'échelle de timidité d'Asendorpf a été utilisée à 12 ans. L'appartenance à un groupe d'amis, de même que l'usage de cigarettes et l'usage excessif d'alcool dans la dernière année ont été évalués à 15 ans. Une série de régressions logistiques similaire pour les deux types de substances a été menée. Les résultats montrent que la timidité prédit négativement l'usage de cigarettes et l'usage excessif d'alcool. Ces associations demeurent significatives en contrôlant pour de multiples variables confondantes. Toutefois, la timidité n'interagit pas avec l'appartenance à un groupe d'amis pour prédire l'usage de substances. En conclusion, cette étude confirme l'existence d'une relation prospective négative entre la timidité et l'usage de substances sur une période de trois ans. Les résultats suggèrent que la timidité pourrait exercer un effet bénéfique contre l'usage de substances nonobstant le contexte social de l'adolescent

    Les variables associées à l’attitude du personnel enseignant du secteur collégial vis-à-vis des étudiantes et étudiants présentant un trouble de santé mentale

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    Dans cet article, nous traitons des variables associées à l’attitude du personnel enseignant à l’égard d’étudiantes et étudiants présentant un trouble de santé mentale (TSM) et fréquentant seize cégeps au Québec. Ces variables regroupent le sexe, l’âge, l’expérience en enseignement et la source de connaissances sur les TSM. Le questionnaire évaluant l’attitude du personnel enseignant est constitué d’échelles du Student Mental Illness Awareness Survey et de trois échelles construites par l’équipe de recherche. Les résultats obtenus auprès de 232 enseignantes et enseignants sont présentés. Des analyses de variance univariées et des tests a posteriori ont été réalisées. Certaines variables sont associées à une attitude plus positive à l’égard de ces étudiantes et étudiants : être une femme, être plus jeune, mais aussi enseigner depuis plus longtemps et avoir acquis des connaissances sur les TSM lors d’une formation universitaire ou en milieu de travail. En contrepartie, l’acquisition de connaissances sur les TSM par l’intermédiaire des médias est associée à une attitude plus négative. Ces travaux appuient l’efficacité des formations visant à améliorer l’attitude du personnel enseignant à l’égard des étudiantes et étudiants ayant un TSM et ainsi faciliter leur parcours scolaire. Les résultats éclairent l’effet potentiellement négatif des médias sur les attitudes. Nous proposons deux stratégies étudiées chez d’autres populations afin de contrebalancer cet effet.In this article, we discuss variables related to the attitude of teaching personnel toward students with mental health disorders (MHD) attending sixteen cégeps in Québec. These variables include gender, age, teaching experience and sources of knowledge about MHD. The questionnaire assessing the attitudes of teaching personnel is composed of the Student Mental Illness Awareness scale and three scales created by the research team. The results from 232 teachers are presented. Univariate a posteriori analyses were performed. Some variables are associated with a more positive attitude toward these students: being a woman, being younger, but also teaching for a longer time, and having acquired knowledge on MHD at university or at work. The acquisition of knowledge on MHD through the media is associated with a more negative attitude. These studies support the effectiveness of training that aims to improve teachers’ attitudes toward students with an MHD, thus facilitating their academic journey. The results highlight the potentially negative effect of the media on attitudes. We propose two strategies studied in other populations to counterbalance this effect.En este artículo abordamos las variables asociadas con la actitud del cuerpo profesoral vis-à-vis los estudiantes que presentan un problema de salud mental (PSM) que frecuentan dieciséis colegios de Quebec. Dichas variables reagrupan el sexo, la edad, la experiencia docente y la fuente de sus conocimientos sobre los PSM. El cuestionario utilizado en la evaluación de la actitud del personal docente está constituido con las escalas del Student Mental Illness Awareness y tres escalas construidas por el equipo de investigación. Se presentan los resultados de 232 maestros y maestras. Se realizaron análisis de variancia univariada y a posteriori. Ciertas variables se encuentran asociadas con una actitud más positiva con respecto a dichos estudiantes: ser una mujer, ser más joven, así como enseñar desde hace mucho tiempo y haber adquirido conocimientos sobre los PSM durante su formación universitaria o en su medio de trabajo. La adquisición de conocimientos sobre los PSM gracias a los medios está asociada con una actitud más negativa. Esos trabajos se basan en la eficacia de las formaciones cuya finalidad es mejorar la actitud del personal docente con respecto a los estudiantes que presentan un PSM y así facilitar su itinerario escolar. Los resultados iluminan el efecto potencialmente negativo de los medios sobre las actitudes. Se proponen dos estrategias estudiadas entre otras poblaciones con el fin de contrabalancear dicho efecto

    Towards an integrative design-oriented theory of sleep-onset and insomnolence from which a new cognitive treatment for insomnolence (serial diverse kinesthetic imagining, a form of cognitive shuffling) is proposed for experimentally testing this

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    We present progress towards an integrative design-oriented (IDO) theory of sleep onset and insomnolence: the somnolent information-processing theory (SIPt; Beaudoin, 2013, 2014). We define “insomnolence” as difficulty falling (back) asleep — a key feature of insomnia (DSM-V). We argue that theories of human sleep onset and propensity require an IDO approach. By “design-oriented” we mean adopting the design stance (Dennett, 1982; Poggio, 2012; McCarthy, 2008) which is universally known in theoretical Artificial Intelligence and cognitive science but unused in theories of sleep onset and insomnolence, SIPt aside. Like other cognitive science, IDO involves interdisciplinary information-processing theories; but it is also integrative, aiming to specify how requirements of autonomous agency (competence) are realized by the interaction of diverse component processes (subsuming motivational, cognitive, executive and ancillary functions). The IDO approach requires that any appeal to key psychological constructs (“consciousness”, “arousal”, “emotion”, “attention”, “goals”, “intention”, etc.) be grounded in specific IDO theories. This approach is meant to contribute to a paradigm shift in research in insomnia, “emotion” and psychology more generally, in response to what Beaudoin, Hyniewska & Hudlicka (2017) and Muthukrishna & Henrich (2019) identified as the root of psychology’s replication crisis: lack of rigorous, ambitious, progressive, evolutionarily grounded theoretical integration. We claim control of human somnolence posed a significant evolutionary challenge particularly due to their abundant cortex. Leading theories of insomnia tend to explain insomnolence in terms of cognitive and/or physiological activity (Perlis, 2011) or “arousal” (Harvey, 2005). Cognitive theories of insomnia assume that attention, intention and effort to sleep are insomnolent (e.g., inhibiting “de-arousal”, Espie, 2006). Rejecting these assumptions, we argue that arousal is a problematically polymorphic concept unsuitable for IDO explanations of somnolence. In contrast, SIPt grounds its major concepts in specific IDO theories. In accordance with Moors\u27 (2017) skepticism, SIPt replaces “emotion” with computational architectures of motivation. More precisely, we leverage the H-CogAff (Sloman, 2003) and LIDA (Franklin et al, 2013) architectures. We replace the concept of “emotion” and “arousal” with IDO concepts of perturbance and alarms. Perturbance is an emergent state in which an insistent motivator tends to control executive functions (Beaudoin, 1994; Wright, Sloman & Beaudoin, 1996). Perturbance is theoretical grounding for repetitive thought (Watkins, 2008). Alarms (Oatley, 1992; Sloman, 2003; Baars & Franklin, 2009) are urgent global control signals which, we claim, also underlie the alarm reaction (Selye 1936). SIPt postulates that (1) chronobiological processes (Borbély, 2016) are the principal contributors to somnolence; (2) sleep-onset-like information-processing is pro-somnolent (increases sleep propensity); (3) perturbance is insomnolent; (4) alarms are insomnolent; (5) some perceptual states affect sleep propensity: sensing supineness, rocking (Bayer et al, 2011) or skin temperature, Romeijn et al (2011). We describe an effortful form of cognitive shuffling, serial diverse kinesthetic imagining (SDKI). It is suitable for an experiment pitting SIPt against other theories (eg, Espie, 2006 and Havey, 2005) since only according to SIPt should SDKI be both counter-insomnolent (per postulates 3 and 4) and pro-somnolent (per postulates 2 and 5). Yet more theoretical work is required towards an IDO theory of somnolence

    Sociocultural variations of coping strategies for sleep difficulties in couple relationships in Canada and Brazil

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    The couple relationship (marriage/cohabitation) is, for most adults, the primary social context of sleep. Although there is a growing literature on couples’ sleep, no qualitative cross-cultural study on this topic has yet been published. The aim of the present study was to explore the strategies used by adult couples with sleep difficulties from two different cultures, as well as the potential sociocultural variations related to these strategies. Six couples in Quebec City (Canada) and five couples in Fortaleza (Brazil), of which one or both partners experienced sleep difficulties, were recruited. Participants completed the Pittsburgh Sleep Quality Index, the Dyadic Adjustment Scale, and gave open-ended reports regarding their sleep every morning for a week. They also took part in an in-depth semistructured interview for couples. The interviews were transcribed verbatim and analyzed using the Critical Phenomenological Method. The participants’ strategies in the face of sleep difficulties fell into three modalities: individual, common and shared, and common and independent. Within these modalities, seven strategies were identified in both research sites: body and mind relaxation before sleep, stress reduction in daily life, reduction of sleep performance anxiety, respect of the partner’s sleep, intervention or drug use to induce sleep or to reduce diurnal sleepiness, diet monitoring, and naps. The present study reveals that the coping strategies used by partners are related not only to the individual, but can be shared, and are closely related to the sociocultural, economic and environmental contexts of their respective countries
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