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    Phenotypic plasticity and genetic differentiation in ruderal and agricultural populations of the weed Senecio vulgaris L.: implications for its biological control

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    La plasticitĂ© phĂ©notypique et la diffĂ©rentiation gĂ©nĂ©tique de la mauvaise herbe annuelle Senecio vulgaris L. dans le habitats rudĂ©raux et agricoles ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es afin d’évaluer les implications pour son contrĂŽle biologique avec la rouille Puccinia lagenphorae Cooke en utilisant l’approche dite “system management”. Les Ă©tudes dĂ©mographiques des mauvaises herbes sont une nĂ©cessitĂ© pour toute stratĂ©gie de contrĂŽle des mauvaises herbes. Pour cela, la dynamique des populations de S. vulgaris et P. lagenphorae se trouvant dans des habitats rudĂ©raux et agricoles a Ă©tĂ© examinĂ©e (chapitre 2). L’établissement de plantes germinales semble ĂȘtre un facteur important influençant la dynamique des populations de S. vulgaris. Cette derniĂšre peut ĂȘtre qualifiĂ©e de stratĂšge rudĂ©ral sur la base de l’importance de l’établissement de plantes germinales, sur l’observation que cinq semaines sont nĂ©cessaires pour une gĂ©nĂ©ration ainsi que sur le large spectre de taille des plantes se trouvant Ă  l’état reproductif. Il a Ă©tĂ© observĂ© que la dynamique des populations est diffĂ©rente entre les habitats rudĂ©raux et agricoles. Les plantes de l’habitat rudĂ©ral hivernent, donc, au printemps les populations sont plus importantes, avec une majoritĂ© des plantes en fleurs et produisant des semences. Par contre, dans l’habitat agricole, S. vulgaris n’hiverne quasiment pas, ceci Ă  cause des mesures de contrĂŽle des mauvaises herbes. Par consĂ©quent, les populations sont moins nombreuses au printemps et la plupart des plantes se trouvent Ă  l’état vĂ©gĂ©tatif. La diffĂ©rente dynamique des populations de S. vulgaris rĂ©sulte en une dynamique diffĂ©rente de P. lagenophorae dans les habitats rudĂ©raux et agricoles. Dans l’habitat rudĂ©ral, la rouille a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© observĂ©e au mois d’avril alors qu’on ne la trouve pas avant le mois d’aoĂ»t dans l’habitat agricole. Ceci indique que la rouille hiverne dans l’habitat rudĂ©ral sous forme de mycĂ©lium dans son hĂŽte alors qu’elle ne peut hiverner dans l’habitat agricole au vu de faible nombre d’hĂŽtes hivernants. En comparaison avec l’habitat rudĂ©ral, les Ă©pidĂ©mies printaniĂšres de rouilles dans l’habitat agricole semblent non seulement ĂȘtre empĂȘchĂ©es par la faible quantitĂ© d’inoculum mais aussi par une majoritĂ© de plantes se trouvant dans un jeune stade. Cependant, dans le deux habitats, les plantes au stade reproductif sont plus sensible envers l’infection par la rouille que les plantes Ă  l’état vĂ©gĂ©tatif. La manipulation de la dynamique de l’hĂŽte au travers de l’hiver pour favoriser les Ă©pidĂ©mies de rouille pourrait par consĂ©quent ĂȘtre utilisĂ©e comme moyen de contrĂŽle biologique. Les S. vulgaris hivernant pouvant servir non seulement de source d’inoculum au printemps mais fournissant aussi des stades de dĂ©veloppement sensibles Ă  la rouille, ce qui favoriserait le dĂ©veloppement des Ă©pidĂ©mies de rouille. La plasticitĂ© phĂ©notypique et la diffĂ©rentiation gĂ©nĂ©tique de S. vulgaris provenant d’habitats rudĂ©raux et agricoles ont Ă©tĂ© examinĂ©es lors d’une expĂ©rience en serre (chapitre 3). Les caractĂ©ristiques vĂ©gĂ©tatives et reproductives des plantes des habitats rudĂ©raux et agricoles confrontĂ©s Ă  un milieu nutritif riche et pauvre, ainsi que se trouvant confrontĂ© ou non Ă  l’infection par la rouille ont Ă©tĂ© comparĂ©es. Il est Ă  signaler que les plantes de habitats rudĂ©raux et agricoles sont gĂ©nĂ©tiquement diffĂ©rentes. Les plantes de l’habitat agricole se caractĂ©risent par une surface foliaire importante ainsi qu’une reproduction Ă©levĂ©e. Leurs caractĂ©ristiques reproductives sont aussi plus plastiques face Ă  un apport nutritif Ă©levĂ©. Ces rĂ©sultats indiquent que la diffĂ©rentiation gĂ©nĂ©tique entre les habitats repose sur les diffĂ©rences dans l’apport nutritif. Dans l’habitat agricole, lĂ  oĂč les populations de S. vulgaris sont gĂȘnĂ©es par les mesures de culture, une reproduction plus Ă©levĂ©e pourrait ĂȘtre un avantage. La rĂ©serve de semences est pour S. vulgaris de moindre importance et c’est pour cette raison que les populations doivent s’établir Ă  nouveau par recolonisation. Une reproduction plus Ă©levĂ©e augmente aussi la dispersion des semences de maniĂšre Ă  ce que S. vulgaris soit capable de s’établir rapidement dans de nouveaux endroits appropriĂ©s. Des familles de S. vulgaris gĂ©nĂ©tiquement diffĂ©rentes ont Ă©tĂ© trouvĂ©es seulement dans l’habitat agricole. La plasticitĂ© des caractĂ©ristiques reproductives en rĂ©ponse Ă  un apport nutritif plus Ă©levĂ© a Ă©tĂ© aussi gĂ©nĂ©tiquement diffĂ©rente entre des familles se trouvant dans l’habitat agricole. Par contre, une diffĂ©rentiation gĂ©nĂ©tique par rapport Ă  l’infection avec la rouille n’a pu ĂȘtre dĂ©montrĂ©e. D’autre part, les plantes soumises Ă© un apport nutritif Ă©levĂ© ont prĂ©sentĂ© une rĂ©action plus forte en rĂ©ponse Ă  l’infection avec la rouille. Cette derniĂšre a eu pour consĂ©quence une diminution da la surface foliaire, de la biomasse vĂ©gĂ©tative et de la reproduction. Par contre, il n’y a eu aucune diffĂ©rence entre les rĂ©actions envers l’infection entre les diffĂ©rentes familles rudĂ©rales et agricoles. Ceci indique que P. lagenphorae n’est prĂ©sentement pas un important facteur de sĂ©lection pour les populations de S. vulgaris. L ‘inoculation avec succĂšs des diffĂ©rentes familles avec une seule lignĂ©e de rouille montre le potentiel de ces lignĂ©es comme organismes de contrĂŽle biologique. Une expĂ©rience de transplantation rĂ©ciproque de semences a permis d’étudier les variations gĂ©nĂ©tique ainsi que celles dues Ă  l’environnement sur le caractĂ©ristiques de vie de S. vulgaris provenant d’habitats rudĂ©raux et agricoles ainsi que leur potentiel d’adaptation locale par sĂ©lection naturelle (chapitre 4). La germination, la croissance et la fertilitĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©es selon les variations environnementales et gĂ©nĂ©tiques. Aucune indication d’adaptation locale n’a toutefois pu ĂȘtre Ă©tablie. La survie des plantes germinales jusqu’à la reproduction n’a Ă©tĂ© influencĂ©e que par les facteurs environnementaux, ce qui souligne l’importance des facteurs stochastiques pour la mortalitĂ© des plantes. Les plantes provenant des endroits rudĂ©raux prĂ©sentent une croissance rĂ©duite, produisant par contre des semences et se comportant par consĂ©quent comme des plantes tolĂ©rantes au stress. Les plantes se dĂ©veloppant dans la majoritĂ© des endroits agricoles agissent comme stratĂšges rudĂ©raux, pouvant utiliser un environnement productif pour une croissance rapide et une production maximale de semences. L’établissement des plantes germinales, la survie, la croissance ainsi que la fertilitĂ© sont Ă©levĂ©es dans les endroits agricoles par rapport Ă  les endroits ruderaux. L’infection avec P. lagenophorae a Ă©tĂ© prĂ©sente dans tous les endroits, avec le taux d’infection le plus Ă©levĂ© dans les endroits agricoles. Il a Ă©tĂ© remarquĂ© qu’en prĂ©sence de l’hĂŽte appropriĂ©, l’infection est uniquement dĂ©pendante des bonnes conditions environnementales. Un taux d’infection plus Ă©levĂ© n’a toutefois pas eu comme consĂ©quence un taux de maladie plus Ă©levĂ© sur la croissance et la reproduction des plantes. Cela n’a non plus pas influencĂ© la survie de S. vulgaris par rapport Ă  l’infection avec la rouille, ce qui indique que P. lagenophorae n’est pas un facteur de mortalitĂ© important pour les populations de S. vulgaris. Toutes les autres caractĂ©ristiques de vie corroborent les conditions pour la sĂ©lection naturelle. Cela donne donc Ă  penser que S. vulgaris, en absence de facteurs de mortalitĂ© stochastiques, a le potentiel d’adapter Ă  son environnement local. Finalement, les rĂ©sultats obtenus durant cette thĂšse ont Ă©tĂ© rĂ©sumes et discutĂ©s du point de vue du contrĂŽle biologique de S. vulgaris en gĂ©nĂ©ral et en particulier du point de vue de l’approche dite “system mangement”, ainsi que de la suite Ă  donner de cette Ă©tude (chapitre 5). Comme la variation gĂ©nĂ©tique de S. vulgaris par rapport a l’infection avec la rouille n ‘a pu ĂȘtre dĂ©montrĂ©e et comme la rouille semble prĂ©sentement ĂȘtre un facteur de sĂ©lection mineur, les rĂ©sultats soulignent le potentiel de l’approche dite “system management” pour le contrĂŽle biologique de S. vulgaris. Cette mĂ©thode est conçue pour stimuler les Ă©pidĂ©mies de P. lagenophorae sur S. vulgaris, ce qui peut ĂȘtre atteint par les mesures suivantes i) l’hivernage de S. vulgaris infectĂ©es comme source d’inoculum, ii) l’utilisation de lignĂ©es unique de rouille, l’optimisation des conditions d’infection par arrosage et amendement lors de l’application de l’inoculum.Phenotypische PlastizitĂ€t und genetische Differenzierung des annuellen Unkrautes Senecio vulgaris L. aus ruderalen und landwirtschaftlichen Habitaten und ihre Relevanz in Bezug auf die biologische Kontrolle mit dem Rostpilz Puccina lagenophorae Cooke, unter Anwendung des 'System Management Approach', waren Gegenstand dieser Dissertation. Demographische Studien der Unkrautpopulation sind eine Voraussetzung fĂŒr jegliche UnkrautbekĂ€mpfungsmassnahme. Daher wurde die Populationsdynamik von S. vulgaris und P. lagenophorae aus ruderalen und landwirtschaftlichen Habitaten untersucht (Kapitel 2). Die Etablierung von Keimlingen scheint ein wichtiger Einflussfaktor auf die Populationsdynamik von S. vulgaris zu sein. Die Bedeutung der Etablierung von Keimlingen, sowie die beobachtete kurze Generationszeit von fĂŒnf Wochen, und die breite Streuung der Pflanzengrösse zu Beginn der Reproduktion klassifizieren S. vulgaris als einen r-Strategen Die Populationsdynamik von S. vulgaris zwischen dem ruderalen und dem landwirtschaftlichen Habitat war unterschiedlich. Pflanzen von S. vulgaris im ruderalen Habitat ĂŒberwinterten, was eine grössere Population sowie eine Mehrzahl an blĂŒhenden und Samen bildenden Pflanzen im FrĂŒhjahr zur Folge hatte. Im landwirtschafltichen Habitat konnte S. vulgaris aufgrund von Unkrautkontrollmassnahmen kaum ĂŒberwintern, sodass die Populationen im FrĂŒhjahr kleiner waren mit der Mehrzahl der Pflanzen im vegetativen Stadium. Der Unterschied in der Populationsdynamik von S. vulgaris zwischen den Habitaten bedingte eine unterschiedliche Dynamik von P. lagenophorae aus ruderalen und landwirtschaftlichen Habitaten. Im ruderalen Habitat trat der Rost bereits im April auf, wĂ€hrend er im landwirtschaftlichen Habitat nicht vor August anzutreffen war. Dies weist daraufhin, dass der Rost im ruderalen Habitat als Myzel innerhalb der Wirtspflanze ĂŒberwintert, wĂ€hrend er im landwirtschaftlichen Habitat aufgrund mangelnder Wirtspflanzen nicht ĂŒberwintern kann. Rost Epidemien im landwirtschaftlichen Habitat im FrĂŒhjahr scheinen nicht nur durch die geringe Menge an Inokulum verhindert zu werden, sondern auch durch die Mehrzahl an Pflanzen in jungen Entwicklungsstadien verglichen mit dem ruderalen Habitat. In beiden Habitaten waren reproduktive Pflanzenstadien anfĂ€lliger fĂŒr eine Infektion mit dem Rost als vegetative Stadien. Die Manipulation der Wirtspflanzendynamik ĂŒber Winter zur Förderung von Rost Epidemien könnte als biologische Kontollmassnahme eingesetzt werden. Überwinternde S. vulgaris Pflanzen dienen als Inokulum Quellen im FrĂŒhjahr von denen Rost Epidemien ausgehen und stellen reifere und somit fĂŒr den Rost anfĂ€lligere Entwicklungsstadien, was die Entwicklung von Rost Epidemien fördert. Phenotypische PlastizitĂ€t und genetische Differenzierung von S. vulgaris aus ruderalen und landwirtschaftlichen Habitaten wurden in einem GewĂ€chshaus Experiment bestimmt (Kapitel 3). Vegetative und reproduktive Merkmale von ruderalen und landwirtschaftlichen Pflanzen, die unter hohem oder niedrigem NĂ€hrstoffangebot und mit oder ohne Infektion mit P. lagenophorae angezogen waren, wurden verglichen. Pflanzen von S. vulgaris aus ruderalen und landwirtschaftlichen Habitaten waren genetisch unterschiedlich. Die landwirtschaftlichen Pflanzen zeichneten sich durch eine grössere BlattfĂ€che sowie eine höhere Reproduktion aus. Sie wiesen auch eine plastischere Reaktion der reproduktiven Merkmale auf ein höheres NĂ€hrstoffangebot auf. Diese Ergebnisse weisen daraufhin, dass die genetische Differenzierung zwischen den Habitaten auf Unterschiede im NĂ€hrstoffangebot beruht. Im landwirtschaftlichen Habitat, bedingt durch Kultivierungsmassnahmen, welche die Populationen von S. vulgaris störend beeinflussen, könnte eine erhöhte Reproduktion von Vorteil sein. Die Samenbank ist fĂŒr S. vulgaris von geringer Bedeutung und daher mĂŒssen sich die Populationen durch Re-Kolonisierung erneut etablieren. Eine erhöhte Reproduktion erhöht auch die Samenverbreitung, sodass S. vulgaris in der Lage ist sich rasch an dafĂŒr geeigneten Stellen neu zu etablieren. Genetisch unterschiedliche Familien von S. vulgaris wurden nur im landwirtschaftlichen Habitat gefunden. Die landwirtschaftlichen Familien unterschieden sich auch in Bezug auf die PlastizitĂ€t von reproduktiven Merkmalen auf ein höheres NĂ€hrstoffangebot. Eine genetische Differenzierung von S. vulgaris auf Grund von Infektion mit P. lagenophorae konnte nicht gefunden werden. Pflanzen mit einem höherem NĂ€hrstoffangebot zeigten eine stĂ€rkere Reaktion auf die Infektion mit dem Rost. Infektion mit dem Rost hatte eine signifikante Verringerung der BlattflĂ€che, der vegetativen Biomasse sowie der Reproduktion zur Folge, ohne Unterschiede der Reaktionen auf Infektion zwischen den unterschiedlichen ruderalen und landwirtschaftlichen Familien. Dies weist daraufhin, dass P. lagenophoarae gegenwĂ€rtig als Selektionsfaktor fĂŒr S. vulgaris Populationen von untergeordneter Bedeutung ist. Weiterhin zeigt die erfolgreiche Inokulation verschiedener Pflanzenfamilien mit einer Rostlinie das Potential einzelner Rostlininen als biologische Kontrollorganismen an. Die umweltbedingte und genetische Variation von lebensgeschichtlichen Merkmalen von S. vulgaris aus ruderalen und landwirtschaftlichen Habitaten im Feld und deren Potential zur lokalen Adaptation durch natĂŒrliche Selektion wurde in einem reziproken Samen Transplantations Experiment untersucht (Kapitel 4). Keimung, Wachstum und FertilitĂ€t wurden durch umweltbedingte als auch genetische Variation bestimmt. Jedoch konnten keine Hinweise auf lokale Adaptation gefunden werden. Das Überleben von Keimlingen bis zur Samenproduktion wurde allein durch UmwelteinflĂŒsse bedingt, was die Bedeutung von stochastischen Faktoren fĂŒr die MortalitĂ€t von Pflanzen hervorhebt. Pflanzen, die aus den ruderalen Standorten stammten, wiesen ein reduzierten Wachstum auf, produzierten jedoch Samen, und verhielten sich somit wie stress-tolerante Pflanzen. Pflanzen, die in den landwirtschaftlichen Standorten wuchsen, zeigten das Verhalten von r-Strategen, welche eine produktive Umwelt fĂŒr ein rasches Wachstum und eine maximale Produktion von Samen nutzen. Etablierung von Keimlingen, Überleben, Wachstum und FertilitĂ€t waren in den landwirtschaftlichen Standorten im Vergleich zu den ruderalen erhöht. Infektion mit P. lagenophorae trat in allen Standorten auf, mit der höchsten Infektionsrate in den landwirtschaftlichen Standorten, und war rein von der Umwelt abhĂ€nging. Es scheint, dass Pilzsporen fĂŒr eine Infektion weit verbreitet sind und in Anwesenheit geeigneter Wirte, die Infektion von gĂŒnstigen Umweltbedingungen fĂŒr die Sporenkeimun abhĂ€ngig ist. Eine höhere Infektionsrate wirkte sich jedoch nicht in einem erhöhten Krankheitsdruck auf Pflanzenwachstum-und reproduktion aus, noch wurde das Überleben von S. vulgaris Pflanzen durch Infektion mit dem Rost beeinflusst, was daraufhin weist, dass P. lagenophorae kein wichtiger MortalitĂ€tsfaktor fĂŒr Populationen von S. vulgaris ist. Alle anderen lebensgeschichtlichen Merkmale wiesen die Voraussetzungen fĂŒr natĂŒrliche Selektion auf. Daher ist anzunehmen, dass sich S. vulgaris, in der Abwesenheit von stochastischen MortalitĂ€tsfaktoren, potentiell an seine lokale Umgebung anpassen kann. Abschliessend wurden die Resultate dieser Dissertation zusammengefasst und in Bezug auf die biologische Kontrolle von S. vulgaris im allgemeinen und die Anwendung des ‘System Management Approach’ im speziellen diskutiert, sowie mögliche Folgestudien, die auf Ergebnissen dieser Dissertation beruhen, vorgestellt. (Kapitel 5). Da keine genetische Variation von S. vulgaris Pflanzen in Bezug auf Infektion mit P. lagenophoarae nachgewiesen werden konnte und der Rost gegenwĂ€rtig als Selektionsfaktor fĂŒr S. vulgaris Populationen von untergeordneter Bedeutung ist, unterstreichen die Ergebnisse dieser Dissertation das Potential des 'System Mangement Approach' fĂŒr die biologische Kontrolle von S. vulgaris. Diese Methode ist darauf ausgerichtet Epidemien von P. lagenophorae auf S. vulgaris zu stimulieren, was durch folgende Massnahmen erreicht werden kann: i) die Überwinterung von infizierten S. vulgaris Pflanzen als Inokulum Quellen, ii) die Verwendung einzelner Rostlinien als Inokulum und iii) die Optimierung von Infektionsbedingungen durch BewĂ€sserung und DĂŒngung zum Zeitpunkt der Ausbringung von Inokulum.Phenotypic plasticity and genetic differentiation of the annual weed Senecio vulgaris L. from ruderal and agricultural habitats were investigated to evaluate the implications for its biological control with the rust fungus Puccinia lagenophorae Cooke using the system management approach. Weed demographic studies are a prerequisite to any weed control strategy. The population dynamics of S. vulgaris and P. lagenophorae at ruderal and agricultural habitats was investigated (Chapter 2). Seedling establishment appeared to be a major factor influencing S. vulgaris population dynamics. The importance of seedling establishment, together with the observed short generation time of 5 weeks and the broad range of plant sizes at reproduction classified S. vulgaris as a ruderal strategist. The population dynamics of S. vulgaris differed between the ruderal and the agricultural habitat. Plants of S. vulgaris at the ruderal habitat survived over winter, resulting in greater population sizes and a majority of plants in flower and seed set in spring. At the agricultural habitat, where only a few S. vulgaris winter due to weed control measures, population sizes in spring were smaller with mainly vegetative plants. The observed difference in the population dynamics of S. vulgaris resulted in divergent dynamics of P. lagenophorae in ruderal and agricultural habitats. At the ruderal habitat the rust occurred already in April, while at the agricultural habitat it did not appear before August. This suggests that the rust survives over winter as mycelium within the host at the ruderal habitat, whereas it could not survive over winter at the agricultural habitat due the relatively low number of wintering hosts. The build-up of P. lagenophorae epidemics at the agricultural habitat in spring seems not only inhibited by a limited amount of inoculum, i.e. wintering mycelium, but also by the abundance of S. vulgaris plants in relatively young stages compared to the ruderal habitat. In both habitats mature plant stages were more susceptible to rust infection than vegetative stages. Manipulating the dynamics of the host over winter may enhance rust epidemics in spring serving as biological control of S. vulgaris. Survival of S. vulgaris over winter provides inoculum sources inducing new rust epidemics in spring with mature plant stages being more susceptible to infection, enhancing rust epidemics. Phenotypic plasticity and genetic differentiation of S. vulgaris from ruderal and agricultural habitats were assessed in a greenhouse experiment (Chapter 3). Vegetative and reproductive responses of ruderal and agricultural plants grown at two nutrient levels (high/low) and two rust environments (presence/absence) were compared. Plants of S. vulgaris from ruderal and agricultural habitats were genetically different with agricultural plants having a larger leaf area and a higher reproductive output. They also showed a stronger plastic response of reproductive traits to nutrients. Results suggest that genetic differentiation among habitats is nutrient specific. An increased reproductive output might me of advantage in the agricultural habitat with its disturbance due to cultivation practices. Due to the minor importance of the soil seed bank, populations have to re-establish through re-colonisation. An increased reproductive output improves seed dispersal enabling S. vulgaris to quickly re-establish new patches at favourable sites. Genetically different families of S. vulgaris were only detected at the agricultural habitat. Plasticity of reproductive characters in response to nutrients was also genetically different among agricultural families. Genetic differentiation of S. vulgaris due to infection by P. lagenophorae could not be observed. Plants with additional nutrient application showed a stronger response to rust infection. Rust infection significantly decreased vegetative biomass and reproductive output with no differences in the response to infection between plant families, suggesting that P. lagenophorae is not an important selection factor in S. vulgaris populations at present. Successful infection of different plant families with one rust line also suggests the potential of using a single rust line as a biological control agent. A reciprocal seed transplant experiment was conducted to determine environmental and genetic variation of life history traits in S. vulgaris from ruderal and agricultural habitats in the field and their potential for local adaptation through natural selection (Chapter 4). Emergence, growth and fecundity showed environmental as well as genetic variation. However, there was no indication of local adaptation. Seedling survival was solely under environmental control stressing the importance of stochastic events for plant mortality. Plants originating from ruderal sites mainly performed like stress tolerators showing reduced growth, but nevertheless reaching reproduction. Plants at most agricultural sites behaved like r-strategists exploiting a productive environment for rapid plant growth maximis

    Polyketide Derivatives in the Resistance of Gerbera hybrida to Powdery Mildew

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    Powdery mildew is a common disease affecting the commercial production of gerbera flowers (Gerbera hybrida, Asteraceae). Some varieties show a certain degree of resistance to it. Our objective was to identify biomarkers of resistance to powdery mildew using an 1H nuclear magnetic resonance spectroscopy and chemometrics approach in a complex, fully factorial experiment to suggest a target for selection and breeding. Resistant varieties were found to differ from those that were susceptible in the metabolites of the polyketide pathway, such as gerberin, parasorboside, and gerberinside. A new compound probably involved in resistance, 5-hydroxyhexanoic acid 3-O-ÎČ-D-glucoside, was described for the first time. A decision tree model was built to distinguish resistant varieties, with an accuracy of 57.7%, sensitivity of 72%, and specificity of 44.44% in an independent test. Our results suggest the mechanism of resistance to powdery mildew in gerbera and provide a potential tool for resistance screening in breeding programs
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