18 research outputs found
Faits et contrefaits, la monstruosité physique chez Mirbeau et Zola
S’il est une opération à laquelle le xixe siècle a procédé, c’est bien celle du classement ; il s’agissait alors de trouver un ordre qui pût rendre compte de la totalité du savoir et de proposer « une histoire où, pour reprendre les mots de Michel Foucault, toutes les différences d’une société pourraient être ramenées à une forme unique, à l’organisation d’une vision du monde, à l’établissement d’un système de valeur, à un type cohérent de civilisation ». Il fallait, « contre tous les décentr..
Cahiers Octave Mirbeau, n°14, 2007, 339 pages, 23 € (Société Octave Mirbeau, 10 bis, rue André-Gautier, 49000 Angers)
Lemarié Yannick. Cahiers Octave Mirbeau, n°14, 2007, 339 pages, 23 € (Société Octave Mirbeau, 10 bis, rue André-Gautier, 49000 Angers). In: Cahiers Edmond et Jules de Goncourt n°14, 2007. Les Goncourt et la bohème. pp. 219-221
Brigitte Émile-Zola et Alain Pagès (éd. établie, présentée et annotée par) Émile Zola, Lettres à Jeanne Rozerot, 1892-1902
Si dans certains cas, on doit rejeter l’homme pour apprécier l’écrivain, force est de reconnaître qu’avec Zola on ne risque rien de tel : l’homme et l’écrivain forment un tout et il est impossible d’aimer l’auteur des Rougon-Macquart sans aimer en même temps le défenseur de Dreyfus. C’est pourquoi on ne peut que se féliciter qu’une partie des lettres à Jeanne Rozerot soit enfin accessible au grand public. Alain Pagès rappelle utilement les circonstances de la rencontre entre le romancier déjà ..
Cahiers Octave Mirbeau, n°14, 2007, 339 pages, 23 € (Société Octave Mirbeau, 10 bis, rue André-Gautier, 49000 Angers)
Lemarié Yannick. Cahiers Octave Mirbeau, n°14, 2007, 339 pages, 23 € (Société Octave Mirbeau, 10 bis, rue André-Gautier, 49000 Angers). In: Cahiers Edmond et Jules de Goncourt n°14, 2007. Les Goncourt et la bohème. pp. 219-221
La 628-E8 et le cinéma : un art du montage
Mirbeau et le cinéma : reconnaissons d’emblée que le rapprochement peut sembler artificiel, presque incongru. De fait, si l’auteur de La 628-E8 est passé une fois devant la caméra, il n’a jamais, pour autant montré, un attrait particulier pour le Septième art ; de son côté, le cinéma dont on connaît l’appétence précoce pour la littérature, ainsi que le prouvent, par exemple, les multiples adaptations des romans de Zola, n’a pas vraiment cherché l’inspiration dans l’œuvre mirbellienne. Certes,..
Émile Zola, Correspondance
Spécialiste passionné et passionnant de Zola, auquel il a consacré de nombreuses années de sa vie, animateur infatigable des Cahiers naturalistes, responsable de l’édition de sa correspondance, entre autres, Alain Pagès propose l’édition d’une sélection de 137 lettres de l’auteur des Rougon-Macquart, couvrant une quarantaine d’années. Si le choix n’a pas été simple, il permet malgré tout de dégager les grands moments de la vie de l’écrivain, depuis ses années de formation jusqu’à l’affaire Dr..
Les sons, le réel insolite et le doute dans l’œuvre de Zola
Si nous nous arrêtons quelques instants sur l’étymologie du mot insolite, nous constatons que toute réflexion sur le sujet impose que nous nous s’interrogions d’abord sur l’habitude. Pour désigner cette dernière, les Romains recouraient à deux verbes principaux : soleo et suesco. Si le premier appartient à une famille de mots peu développée qui ne donne pas d’informations dont nous puissions tirer parti pour notre présent travail, le second ouvre en revanche des perspectives du plus haut inté..
Entre le réel et son double : l’imposture de Faujas dans La Conquête de Plassans de Zola
La Conquête de Plassans, quatrième volume de la série des Rougon-Macquart parut d’abord en feuilleton dans Le Siècle entre le 24 février et le 25 avril 1874 et fut publié deux ans plus tard aux éditions Charpentier, avec un succès mitigé, malgré les comptes rendus plutôt favorables des lecteurs comme Brunetière, Anatole France ou encore Flaubert. L’histoire avait pourtant de quoi passionner : Zola y raconte l’arrivée d’un prêtre dans une petite ville passée peu de temps auparavant dans le cam..
Alain Resnais et le théâtre
Le volume nº 7 de la revue Double Jeu s’attache à l’un des grands noms du cinéma français : Alain Resnais. Mais comme le veut l’histoire de cette revue qui mêle théâtre et cinéma, c’est l’aspect théâtral des films de Resnais qui est étudié. Rien de paradoxal pourtant dans cet exercice car Resnais ne cesse de s’expliquer sur le rapport privilégié au théâtre qu’il entretient depuis l’adolescence. Les différents chapitres déclinent les divers aspects de la « théâtralité » dans l’œuvre cinématographique. Plus surprenant peut-être, l’attachement de Resnais à des auteurs dramatiques « méprisés » par l’histoire du théâtre et auquel le cinéaste redonne une véritable dimension artistique : Bernstein, Alan Ayckbourn et dernièrement Anouilh