23 research outputs found

    Le musée français: guerras napoleÎnicas, coleçÔes artísticas e o longínquo destino de um livro

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    This paper is about Le MusĂ©e Français [The French Museum], a book found in the collection of the library of the Imperial Academy of Fine Arts in Rio de Janeiro. As a catalog of the Napoleon Museum, it bears witness to the reorganization of the arts in Europe as a result of the Napoleonic wars and the project of making Paris a true successor to Athens and Rome, as the center of a new republic of the arts. This process was the object of a dispute where QuatremĂšre de Quincy and Joachim Lebreton played an important role. It was also one of the causes leading to the exile of a group of artists who then helped to lay the foundations for an academic environment in Rio de Janeiro.O artigo trata de Le musĂ©e français, livro que fez parte da coleção da biblioteca da Academia Imperial das Belas Artes, no RiodeJaneiro. Como catĂĄlogo do Museu NapoleĂŁo, Ă© testemunho do processo de reordenamento, resultante das guerras napoleĂŽnicas, do universo das artes na Europa e do projeto de fazer de Paris a legĂ­tima herdeira de Atenas e Roma, como centro de uma nova idĂ©ia de repĂșblica das artes. Processo esse que foi objeto de disputa, em que se destacaram QuatremĂšre de Quincy eJoachim Lebreton, e foi uma das causas do exĂ­lio do grupo de artistas que esteve na origem da formação do ambiente acadĂȘmico no Rio de Janeiro

    Comparative study of neoadjuvant chemotherapy with and without Zometa for management of locally advanced breast cancer with serum VEGF as primary endpoint: The NEOZOL study

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    Introduction Neoadjuvant chemotherapy has become the treatment of choice for locally advanced breast cancer. Zoledronic acid (ZA) is a bisphosphonate initially used in the treatment of bone metastases because of its antibone resorption effect. Antitumor effects of ZA, including the inhibition of cell adhesion to mineralized bone or the antiangiogenic effect, have been demonstrated. However, the clinical significance of these effects remains to be determined. Materials and Methods We undertook a multicenter open-label randomized trial to analyze the value of adding ZA to neoadjuvant chemotherapy for TNM clinical stage T2/T3 breast cancer. The primary endpoint was the evolution of serum VEGF. Results The data from 24 patients were included in the ZA group and 26 in the control group. The evolution of serum VEGF was slightly in favor of ZA at 5.5 months (−0.7% vs. +7.5%), without reaching statistical significance (P = .52). The secondary endpoints were the breast conservation rate (higher with ZA; 83.3% vs. 65.4%; P = NS), pathologic complete response (no effect), and circulating tumor cells (odds ratio, 0.68 in favor of ZA; 95% confidence interval, 0.02-24.36). No cases of jaw necrosis or severe renal failure were observed in either group. Conclusion ZA is an antitumor drug of interest because of its multiple effects on tumor biology. Larger trials with longer follow-up that include additional endpoints such as relapse and survival rates would be of interest

    La bouquinerie au collÚge: un nouveau marché de lectures

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    LeliÚvre-Portalier Dominique, Vinson Marie-Christine. La bouquinerie au collÚge: un nouveau marché de lectures. In: Pratiques : linguistique, littérature, didactique, n°80, 1993. pp. 35-55

    Évaluation des indicateurs biologiques d’exposition en vue de la recommandation de valeurs limites biologiques et de valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence pour le trichloroĂ©thylĂšne (n° CAS 79-01-6): Avis de l’AnsesRapport d’expertise collective

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    Citation suggĂ©rĂ©e: Anses. (2022). Évaluation des indicateurs biologiques d’exposition en vue de la recommandation de valeurs limites biologiques et de valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence pour le trichloroĂ©thylĂšne (n° CAS 79-01-6). (saisine 2013-SA-0105). Maisons-Alfort : Anses, 114 p.Le suivi biologique des expositions en milieu professionnel s’est imposĂ© comme une mĂ©thode complĂ©mentaire Ă  la mĂ©trologie atmosphĂ©rique pour l’évaluation des expositions Ă  des agents chimiques. La surveillance biologique permet d’évaluer l’exposition d’un travailleur en intĂ©grant toutes les voies de pĂ©nĂ©tration de l’agent chimique dans l’organisme (poumon, peau, tube digestif). Elle est plus particuliĂšrement pertinente lorsque les substances ont un effet systĂ©mique et :- lorsque d’autres voies que l’inhalation contribuent largement Ă  l’absorption ;- et/ou lorsque le polluant est cumulatif ;- et/ou lorsque les conditions de travail (Ă©quipements de protection individuelle, diffĂ©rences interindividuelles de la ventilation respiratoire
) dĂ©terminent d’importantes diffĂ©rences de dose interne que la mĂ©trologie atmosphĂ©rique ne prend pas en compte.En France, le code du travail dans le cadre de la prĂ©vention du risque chimique en milieu professionnel prĂ©voit le recours Ă  la surveillance biologique des expositions et aux valeurs limites biologiques.DĂ©finitions du CES Indicateur biologique d’exposition (IBE) : c’est la substance mĂšre, ou un de ses mĂ©tabolites, dosĂ©(e) dans un milieu biologique, dont la variation est associĂ©e Ă  une exposition Ă  l’agent visĂ© par l’IBE. Des indicateurs biologiques d’effets prĂ©coces et rĂ©versibles s’ajoutent Ă  cette dĂ©finition dans la mesure oĂč ils peuvent ĂȘtre spĂ©cifiquement corrĂ©lĂ©s Ă  l’exposition professionnelle.Valeur limite biologique (VLB) : c’est la valeur limite des indicateurs biologiques d’exposition pertinents.En fonction des donnĂ©es disponibles, les valeurs limites biologiques recommandĂ©es n’ont pas la mĂȘme signification : - si le corpus de donnĂ©es scientifiques est suffisant pour quantifier avec certitude une relation dose/rĂ©ponse, les valeurs limites biologiques (VLB) seront construites sur la base de donnĂ©es sanitaires (absence d’effet pour les substances Ă  seuil ou niveaux de risque pour les substances cancĂ©rogĂšnes sans seuil) ;- en l’absence de telles donnĂ©es, pour les substances Ă  seuil d’effet, la VLB sera calculĂ©e sur la base de la concentration attendue de l’IBE lorsque le travailleur est exposĂ© Ă  la VLEP-8h. Pour les substances cancĂ©rogĂšnes, en l’absence de donnĂ©es quantitatives suffisantes, c’est sur la base d’un autre effet qu’une valeur limite biologique sera calculĂ©e (VLB pragmatique). Ces derniĂšres valeurs ne garantissent pas de l’absence d’effets sanitaires, mais visent Ă  limiter les expositions Ă  ces substances sur les lieux de travail.Le CES recommande Ă©galement, lorsque cela est possible, des valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence (VBR). Elles correspondent Ă  des concentrations retrouvĂ©es dans une population gĂ©nĂ©rale dont les caractĂ©ristiques sont proches de celles de la population française (prĂ©fĂ©rentiellement pour les indicateurs biologiques d’exposition) ou dans une population de tĂ©moins non professionnellement exposĂ©s Ă  la substance Ă©tudiĂ©e (prĂ©fĂ©rentiellement pour les indicateurs biologiques d’effets).Ces VBR ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme protectrices de l’apparition d’effets sanitaires ; elles permettent cependant une comparaison avec les concentrations d’indicateurs biologiques d’exposition mesurĂ©es chez des professionnels exposĂ©s. Ces valeurs sont particuliĂšrement intĂ©ressantes dans les cas oĂč il n’est pas possible d’élaborer une VLB (Anses, 2017a)

    Évaluation des indicateurs biologiques d’exposition en vue de la recommandation de valeurs limites biologiques et de valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence pour le trichloroĂ©thylĂšne (n° CAS 79-01-6): Avis de l’AnsesRapport d’expertise collective

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    Citation suggĂ©rĂ©e: Anses. (2022). Évaluation des indicateurs biologiques d’exposition en vue de la recommandation de valeurs limites biologiques et de valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence pour le trichloroĂ©thylĂšne (n° CAS 79-01-6). (saisine 2013-SA-0105). Maisons-Alfort : Anses, 114 p.Le suivi biologique des expositions en milieu professionnel s’est imposĂ© comme une mĂ©thode complĂ©mentaire Ă  la mĂ©trologie atmosphĂ©rique pour l’évaluation des expositions Ă  des agents chimiques. La surveillance biologique permet d’évaluer l’exposition d’un travailleur en intĂ©grant toutes les voies de pĂ©nĂ©tration de l’agent chimique dans l’organisme (poumon, peau, tube digestif). Elle est plus particuliĂšrement pertinente lorsque les substances ont un effet systĂ©mique et :- lorsque d’autres voies que l’inhalation contribuent largement Ă  l’absorption ;- et/ou lorsque le polluant est cumulatif ;- et/ou lorsque les conditions de travail (Ă©quipements de protection individuelle, diffĂ©rences interindividuelles de la ventilation respiratoire
) dĂ©terminent d’importantes diffĂ©rences de dose interne que la mĂ©trologie atmosphĂ©rique ne prend pas en compte.En France, le code du travail dans le cadre de la prĂ©vention du risque chimique en milieu professionnel prĂ©voit le recours Ă  la surveillance biologique des expositions et aux valeurs limites biologiques.DĂ©finitions du CES Indicateur biologique d’exposition (IBE) : c’est la substance mĂšre, ou un de ses mĂ©tabolites, dosĂ©(e) dans un milieu biologique, dont la variation est associĂ©e Ă  une exposition Ă  l’agent visĂ© par l’IBE. Des indicateurs biologiques d’effets prĂ©coces et rĂ©versibles s’ajoutent Ă  cette dĂ©finition dans la mesure oĂč ils peuvent ĂȘtre spĂ©cifiquement corrĂ©lĂ©s Ă  l’exposition professionnelle.Valeur limite biologique (VLB) : c’est la valeur limite des indicateurs biologiques d’exposition pertinents.En fonction des donnĂ©es disponibles, les valeurs limites biologiques recommandĂ©es n’ont pas la mĂȘme signification : - si le corpus de donnĂ©es scientifiques est suffisant pour quantifier avec certitude une relation dose/rĂ©ponse, les valeurs limites biologiques (VLB) seront construites sur la base de donnĂ©es sanitaires (absence d’effet pour les substances Ă  seuil ou niveaux de risque pour les substances cancĂ©rogĂšnes sans seuil) ;- en l’absence de telles donnĂ©es, pour les substances Ă  seuil d’effet, la VLB sera calculĂ©e sur la base de la concentration attendue de l’IBE lorsque le travailleur est exposĂ© Ă  la VLEP-8h. Pour les substances cancĂ©rogĂšnes, en l’absence de donnĂ©es quantitatives suffisantes, c’est sur la base d’un autre effet qu’une valeur limite biologique sera calculĂ©e (VLB pragmatique). Ces derniĂšres valeurs ne garantissent pas de l’absence d’effets sanitaires, mais visent Ă  limiter les expositions Ă  ces substances sur les lieux de travail.Le CES recommande Ă©galement, lorsque cela est possible, des valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence (VBR). Elles correspondent Ă  des concentrations retrouvĂ©es dans une population gĂ©nĂ©rale dont les caractĂ©ristiques sont proches de celles de la population française (prĂ©fĂ©rentiellement pour les indicateurs biologiques d’exposition) ou dans une population de tĂ©moins non professionnellement exposĂ©s Ă  la substance Ă©tudiĂ©e (prĂ©fĂ©rentiellement pour les indicateurs biologiques d’effets).Ces VBR ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme protectrices de l’apparition d’effets sanitaires ; elles permettent cependant une comparaison avec les concentrations d’indicateurs biologiques d’exposition mesurĂ©es chez des professionnels exposĂ©s. Ces valeurs sont particuliĂšrement intĂ©ressantes dans les cas oĂč il n’est pas possible d’élaborer une VLB (Anses, 2017a)

    Évaluation des indicateurs biologiques d’exposition en vue de la recommandation de valeurs limites biologiques et de valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence pour le trichloroĂ©thylĂšne (n° CAS 79-01-6): Avis de l’AnsesRapport d’expertise collective

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    Citation suggĂ©rĂ©e: Anses. (2022). Évaluation des indicateurs biologiques d’exposition en vue de la recommandation de valeurs limites biologiques et de valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence pour le trichloroĂ©thylĂšne (n° CAS 79-01-6). (saisine 2013-SA-0105). Maisons-Alfort : Anses, 114 p.Le suivi biologique des expositions en milieu professionnel s’est imposĂ© comme une mĂ©thode complĂ©mentaire Ă  la mĂ©trologie atmosphĂ©rique pour l’évaluation des expositions Ă  des agents chimiques. La surveillance biologique permet d’évaluer l’exposition d’un travailleur en intĂ©grant toutes les voies de pĂ©nĂ©tration de l’agent chimique dans l’organisme (poumon, peau, tube digestif). Elle est plus particuliĂšrement pertinente lorsque les substances ont un effet systĂ©mique et :- lorsque d’autres voies que l’inhalation contribuent largement Ă  l’absorption ;- et/ou lorsque le polluant est cumulatif ;- et/ou lorsque les conditions de travail (Ă©quipements de protection individuelle, diffĂ©rences interindividuelles de la ventilation respiratoire
) dĂ©terminent d’importantes diffĂ©rences de dose interne que la mĂ©trologie atmosphĂ©rique ne prend pas en compte.En France, le code du travail dans le cadre de la prĂ©vention du risque chimique en milieu professionnel prĂ©voit le recours Ă  la surveillance biologique des expositions et aux valeurs limites biologiques.DĂ©finitions du CES Indicateur biologique d’exposition (IBE) : c’est la substance mĂšre, ou un de ses mĂ©tabolites, dosĂ©(e) dans un milieu biologique, dont la variation est associĂ©e Ă  une exposition Ă  l’agent visĂ© par l’IBE. Des indicateurs biologiques d’effets prĂ©coces et rĂ©versibles s’ajoutent Ă  cette dĂ©finition dans la mesure oĂč ils peuvent ĂȘtre spĂ©cifiquement corrĂ©lĂ©s Ă  l’exposition professionnelle.Valeur limite biologique (VLB) : c’est la valeur limite des indicateurs biologiques d’exposition pertinents.En fonction des donnĂ©es disponibles, les valeurs limites biologiques recommandĂ©es n’ont pas la mĂȘme signification : - si le corpus de donnĂ©es scientifiques est suffisant pour quantifier avec certitude une relation dose/rĂ©ponse, les valeurs limites biologiques (VLB) seront construites sur la base de donnĂ©es sanitaires (absence d’effet pour les substances Ă  seuil ou niveaux de risque pour les substances cancĂ©rogĂšnes sans seuil) ;- en l’absence de telles donnĂ©es, pour les substances Ă  seuil d’effet, la VLB sera calculĂ©e sur la base de la concentration attendue de l’IBE lorsque le travailleur est exposĂ© Ă  la VLEP-8h. Pour les substances cancĂ©rogĂšnes, en l’absence de donnĂ©es quantitatives suffisantes, c’est sur la base d’un autre effet qu’une valeur limite biologique sera calculĂ©e (VLB pragmatique). Ces derniĂšres valeurs ne garantissent pas de l’absence d’effets sanitaires, mais visent Ă  limiter les expositions Ă  ces substances sur les lieux de travail.Le CES recommande Ă©galement, lorsque cela est possible, des valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence (VBR). Elles correspondent Ă  des concentrations retrouvĂ©es dans une population gĂ©nĂ©rale dont les caractĂ©ristiques sont proches de celles de la population française (prĂ©fĂ©rentiellement pour les indicateurs biologiques d’exposition) ou dans une population de tĂ©moins non professionnellement exposĂ©s Ă  la substance Ă©tudiĂ©e (prĂ©fĂ©rentiellement pour les indicateurs biologiques d’effets).Ces VBR ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme protectrices de l’apparition d’effets sanitaires ; elles permettent cependant une comparaison avec les concentrations d’indicateurs biologiques d’exposition mesurĂ©es chez des professionnels exposĂ©s. Ces valeurs sont particuliĂšrement intĂ©ressantes dans les cas oĂč il n’est pas possible d’élaborer une VLB (Anses, 2017a)

    Valeurs de rĂ©fĂ©rence du valproate de sodium (CAS n°1069-66-5). Valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence par voie orale et inhalation, valeurs limites d’exposition professionnelle et valeurs biologiques: Avis de l’Anses. Rapport d’expertise collective

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    Le site de Sanofi situĂ© Ă  Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq (64), produit un mĂ©dicament antiĂ©pileptique, la DĂ©pakineÂź, dont le principe actif est le valproate de sodium (VPS). Ce site est une installation classĂ©e pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise Ă  autorisation au titre de l’article L.511-1 et suivants du Code de l’environnement. Les rejets dans l’environnement d’une telle installation sont encadrĂ©s par des limites Ă©tablies sur la base d’une Ă©valuation quantitative des risques sanitaires (EQRS). En 2017, Sanofi Chimie a rĂ©alisĂ© une Ă©valuation de l’impact sur la santĂ© et l’environnement des rejets atmosphĂ©riques de valproate, en utilisant des valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence (VTR) Ă  seuil par voie orale, cutanĂ©e et respiratoire proposĂ©es par le bureau d’étude CEHTRA (Consultancy for Environmental & Human Toxicology and Risk Assessment). Parmi les diffĂ©rentes VTR proposĂ©es par CEHTRA, Sanofi a utilisĂ© les VTR fondĂ©es sur des effets tĂ©ratogĂšnes. L’EQRS conduite par la sociĂ©tĂ© AECOM pour le compte de Sanofi, en vue d’estimer les risques pour les riverains et les professionnels travaillant Ă  proximitĂ© du site, a conclu que « les risques sanitaires liĂ©s aux rejets actuels et passĂ©s de valproate [Ă©taient] infĂ©rieurs aux valeurs de rĂ©fĂ©rence » proposĂ©es par CEHTRA. L’Anses a Ă©tĂ© saisie le 29 juin 2018 par la DGS et la DGPR afin de mener, en urgence, une analyse critique des VTR du valproate Ă©laborĂ©es pour le compte de Sanofi et utilisĂ©es dans le cadre de cette EQRS. Dans son avis du 12 juillet 2018, l’Anses n’a pas remis en cause le choix de construire une VTR Ă  seuil mais n’a pas retenu les VTR Ă©laborĂ©es par les deux bureaux d’études, EQUITOX (2015) et CEHTRA (2017), Ă  partir des donnĂ©es animales et/ou humaines car de nombreuses donnĂ©es chez l’Homme disponibles dans la littĂ©rature n’avaient pas Ă©tĂ© prises en compte (Anses, 2018). Dans ce contexte, et au titre de la sĂ©curitĂ© des professionnels exposĂ©s au valproate, une campagne de mesures de la concentration d’acide valproĂŻque (VPA) dans le sang des employĂ©s de l’usine a Ă©tĂ© organisĂ©e par le service de santĂ© au travail de l’entreprise du 27 novembre Ă  la mi-dĂ©cembre 2018. Le groupe d'alerte en santĂ© travail (GAST) de Nouvelle-Aquitaine a Ă©tĂ© associĂ© au suivi de cette campagne. Pour l’analyse de cette campagne de mesures, l’entreprise Sanofi s’est rĂ©fĂ©rĂ©e Ă  une valeur biologique repĂšre dans le sang de 5 mg.L-1. Ainsi, la DGT, la DGS et la DGPR ont saisi l’Anses, le 5 avril 2019, pour mener, en urgence, une analyse critique de la valeur biologique utilisĂ©e comme repĂšre par Sanofi pour Ă©valuer l’imprĂ©gnation de ses travailleurs. Au vu des donnĂ©es disponibles, le choix du dosage du valproate dans le sang n’a pas Ă©tĂ© remis en cause. NĂ©anmoins, au regard de la cinĂ©tique d’élimination plasmatique de cette substance et de l’existence de mĂ©tabolites urinaires, il n’a pas Ă©tĂ© exclu qu’un autre biomarqueur puisse ĂȘtre un meilleur tĂ©moin de l’exposition agrĂ©gĂ©e sur une pĂ©riode plus longue. Concernant le calcul de la valeur limite biologique (VLB), l’approche basĂ©e sur la dose thĂ©rapeutique est Ă  privilĂ©gier mais la dose thĂ©rapeutique de 1200 mg.j-1 retenue pour le calcul de la VLB est critiquable compte tenu des donnĂ©es actuellement disponibles. En effet, des effets indĂ©sirables, notamment reprotoxiques, pourraient ĂȘtre observĂ©s Ă  des doses infĂ©rieures Ă  1200 mg.j-1. Par ailleurs, plusieurs incohĂ©rences ou un manque de justification de certains choix ont Ă©tĂ© relevĂ©s lors du calcul de VLB, en particulier au niveau de l’application des facteurs d’incertitude/de protection. Par consĂ©quent, la VLB de 5 mg.L-1 utilisĂ©e par Sanofi n’a pas Ă©tĂ© retenue. Enfin, ne disposant pas de suffisamment d’informations, il n’a pas Ă©tĂ© possible d’apporter un regard critique et de se prononcer sur la mĂ©thode d’analyse et les modalitĂ©s de prĂ©lĂšvement. L’Anses a, par consĂ©quent, recommandĂ© : ‐ de rĂ©aliser une revue approfondie de la littĂ©rature prenant en compte les donnĂ©es les plus rĂ©centes, en particulier chez l’Homme ; ‐ d’évaluer de maniĂšre approfondie la possibilitĂ© de recommander des valeurs de rĂ©fĂ©rence pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance biologique des expositions professionnelles au valproate (Anses, 2019). Au regard des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, l’Anses a Ă©tĂ© saisie le 28 septembre 2018 par la DGS et la DGPR pour Ă©laborer une VTR chronique par inhalation pour le valproate de sodium, puis en avril 2019 par la DGT, la DGS et la DGPR pour dĂ©finir des valeurs de rĂ©fĂ©rence pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance des expositions professionnelles au valproate

    Expertise en vue de la fixation de valeurs limites d’exposition Ă  des agents chimiques en milieu professionnel. Évaluation des indicateurs biologiques d’exposition en vue de la recommandation de valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence pour le 2-mĂ©thoxy-1-propanol (n° CAS 1589-47-5) et l’acĂ©tate de 2-mĂ©thoxypropyle (n° CAS 70657-70-4).: Avis de l’AnsesRapport d’expertise collective

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    Anses. (2022). Expertise en vue de la fixation de valeurs limites d’exposition Ă  des agents chimiques en milieu professionnel. Évaluation des indicateurs biologiques d’exposition en vue de la recommandation de valeurs biologiques de rĂ©fĂ©rence pour le 2-mĂ©thoxy-1-propanol (n° CAS 1589-47-5) et l’acĂ©tate de 2-mĂ©thoxypropyle (n° CAS 70657-70-4). (saisine 2012-SA-0073). Maisons-Alfort : Anses, 56 p.On 3 February 2012, Anses received a formal request from the French Directorate General for Labour (DGT) to conduct the expert appraisal work required for recommending biological monitoring in the workplace for 2-methoxy-1-propanol and its acetate, 2-methoxypropyl acetate. There are two isomers of propylene glycol monomethyl ether (PGME): 1-methoxy-2-propanol (2PG1ME or PGMEα, CAS No. 107-98-2) and 2-methoxy-1-propanol (1PG2ME or PGMEÎČ, CAS No. 1589-47-5); the respective acetates are 1-methoxy-2-propanol acetate (2PG1MEA or PGMAα, CAS No. 108-65-6) and 2-methoxypropyl acetate (1PG2MEA or PGMAÎČ, CAS No. 70657-70-4). In this report, 1-methoxy-2-propanol and its acetate will be referred to respectively as PGMEα and PGMAα while 2-methoxy-1-propanol and its acetate will be referred to as PGMEÎČ and PGMAÎČ.Since PGMEÎČ and its acetate are classified as reprotoxic (Category 1B) under the CLP Regulation, a concentration of at least 0.3% PGMEÎČ and/or PGMAÎČ in the commercial form of PGME results in a 1B reprotoxic classification. France does not currently have any occupational exposure limits for PGMEÎČ and its acetate. However, since 2007, PGMEα, as well as its acetate, have binding limit values, i.e. an 8h-OEL of 50 ppm and a 15min-STEL of 100 ppm.In an opinion published in 2008 (AFSSET 2008), AFSSET recommended, to “limit the risk of occupational exposure, strengthening biological surveillance in the workplace by developing markers for 2-methoxypropionic acid (2-MPA), the main metabolite of 1PG2ME and its acetate, and by systematically measuring urinary levels, instead of atmospheric levels, to be able to assess the overall exposure of workers”. The DGT thus asked ANSES to assess the relevance of recommending monitoring one or more biomarkers and the elaboration of biological limit values for the selected biomarker(s).L’Anses a Ă©tĂ© saisie le 3 fĂ©vrier 2012 par la direction gĂ©nĂ©rale du travail (DGT) afin de mener les travaux d’expertise nĂ©cessaires Ă  la fixation de valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) pour une dizaine de substances dont le 2-mĂ©thoxy-1-propanol et son acĂ©tate, l’acĂ©tate de 2-mĂ©thoxypropyle. Il existe deux isomĂšres du propylĂšne glycol monomĂ©thylĂ©ther (PGME) : le 1-mĂ©thoxy-2-propanol (2PG1ME ou PGMEα, CAS no 107-98-2) et le 2-mĂ©thoxy-1-propanol (1PG2ME ou PGMEÎČ, CAS no 1589-47-5), les acĂ©tates respectifs Ă©tant l’acĂ©tate de 1-mĂ©thoxy-2-propanol (2PG1MEA ou PGMAα, CAS no 108-65-6) et l’acĂ©tate de 2-mĂ©thoxypropyle (1PG2MEA ou PGMAÎČ, CAS no 70657-70-4). Le 1-mĂ©thoxy-2-propanol et son acĂ©tate seront dĂ©signĂ©s respectivement par les abrĂ©viations PGMEα et PGMAα, tandis que le 2-mĂ©thoxy-1-propanol et son acĂ©tate seront dĂ©signĂ©s respectivement par les abrĂ©viations PGMEÎČ et PGMAÎČ.Le PGMEÎČ et son acĂ©tate Ă©tant classĂ©s reprotoxiques (catĂ©gorie 1B) par le rĂšglement CLP, la prĂ©sence de PGMEÎČ et/ou PGMAÎČ dans la forme commerciale du PGME entraĂźne une classification reprotoxique 1B lorsque sa concentration est au moins Ă©gale 0,3 %. La France ne dispose Ă  ce jour d’aucune valeur limite d’exposition professionnelle pour le PGMEÎČ et son acĂ©tate. Cependant, le PGMEα et son acĂ©tate disposent depuis 2007 de valeurs limites contraignantes, Ă  savoir une VLEP-8h de 50 ppm et une VLCT-15 min de 100 ppm. Dans un avis publiĂ© en 2008 (AFSSET 20084 ), l’AFSSET a recommandĂ©, pour « limiter le risque d’exposition en milieu professionnel, de renforcer la surveillance professionnelle biologique par le dĂ©veloppement d’indicateurs pour l’acide 2-mĂ©thoxypropionique (2-MPA), mĂ©tabolite principal du 1PG2ME et de son acĂ©tate, et par sa mesure urinaire systĂ©matique, Ă  la place de la mesure atmosphĂ©rique, pour pouvoir Ă©valuer les expositions globales des travailleurs ». Aussi la DGT a demandĂ© Ă  l’Anses d’évaluer le 2-mĂ©thoxy-1-propanol et son acĂ©tate afin d’établir la pertinence de recommander le suivi d’un ou plusieurs indicateurs biologiques et l’établissement de valeurs limites biologiques pour l’(les) indicateur(s) retenu(s)

    Valeurs de rĂ©fĂ©rence du valproate de sodium (CAS n°1069-66-5). Valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence par voie orale et inhalation, valeurs limites d’exposition professionnelle et valeurs biologiques: Avis de l’Anses. Rapport d’expertise collective

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    Objet de la saisine : Dans ce contexte, l’Anses a Ă©tĂ© saisie le 28 septembre 2018 par la DGS et la DGPR afin d’élaborer une VTR chronique par inhalation pour le valproate de sodium (VPS), puis le 5 avril 2019 par laDGT, la DGS et la DGPR pour dĂ©finir des valeurs de rĂ©fĂ©rence (VR) pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance biologique des expositions professionnelles au valproate (Annexe 1).Le site de Sanofi situĂ© Ă  Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq (64), produit un mĂ©dicament antiĂ©pileptique, la DĂ©pakineÂź, dont le principe actif est le valproate de sodium (VPS). Ce site est une installation classĂ©e pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise Ă  autorisation au titre de l’article L.511-1 et suivants du Code de l’environnement. Les rejets dans l’environnement d’une telle installation sont encadrĂ©s par des limites Ă©tablies sur la base d’une Ă©valuation quantitative des risques sanitaires (EQRS). En 2017, Sanofi Chimie a rĂ©alisĂ© une Ă©valuation de l’impact sur la santĂ© et l’environnement des rejets atmosphĂ©riques de valproate, en utilisant des valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence (VTR) Ă  seuil par voie orale, cutanĂ©e et respiratoire proposĂ©es par le bureau d’étude CEHTRA (Consultancy for Environmental & Human Toxicology and Risk Assessment). Parmi les diffĂ©rentes VTR proposĂ©es par CEHTRA, Sanofi a utilisĂ© les VTR fondĂ©es sur des effets tĂ©ratogĂšnes. L’EQRS conduite par la sociĂ©tĂ© AECOM pour le compte de Sanofi, en vue d’estimer les risques pour les riverains et les professionnels travaillant Ă  proximitĂ© du site, a conclu que « les risques sanitaires liĂ©s aux rejets actuels et passĂ©s de valproate [Ă©taient] infĂ©rieurs aux valeurs de rĂ©fĂ©rence » proposĂ©es par CEHTRA. L’Anses a Ă©tĂ© saisie le 29 juin 2018 par la DGS et la DGPR afin de mener, en urgence, une analyse critique des VTR du valproate Ă©laborĂ©es pour le compte de Sanofi et utilisĂ©es dans le cadre de cette EQRS. Dans son avis du 12 juillet 2018, l’Anses n’a pas remis en cause le choix de construire une VTR Ă  seuil mais n’a pas retenu les VTR Ă©laborĂ©es par les deux bureaux d’études, EQUITOX (2015) et CEHTRA (2017), Ă  partir des donnĂ©es animales et/ou humaines car de nombreuses donnĂ©es chez l’Homme disponibles dans la littĂ©rature n’avaient pas Ă©tĂ© prises en compte (Anses, 2018). Dans ce contexte, et au titre de la sĂ©curitĂ© des professionnels exposĂ©s au valproate, une campagne de mesures de la concentration d’acide valproĂŻque (VPA) dans le sang des employĂ©s de l’usine a Ă©tĂ© organisĂ©e par le service de santĂ© au travail de l’entreprise du 27 novembre Ă  la mi-dĂ©cembre 2018. Le groupe d'alerte en santĂ© travail (GAST) de Nouvelle-Aquitaine a Ă©tĂ© associĂ© au suivi de cette campagne. Pour l’analyse de cette campagne de mesures, l’entreprise Sanofi s’est rĂ©fĂ©rĂ©e Ă  une valeur biologique repĂšre dans le sang de 5 mg.L-1. Ainsi, la DGT, la DGS et la DGPR ont saisi l’Anses, le 5 avril 2019, pour mener, en urgence, une analyse critique de la valeur biologique utilisĂ©e comme repĂšre par Sanofi pour Ă©valuer l’imprĂ©gnation de ses travailleurs. Au vu des donnĂ©es disponibles, le choix du dosage du valproate dans le sang n’a pas Ă©tĂ© remis en cause. NĂ©anmoins, au regard de la cinĂ©tique d’élimination plasmatique de cette substance et de l’existence de mĂ©tabolites urinaires, il n’a pas Ă©tĂ© exclu qu’un autre biomarqueur puisse ĂȘtre un meilleur tĂ©moin de l’exposition agrĂ©gĂ©e sur une pĂ©riode plus longue. Concernant le calcul de la valeur limite biologique (VLB), l’approche basĂ©e sur la dose thĂ©rapeutique est Ă  privilĂ©gier mais la dose thĂ©rapeutique de 1200 mg.j-1 retenue pour le calcul de la VLB est critiquable compte tenu des donnĂ©es actuellement disponibles. En effet, des effets indĂ©sirables, notamment reprotoxiques, pourraient ĂȘtre observĂ©s Ă  des doses infĂ©rieures Ă  1200 mg.j-1. Par ailleurs, plusieurs incohĂ©rences ou un manque de justification de certains choix ont Ă©tĂ© relevĂ©s lors du calcul de VLB, en particulier au niveau de l’application des facteurs d’incertitude/de protection. Par consĂ©quent, la VLB de 5 mg.L-1 utilisĂ©e par Sanofi n’a pas Ă©tĂ© retenue. Enfin, ne disposant pas de suffisamment d’informations, il n’a pas Ă©tĂ© possible d’apporter un regard critique et de se prononcer sur la mĂ©thode d’analyse et les modalitĂ©s de prĂ©lĂšvement. L’Anses a, par consĂ©quent, recommandĂ© : ‐ de rĂ©aliser une revue approfondie de la littĂ©rature prenant en compte les donnĂ©es les plus rĂ©centes, en particulier chez l’Homme ; ‐ d’évaluer de maniĂšre approfondie la possibilitĂ© de recommander des valeurs de rĂ©fĂ©rence pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance biologique des expositions professionnelles au valproate (Anses, 2019). Au regard des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, l’Anses a Ă©tĂ© saisie le 28 septembre 2018 par la DGS et la DGPR pour Ă©laborer une VTR chronique par inhalation pour le valproate de sodium, puis en avril 2019 par la DGT, la DGS et la DGPR pour dĂ©finir des valeurs de rĂ©fĂ©rence pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance des expositions professionnelles au valproate
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