3 research outputs found

    BENEFICIAL AND PEST INSECTS ASSOCIATED WITH TEN FLOWERING PLANT SPECIES GROWN IN QUÉBEC, CANADA

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    Preventive measures are very important in organic agriculture to minimize pest problems. Conservation biological control is one preventive approach. It includes habitat manipulation through which the agroecosystem may be designed to encourage the activity of beneficial insects. The use of flowering strips is one way to do that. This 3-year study was performed on the Organic Agriculture Innovation Platform in Saint-Bruno-de-Montarville, Québec. Canada. It comprises data on insect abundance and composition on ten flowering plant species. Data are collected on beneficial insects such as coccinellid predators and predatory bugs. Are also included in this study observations and counts of insect pests which could also be attracted to this flowering plant species and build up in numbers close to the crop which we are aiming to protect

    La société des voisins

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    Rassemblés bien souvent sans l’avoir souhaité, les habitants des ensembles résidentiels urbains doivent partager des lieux intermédiaires entre l’espace privé du logement et l’espace public de la rue. Si ce partage se réduisait à des rencontres épisodiques, la cohabitation entre voisins serait sans histoires. Mais tel n’est pas le cas. Les parties communes ont pour vocation d’être partagées sans pour autant qu’un accord préalable sur la manière de s’y comporter ou sur leur utilisation ait été établi. Aussi sont-elles le lieu privilégié de confrontations entre différentes conceptions de la civilité, de la propreté, de la sociabilité, du savoir-vivre… C’est ici notamment que se déroulent les luttes destinées à faire prévaloir son identité ou à éviter de se voir imposer une image stigmatisée. Attentifs à ce qui se passe dans ces espaces entre-deux - à la fois lieux de passage et scène où se confrontent différentes cultures de l’habiter -, les ethnologues et sociologues réunis dans cet ouvrage analysent les mécanismes récurrents, les codes sociaux et les normes culturelles mis en oeuvre par les habitants pour produire des règles de vie communes possibles et les inscrire dans des contextes aussi divers qu’imbriqués : individuel et familial, collectif et social. Au-delà des variations et des différences qu’ils décrivent, les auteurs montrent comment l’établissement d’un ordre, souvent provisoire, résulte de confrontations et de négociations quotidiennes où se jouent les rapports à soi et aux autres - de quoi interpeller les concepteurs (architectes, urbanistes, aménageurs) ainsi que les gestionnaires de nos cadres bâtis (bailleurs, syndics, élus), surtout lorsqu’ils se lancent dans des politiques dites de « résidentialisation »

    Objets, phares des musées canadiens

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    Ombre et lumière autour d’objets phares Dans les musées nord-américains comme ailleurs dans le monde certaines œuvres et objets se démarquent. On les désigne parfois comme des œuvres de référence ou des objets icône. Les visiteurs fréquentent les musées pour les voir ou les revoir. Objets de culte et objets fascinants, ils marquent profondément l’expérience de visite. Ce chantier de recherche mené à l’Université du Québec à Montréal s’inspire des travaux de Jacques Hainard sur les objets. Rappelons le constat que le conservateur du musée d’ethnographie de Neuchâtel formulait dans « Le musée cette obsession » : l’objet n’est la vérité de rien de tout. Les objets muséaux ne sont souvent que des prétextes à raconter des histoires. En ce sens, bien des musées manipulent dans les expositions les objets en les détournant de leur sens ou tout simplement en les utilisant pour soutenir un discours qui n’a pas toujours à voir avec leur véritable signification. Il y a une dizaine d’années, je me suis penché sur un cas emblématique de la muséologie canadienne. L’étude de l’astrolabe de Champlain (1) a permis de comprendre que l’objet le plus important des collections canadiennes était probablement un faux. Pourtant, cet objet, perdu au XVIIe siècle et retrouvé l’année de la Confédération canadienne en 1867 et racheté par le gouvernement canadien en 1989 pour l’ouverture du nouveau Musée canadien des civilisations (Musée canadien de l’histoire depuis 2012), a permis de mettre en lumière comment un simple objet pouvait devenir fondamental dans la construction d’une identité nationale. À la suite de travaux exploratoires, j’ai proposé à un groupe d’étudiants de muséologie de poursuivre cette piste et d’identifier dans les musées québécois et canadiens les objets qui synthétisent en quelque sorte la mission du Musée et auxquels on accorde un statut particulier. C’est dans ce contexte qu’a pris forme ce corpus d’œuvres et d’objets phares. L’intérêt de ces articles réside dans le constat qui s’en dégage : les musées ne sont pas comme on le répète souvent « des lieux de conservation du patrimoine national », les musées sont aussi des lieux de production du patrimoine. Ces objets phares deviennent des prétextes à diffuser des discours. En réalité, nous avons constaté que l’authenticité des objets avait finalement peu d’importance, car le véritable enjeu se situe plutôt autour de la construction d’un discours centré sur la construction d’identités collectives. Ces objets phares prennent habituellement place dans les expositions permanentes et servent de repères dans le discours des musées sur l’identité des communautés qu’elle soit nationale, régionale ou locale. Ce groupe de jeunes chercheurs en muséologie propose une analyse originale de ce corpus documentaire en apportant un éclairage neuf sur le statut des objets muséaux. Yves Bergeron (1) Yves Bergeron. Astrolabe de Champlain : parcours d'un objet mythique du patrimoine canadien. http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-53/Astrolabe_de_Champlain_:_parcours_d'un_objet_mythique_du_patrimoine_canadien.html#.WEgNQHd7TNA ____________________________________________________________
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