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Alcuin sur la route
Cette communication tente de récapituler ce que l’on sait des voyages d’Alcuin, en particulier d’après son oeuvre poétique (par exemple le fameux poème sur le voyage rhénan) et surtout sa correspondance. Des voyages qu’il a effectués sur le continent alors qu’il était élève puis écolâtre de la cathédrale de York-Eboracum, on sait peu de choses – sinon qu’il lui est arrivé d’accompagner son maître Aelbert à Rome, ou d’aller à sa demande rendre visite à Charlemagne. En revanche, on sait que pendant son long séjour à la cour carolingienne, il n’est retourné que deux fois en Angleterre. Surtout, pendant les années qui précédèrent sa retraite définitive à Saint-Martin de Tours, il a beaucoup parcouru, à cheval, la moitié nord du royaume franc, soit pour effectuer des missions officielles pour Charlemagne, soit pour rendre visite à ses amis et anciens élèves du palais, soit pour inspecter et gérer les domaines de ses nombreuses abbayes. Presque complètement immobilisé par l’âge et la maladie dans les dernières années de sa vie, il a alors voyagé par procuration (se tenant informé des déplacements de ses nombreux correspondants), et a beaucoup médité sur le « voyage de la vie » et son ultime but, le royaume de la félicité éternelle.This paper tries to sum up what we know about Alcuin’s travels, specially from his poems such as the poem about a travel on the Rhine and from his letters. About his travels on the continent while he was a pupil and then school-master of the York-Eboracum cathedral we know very few, only that he occasionally go to Rome with his master Aelbert or that he visit Charlemagne on his master’s request. On the other hand, we know that, during his long stay at the Carolingian court, he returned only two times in England. Above all, during the years preceding his final retirement at Saint-Martin de Tours, he rode extensively on horseback the northern half of the Frankish kingdom, either to fulfil official tasks for Charlemagne, either to visit his friends and alumni of the palace, either to inspect and manage the estates of his abbeys. Almost completely paralysed by age and disease in his last years, he travelled by proxy, keeping in touch with his numerous correspondents and meditated on the “travel of life” and his ultimate aim, the kingdom of eternal felicity
Jean-François Goudesenne, Émergences du Chant Grégorien. Les strates de la branche Neutro-insulaire (687-930)
Quand on lit la lettre, bien connue des médiévistes, que l’archevêque Leidrade de Lyon adressa à Charlemagne en 801, on apprend que, pour appliquer dans la capitale des Gaules la réforme liturgique et l’ordo psallendi pratiqués secundum ritum sacri palatii, donc selon le rituel de la chapelle palatine, le prélat dut faire appel à un clerc de l’Église de Metz. Tout paraît être dit : c’est par la médiation du palais d’Aix, de sa capella et du siège épiscopal voisin de Metz que la psalmodie qu’o..
Collectif, Frisians and their North Sea Neighbours from the Fifth Century to the Viking Age
Une conférence s’est tenue en 2014 dans le nouveau Musée frison de Leeuwarden, capitale de la province néerlandaise de Frise, pour commémorer le vingtième anniversaire du premier symposium international sur les runes frisonnes envisagées dans une perspective comparatiste ; on pourrait ajouter qu’elle s’est tenue dix-huit ans après que le même Musée eut accueilli, avec ceux d’Oldenburg en Basse-Saxe et de Ribe au Danemark, une exposition mémorable sur Friezen, Saksen en Denen. Cuturen aan de N..
Collectif, Le Bathyscaphe d’Alexandre : l’homme et la mer au Moyen Âge
Il faut attendre les p. 22 à 24 du livre pour qu’en soit décrypté l’énigmatique surtitre. C’est Alexandre de Paris qui, au xiie s., raconte dans son Roman d’Alexandre comment Alexandre le Grand, après avoir tout découvert du monde terrestre, voulut partir à la découverte du monde marin et de ses habitants. C’est pourquoi, tel le capitaine Nemo, il se fit construire pour en explorer les fonds une sorte de Nautilus de verre, qui est ici qualifié tantôt de sous-marin, tantôt de bathyscaphe – cha..
Alcuin sur la route
Cette communication tente de récapituler ce que l’on sait des voyages d’Alcuin, en particulier d’après son oeuvre poétique (par exemple le fameux poème sur le voyage rhénan) et surtout sa correspondance. Des voyages qu’il a effectués sur le continent alors qu’il était élève puis écolâtre de la cathédrale de York-Eboracum, on sait peu de choses – sinon qu’il lui est arrivé d’accompagner son maître Aelbert à Rome, ou d’aller à sa demande rendre visite à Charlemagne. En revanche, on sait que pendant son long séjour à la cour carolingienne, il n’est retourné que deux fois en Angleterre. Surtout, pendant les années qui précédèrent sa retraite définitive à Saint-Martin de Tours, il a beaucoup parcouru, à cheval, la moitié nord du royaume franc, soit pour effectuer des missions officielles pour Charlemagne, soit pour rendre visite à ses amis et anciens élèves du palais, soit pour inspecter et gérer les domaines de ses nombreuses abbayes. Presque complètement immobilisé par l’âge et la maladie dans les dernières années de sa vie, il a alors voyagé par procuration (se tenant informé des déplacements de ses nombreux correspondants), et a beaucoup médité sur le « voyage de la vie » et son ultime but, le royaume de la félicité éternelle.This paper tries to sum up what we know about Alcuin’s travels, specially from his poems such as the poem about a travel on the Rhine and from his letters. About his travels on the continent while he was a pupil and then school-master of the York-Eboracum cathedral we know very few, only that he occasionally go to Rome with his master Aelbert or that he visit Charlemagne on his master’s request. On the other hand, we know that, during his long stay at the Carolingian court, he returned only two times in England. Above all, during the years preceding his final retirement at Saint-Martin de Tours, he rode extensively on horseback the northern half of the Frankish kingdom, either to fulfil official tasks for Charlemagne, either to visit his friends and alumni of the palace, either to inspect and manage the estates of his abbeys. Almost completely paralysed by age and disease in his last years, he travelled by proxy, keeping in touch with his numerous correspondents and meditated on the “travel of life” and his ultimate aim, the kingdom of eternal felicity
L’Occident sur ses marges (vie-xie siècles) : formes et techniques de l'intégration
Au milieu du viiie siècle, dans sa Cosmographia, un auteur chrétien connu sous le nom d'Aethicus Ister décrit les confins du monde comme des sociétés sinistrement privées d'États par des peuples brutaux, sans foi, ni roi . Dans une société chrétienne comme celle des Francs – mais c'était tout aussi vrai en Irlande et en Grande-Bretagne –, l'idée qu'on se faisait de la civilisation était indissolublement liée non seulement à la conversion des peuples à la vraie foi, mais aussi à l'existence d'..
Hommes, mers et terres du Nord au début du Moyen Âge. Volume 1
Voici, pour la première fois réunis, les principaux articles que l’auteur a publiés entre 1984 et 2010. Qu’ils s’intéressent aux rituels funéraires et au processus de christianisation des sociétés barbares, au paysage des contrées littorales ou au devenir des vieilles cités, à l’émergence d’une nouvelle économie portuaire ou à la floraison monastique, aux communications terrestres ou aux mouvements de bateaux, c’est toute l’histoire des mers du nord de l’Europe et de leurs régions riveraines qui est ici brassée, entre le déclin de l’Empire romain dont elles n’étaient qu’un horizon lointain et l’émergence de l’Occident médiéval dont elles sont devenues le centre. Dans le premier volume Peuples, cultures, territoires, on trouvera les études relatives aux contacts ethniques et culturels entre les peuples barbares du Nord, en particulier à leur christianisation, et à l’histoire des paysages et des sociétés littorales ; et dans le second volume Centres, communications, échanges, on trouvera les études relatives aux « places centrales » héritées des temps anciens (les cités) et aux nouveaux pôles de vie et d’activités humaines (les monastères, les emporia), à la logistique des communications maritimes, fluviales et terrestres, et à toutes les formes d’échanges (de l’échange primitif à l’échange commercial) qu’elles ont rendues possibles
Les Frisons de Saint-Goar : présentation, traduction et bref commentaire des chapitres 28 et 29 des Miracula sancti Goaris de Wandalbert de Prüm
En 839, le moine et diacre Wandalbert de Prüm, alors âgé de vingt-six ans, remania à la demande de son abbé Markward la Vie de saint Goar, dont une première et anonyme version avait été écrite vers 750, et lui ajouta le récit des miracles accomplis entre 765 et 839 sur ou à proximité de la tombe du saint, qui était située au lieu désormais appelé Saint-Goar, dans la moyenne vallée du Rhin, à peu près en face du fameux rocher de la Lorelei. C’est là , en effet, à proximité de l’endroit où Goar ..
William H. TeBrake. — Medieval Frontier. Culture and Ecology in Rijnland , 1985
Lebecq Stéphane. William H. TeBrake. — Medieval Frontier. Culture and Ecology in Rijnland , 1985. In: Cahiers de civilisation médiévale, 30e année (n°119), Juillet-septembre 1987. pp. 291-293
Annie Renoux, Fécamp du palais ducal au palais de Dieu. Bilan historique et archéologique des recherches menées sur le site du château des ducs de Normandie (IIe siècle A.C. - XVIIIe siècle P.C.). 1991
Lebecq Stéphane. Annie Renoux, Fécamp du palais ducal au palais de Dieu. Bilan historique et archéologique des recherches menées sur le site du château des ducs de Normandie (IIe siècle A.C. - XVIIIe siècle P.C.). 1991. In: Revue du Nord, tome 76, n°308,1994. Archéologie. pp. 207-208
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