15 research outputs found

    Coping with citizen demands: a field study of suckling processes in dairy herds

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    In dairy farms calves and cows are usually separated shortly after birth but this practice raises the question of animal welfare. This social concern may lead to bring back dairy calves to their mother. Even though suckling is quite seldom in dairy production, some farmers are using such a practice for many years. The present study aims to better know farmer’s motivations, practical implementation and farmer’s perception of the impact of suckling on performance and animal behaviour. In January 2018 a semi-quantitative survey was performed on 44 farms where calves suckle at least 24 hours their mother or a nurse cow. The farming systems differed on the size (20 to 140 cows), the type (19 conventional, 25 organic farms), the suckling (28 by the mothers, 16 by nurses), and the breed. Results indicate that main farmers’ motivations are calves’ health (52%), better working conditions (41%) and saving time (34%), with little consideration on animal welfare (7%). Numerous practices were found in terms of allowance of daily cow-calf contact and suckling duration with a difference between male and female calves. According to farmers, these practices were efficient to improved calves’ health (70%), save time (75%) and improved working conditions (52%). Weaning was considered as a stressful situation, especially after long suckling periods. Cow mooing usually stopped 2.5 d after weaning. At least 34 farmers are fully satisfied with this practice. The main challenge appears to be the management of the wildness of future heifers, by investing time to manipulate calves before weaning. The results of this survey could help to propose solutions to farmers who want to cope with the societal demand of keeping calves with dams in dairy herds

    Déléguer l'allaitement des veaux laitiers aux vaches ? Résultats d'enquêtes auprès des éleveurs

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    La séparation précoce mère-veau est une pratique courante dans la plupart des élevages laitiers, mais est sujette à de nombreuses interrogations tant chez les éleveurs (coûts engendrés, travail) que dans la société (bien-être animal). Des pratiques alternatives mises en place par certains éleveurs permettent aux veaux d'être allaités par leur mère ou une autre vache, appelée « nourrice ». Quoiqu’anciennes, ces pratiques demeurent peu connues et leur intégration aux conditions d’élevages modernes questionne. Des enquêtes ont ainsi été réalisées en 2018 pour connaître la motivation des éleveurs, la diversité et les conséquences de ces pratiques sur les résultats techniques. Cent deux élevages, identifiés par des réseaux divers (conseil en élevage, chambres d’agriculture, coopératives…), ont été enquêtés dans le Grand Ouest (n = 50), le Grand Est (n = 41) et le Massif central (n = 11), par téléphone (n = 56) ou sur place (n = 46). La taille médiane des troupeaux est de 60 vaches laitières (8 à 210), principalement constitués de vaches de race Montbéliarde et Holstein. Les élevages sont pour moitié en agriculture biologique (56%), avec une grande diversité de systèmes de traite et de logement (salle de traite en épi, robot, stabulation entravée, libre à logettes…). Trois grandes conduites d'allaitement des veaux, de la naissance à la vente ou au sevrage, ont été identifiées : 1/ les veaux sont allaités exclusivement par leur mère ; 2/ les veaux sont élevés par leur mère puis reçoivent une alimentation lactée artificielle (poudre ou lait entier) ; 3/ les veaux sont élevés par leur mère puis sous une vache nourrice. Elles diffèrent souvent au sein d’un même élevage (n = 62) entre les veaux destinés à la vente (mâles ou femelles) et les velles de renouvellement. La diversité des systèmes d'allaitement se retrouve dans tous les types d'élevages, quelle que soit leur taille ou leur localisation géographique. L'amélioration de la santé des animaux (n = 52), la diminution du temps de travail (n = 47) et des coûts d’élevage (n = 32) sont les principales motivations des éleveurs à mettre en place ces pratiques. Pour 80% d’entre eux, ces pratiques alternatives ont entrainé une diminution de la fréquence des diarrhées des veaux et une amélioration de leur croissance. La séparation tardive vache-veau demeure le point négatif de ces pratiques, avec des périodes de meuglements de 2,4 jours en moyenne. Certains éleveurs, ayant utilisé puis abandonné ces pratiques, pointent aussi d’autres limites (problèmes sanitaires, bâtiments inadaptés). Cette enquête, qui a permis de mieux connaître les pratiques d'allaitement des veaux laitiers par leur mère et sous nourrice, va être complétée par des enquêtes similaires et des expérimentations en fermes, au niveau européen, afin d’avoir une vision plus large de ces pratiques et de leurs impacts

    Devenir des jeunes ruminants laitiers : comment concilier élevage et attentes sociétales.

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    Dans les conditions naturelles, les jeunes ruminants développent un lien privilégié avec leur mère dans les heures qui suivent la naissance, lien qui perdure bien au-delà de l’allaitement. Or, sur les 5,5 millions de jeunes ruminants (veaux, chevreaux et agneaux) qui naissent chaque année en France dans des élevages laitiers, la grande majorité sont séparés de leur mère à la naissance et allaités « artificiellement » au seau. La séparation mère-jeune précoce interpelle les citoyens et certains éleveurs quant au respect du bien-être de l’animal. L’allaitement artificiel des femelles de renouvellement jusqu’au sevrage permet d’assurer, à un coût maîtrisé, un développement mammaire optimal et un bon potentiel laitier. Cependant, l’allaitement par les mères ou par des nourrices se développe, principalement en élevage bovin. Ce type d’allaitement entraîne généralement des quantités de lait commercialisables moindres, mais la croissance, la santé et le bien-être des veaux sont améliorés. Des questions se posent aussi sur le devenir des jeunes, mâles pour l’essentiel, non conservés pour le renouvellement du troupeau. Ceux-ci quittent généralement l’élevage quelques semaines après la naissance pour être engraissés dans des ateliers spécialisés, voire exportés. Là aussi, afin de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et pallier le faible intérêt économique de ces débouchés, éleveurs et filières recherchent des solutions alternatives telles que l’engraissement à la ferme, de nouveaux modes d’élevage ou de nouveaux débouchés. Ces pratiques alternatives – allaitement naturel ou engraissement sur place des jeunes mâles – pourraient se développer grâce à une identification de leurs produits (lait, viande) et au consentement du consommateur à les payer plus cher que des produits standards

    Recording behaviour of indoor-housed farm animals automatically using machine vision technology: a systematic review

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    Large-scale phenotyping of animal behaviour traits is time consuming and has led to increased demand for technologies that can automate these procedures. Automated tracking of animals has been successful in controlled laboratory settings, but recording from animals in large groups in highly variable farm settings presents challenges. The aim of this review is to provide a systematic overview of the advances that have occurred in automated, high throughput image detection of farm animal behavioural traits with welfare and production implications. Peer-reviewed publications written in English were reviewed systematically following Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA) guidelines. After identification, screening, and assessment for eligibility, 108 publications met these specifications and were included for qualitative synthesis. Data collected from the papers included camera specifications, housing conditions, group size, algorithm details, procedures, and results. Most studies utilized standard digital colour video cameras for data collection, with increasing use of 3D cameras in papers published after 2013. Papers including pigs (across production stages) were the most common (n = 63). The most common behaviours recorded included activity level, area occupancy, aggression, gait scores, resource use, and posture. Our review revealed many overlaps in methods applied to analysing behaviour, and most studies started from scratch instead of building upon previous work. Training and validation sample sizes were generally small (mean±s.d. groups = 3.8±5.8) and in data collection and testing took place in relatively controlled environments. To advance our ability to automatically phenotype behaviour, future research should build upon existing knowledge and validate technology under commercial settings and publications should explicitly describe recording conditions in detail to allow studies to be reproduced

    Suboptimal herd performance amplifies the spread of infectious disease in the cattle industry

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    Farms that purchase replacement breeding cattle are at increased risk of introducing many economically important diseases. The objectives of this analysis were to determine whether the total number of replacement breeding cattle purchased by individual farms could be reduced by improving herd performance and to quantify the effects of such reductions on the industry-level transmission dynamics of infectious cattle diseases. Detailed information on the performance and contact patterns of British cattle herds was extracted from the national cattle movement database as a case example. Approximately 69% of beef herds and 59% of dairy herds with an average of at least 20 recorded calvings per year purchased at least one replacement breeding animal. Results from zero-inflated negative binomial regression models revealed that herds with high average ages at first calving, prolonged calving intervals, abnormally high or low culling rates, and high calf mortality rates were generally more likely to be open herds and to purchase greater numbers of replacement breeding cattle. If all herds achieved the same level of performance as the top 20% of herds, the total number of replacement beef and dairy cattle purchased could be reduced by an estimated 34% and 51%, respectively. Although these purchases accounted for only 13% of between-herd contacts in the industry trade network, they were found to have a disproportionately strong influence on disease transmission dynamics. These findings suggest that targeting extension services at herds with suboptimal performance may be an effective strategy for controlling endemic cattle diseases while simultaneously improving industry productivity

    Energy deficiency in dairy farms, a problem – farmers and stakeholders perceptions

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    Energy deficiency (ED) is known to have many origins on farms (beginning of lactation, climatic conditions…)and to impact dairy cows’ performances. If some indicators regarding ED have been highlighted in the past, theiron-farm use remains unclear and possible use of other indicators or demands on new expectations from both farmers and stakeholders are unknown. Students involved in animal sciences at Agrocampus Ouest (France) led two semi-quantitative surveys in order to collect such information. Stakeholders (vets, specialists in nutrition…; n=14) were exclusively selected from existing network, while farmers (n=67) were selected either from existing networks (n=32) or randomly (n=35). Farmers’ surveys were completed by phone (n=42) or on-farm (n=25). The surveyed holdings were 33 to 320-ha wide, organic (n=13) or not and mainly from western part of France (n=52), the most significant area of dairy farms in the country. 8/67 of farmers were unable to define ED but all knew how to handle this problem when occurring. For both stakeholders and farmers, the sensitive periods were early lactation (33/81) and summer season (32/81). Farmers also included dietary transitions in the sensitive periods (22/67). Almost half of them regularly experienced energy deficiency on their farm (38/67). The most-cited indicator was the change in milk composition (64% of both stakeholders and farmers); the second was body condition score (BCS) (31% of them). Farmers seem to rely more on visual indicators, such as BCS (44/67), coat appearance (7/67) and lameness (4/67), whereas stakeholders prefer to use technical indicators, such as protein (11/14) and fat (4/14) content of milk. Most of them don’t need any additional indicator or tool to follow the energy deficiency (33/81) but they would appreciate to have a more sensitive daily indicator (18/81)

    A descriptive study of natural nursing procedures in French dairy farms

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    Take home message: Various methods and practices are available to efficiently reared calves through suckling in dairy cows, using specific nurse cows or not
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