4 research outputs found
Changis-sur-Marne – Les Pétreaux
La 6e phase de fouille (1998) du site situé dans l’emprise de la Carrière Morillon-Corvol de Changis-sur-Marne (Seine-et-Marne) s’est déroulée sur environ 2,6 ha, et, comme à l’accoutumée, en anticipation des travaux d’extraction de la carrière dont le front de taille se déplace perpendiculairement à la Marne, du nord vers le sud-est (fig. 1). On rappellera que l’occupation humaine de Changis-sur-Marne « les Pétreaux » appartient à la longue durée puisque 15 ha de la nappe alluviale déjà foui..
Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), Secteur III de Marne-la-Vallée : ZAC des Hauts de Ferrières (5e Tranche) : rapport de fouille
Des vestiges attribuables à la fin du Néolithique et à La Tène finale ont été découverts, éparpillés sur les sites du haut Moyen Âge et du Moyen Âge classique. Le Néolithique final ne présente pas de structures excavées mais seulement deux concentrations de matériel : un petit ensemble de tessons et d'outils en silex répandus sur le sol et un amas de débitage. D'autres pièces en silex étaient mêlées au matériel des structures médiévales. La Protohistoire se caractérise par vingt structures réparties dans la zone du haut Moyen Âge. Il s'agit de fossés, de fosses et de quelques trous de poteau peu organisés ainsi qu'un petit groupe de tessons de céramique. L'opération archéologique a également permis la découverte de sépultures réparties spatialement en deux groupes distincts compris dans une fourchette chronologique très large : entre la période carolingienne et les XIe-XIIe siècles. Ce petit groupe d'inhumations n'est pas sans évoquer les nécropoles dites "en plein champ" qui émaillaient le paysage rural en étant tributaires de la dispersion de l'habitat. Les principales phases médiévales sont présentes. La phase mérovingienne, dominante, est marquée par la présence d'un grand bâtiment qui fait figure d'exception par rapport aux constructions habituellement présentes sur les sites d'habitat de cette période. Au Moyen Âge classique, les aménagements semblent positionnés de façon préférentielle : le bâtiment, les structures de combustion et quelques fosses sont placés à l'ouest du site. Vers l'est, se trouve la zone de travail et de stockage que semblent former les greniers, les fonds de cabanes et les fosses périphériques. Les indices chronologiques recueillis incitent à penser qu'il s'agissait là d'une installation rurale, marquée par quelques remaniements et qui fut créée et abandonnée au cours du XIe siècle. Il ne s'agit pas comme pour le site du haut Moyen Âge d'un habitat regroupant plusieurs unités de vie. Des installations artisanales liées à l'économie locale ont été également attestées : un moulin à vent et un four de tuilier. Il est à noter également la présence d'un réseau de circulation confirmé par la découverte d'une voie pavée
Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), ZAC Parc du Bel Air : (BAV1 et BAV2) : rapport de diagnostic
Ce diagnostic a porté sur deux parcelles, l'une de 3 hectares, l'autre de 9. Il s'agit de la dernière opération d'aménagement dans la ZAC. L'opération a montré la présence de vestiges dispersés sur l'emprise des deux parcelles, dont la densité ne définit pas d'habitat sur les 12 hectares de la surface concernée.Dans l'optique de la la recherche de sols préhistoriques, des sondages profonds ont été pratiqués, répartis sur les deux parcelles. Dans les séquences limoneuses, aucun sol n'a pu être défini. Un ensemble de fossés à la même orientation (NO/SE) repéré sur l'emprise du diagnostic définit sans doute un réseau parcellaire fossile mais aucun élément ne permet d'identifier une datation précise. Les éléments identifiés et datés concernent trois périodes : le Néolithique, la période gallo-romaine et les périodes modernes /contemporaine.Les découvertes néolithiques sur l'emprise des deux parcelles concernent une fosse isolée en limite d'emprise au sud-est, et 4 pièces lithiques isolées dans les tranchées. Le mobilier de la fosse témoigne d'une occupation peu importante, mais cette présence s'inscrit toutefois dans l'occupation déjà repérée en 1998 en rebord de plateau à Ferrières, mise en évidence sur la ZAC des Hauts-de-Ferrières.Sur l'emprise, l'occupation gallo-romaine se manifeste par la présence de mobilier en contexte résiduel dans un fossé à fond plat et dans quatre mares. Orienté NE/SO, le fossé a été repéré sur 50 m de long, en limite d'emprise à l'est. Dans le comblement de ce fossé large de 10 m et profond de 3,2 m à son interruption, la présence d'un vase du Ier siècle recueilli à 2 m de profondeur confirmerait la datation antique. Le profil particulier du fossé, au fond de plat et aux parois verticales et les grandes dimensions évoquées définissent un type de fossé particulier, déjà rencontré sur les emprises voisines et sur le plateau de Marne-la-Vallée.La présence de quatre mares, contenant parfois du mobilier gallo-romain, a été observée pendant le diagnostic sur les deux parcelles. De forme et de dimensions variables, elles présentent le même remplissage de comblement, évoquant des dépôts argileux par ruissellement et par stagnation d'eau dans un terrain particulièrement imperméable. Le creusement est sans aucun doute possible anthropique, avec un profil caractérisé par des parois verticales et un fond plat pouvant atteindre 3 m de profondeur. Ainsi, un front de taille se caractérise de façon systématique dans ces structures dans un contexte d'extraction de matériau à ciel ouvert, sans doute du type "marnière".Appartenant aux périodes récentes, trois chemins ont été observés, mettant en relation le village et la ferme de Bel-Air. Ce réseau de chemin a été mis en évidence lors des opérations archéologiques sur la zone, le diagnostic confirme ici leur présence.Cinq fosses contenant chacune un animal, appartenant à une espèce domestique (équidé, bovidé, ovi-capriné) ont été repérées. Aucun traitement particulier n'est à signaler, sauf sur un équidé qui a été chaulé.Au sud-est de l'emprise, et en limite d'emprise, une tranchée défensive appartenant aux lignes d'observation de la Première guerre mondiale a été enregistrée : observée sur une longueur de 30 m sur un axe est-ouest, elle présente une structure crénelée dite "en crémaillère", et en fer à cheval. Deux tronçons avaient déjà été repérés au nord-ouest dans la ZAC des Hauts-de-Ferrières en 1998. Leur présence sur le territoire de Ferrières appartient à la ligne de fortifications du Camp retranché mis en place autour de Paris entre 1914 et 1915 par l'état major. Enfin, témoignant de l'exploitation agricole récente, des canalisations (drainage et conduite d'eau en fonte) ont été reconnus, ainsi que des fosses de plantation et des chablis
Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), ZAC Parc du Bel Air : (BAV1 et BAV2) : rapport de diagnostic
Ce diagnostic a porté sur deux parcelles, l'une de 3 hectares, l'autre de 9. Il s'agit de la dernière opération d'aménagement dans la ZAC. L'opération a montré la présence de vestiges dispersés sur l'emprise des deux parcelles, dont la densité ne définit pas d'habitat sur les 12 hectares de la surface concernée.Dans l'optique de la la recherche de sols préhistoriques, des sondages profonds ont été pratiqués, répartis sur les deux parcelles. Dans les séquences limoneuses, aucun sol n'a pu être défini. Un ensemble de fossés à la même orientation (NO/SE) repéré sur l'emprise du diagnostic définit sans doute un réseau parcellaire fossile mais aucun élément ne permet d'identifier une datation précise. Les éléments identifiés et datés concernent trois périodes : le Néolithique, la période gallo-romaine et les périodes modernes /contemporaine.Les découvertes néolithiques sur l'emprise des deux parcelles concernent une fosse isolée en limite d'emprise au sud-est, et 4 pièces lithiques isolées dans les tranchées. Le mobilier de la fosse témoigne d'une occupation peu importante, mais cette présence s'inscrit toutefois dans l'occupation déjà repérée en 1998 en rebord de plateau à Ferrières, mise en évidence sur la ZAC des Hauts-de-Ferrières.Sur l'emprise, l'occupation gallo-romaine se manifeste par la présence de mobilier en contexte résiduel dans un fossé à fond plat et dans quatre mares. Orienté NE/SO, le fossé a été repéré sur 50 m de long, en limite d'emprise à l'est. Dans le comblement de ce fossé large de 10 m et profond de 3,2 m à son interruption, la présence d'un vase du Ier siècle recueilli à 2 m de profondeur confirmerait la datation antique. Le profil particulier du fossé, au fond de plat et aux parois verticales et les grandes dimensions évoquées définissent un type de fossé particulier, déjà rencontré sur les emprises voisines et sur le plateau de Marne-la-Vallée.La présence de quatre mares, contenant parfois du mobilier gallo-romain, a été observée pendant le diagnostic sur les deux parcelles. De forme et de dimensions variables, elles présentent le même remplissage de comblement, évoquant des dépôts argileux par ruissellement et par stagnation d'eau dans un terrain particulièrement imperméable. Le creusement est sans aucun doute possible anthropique, avec un profil caractérisé par des parois verticales et un fond plat pouvant atteindre 3 m de profondeur. Ainsi, un front de taille se caractérise de façon systématique dans ces structures dans un contexte d'extraction de matériau à ciel ouvert, sans doute du type "marnière".Appartenant aux périodes récentes, trois chemins ont été observés, mettant en relation le village et la ferme de Bel-Air. Ce réseau de chemin a été mis en évidence lors des opérations archéologiques sur la zone, le diagnostic confirme ici leur présence.Cinq fosses contenant chacune un animal, appartenant à une espèce domestique (équidé, bovidé, ovi-capriné) ont été repérées. Aucun traitement particulier n'est à signaler, sauf sur un équidé qui a été chaulé.Au sud-est de l'emprise, et en limite d'emprise, une tranchée défensive appartenant aux lignes d'observation de la Première guerre mondiale a été enregistrée : observée sur une longueur de 30 m sur un axe est-ouest, elle présente une structure crénelée dite "en crémaillère", et en fer à cheval. Deux tronçons avaient déjà été repérés au nord-ouest dans la ZAC des Hauts-de-Ferrières en 1998. Leur présence sur le territoire de Ferrières appartient à la ligne de fortifications du Camp retranché mis en place autour de Paris entre 1914 et 1915 par l'état major. Enfin, témoignant de l'exploitation agricole récente, des canalisations (drainage et conduite d'eau en fonte) ont été reconnus, ainsi que des fosses de plantation et des chablis