13 research outputs found

    Jean Jaurès. La communion de la nature

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    Un désir fondamental précède, anime et oriente la pensée de Jaurès. La tâche de la philosophie n’est pas livrée à l’arbitraire de la subjectivité. Une exigence fondamentale la constitue, elle motive la démarche, et suscite la thèse. Si Jaurès rédige La réalité du monde sensible, c’est pour expliciter et surtout correspondre à cet élan antérieur. Ce désir est en nous l’élan originaire de « notre âme avide de l’infini ». Par cette exigence substantielle et naturelle, ou appétit ontologique, nou..

    La volonté selon la vie

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    L’exercice de la volonté nous impose, semble-t-il, une fidélité conflictuelle. Faut-il en effet, accueillir et préserver en elle ce qui en fait la spécificité, la puissance de rupture qui l’arrache au donné ? Faut-il, tout au contraire, l’exercer en vue du consentement, la menant ainsi, dans et par l’abolition du détachement, à la plénitude d’un accord ? Deux exercices, et deux compréhensions, de sa nature et de son statut s’opposent. Vouloir, n’est-ce pas exercer une puissance formelle, intr..

    La fonction « Nature »

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    Que désigne « nature » ? Assurément une réalité donnée, qui par opposition à l’artifice ne résulte ni d’un travail, ni d’une activité ou encore d’une volonté. Nature nomme tout à la fois une détermination ontologique, un être effectif, ainsi qu’une détermination particulière. Le terme ne prend en effet tout son sens que par la désignation directe du « naturel » en sa spécificité. Poser qu’« il y a » nature demeure insuffisant. La nommer, c’est dire ce qui est naturel. De fait la thèse de la n..

    Voir les choses mĂŞmes, art et philosophie selon Bergson

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    Pour retrouver la réalité, il faut d’abord de cesser de la penser à partir de ce qui l’absente. Rien en vérité ne nous empêche de la connaître et de l’éprouver comme absolue présence. Aucun irrémédiable exil ne nous en sépare. Revenir à la plénitude substantielle impose cependant d’abandonner tout rapport d’extériorité, pour enfin redécouvrir que « dans l’absolu nous sommes, … » (664)). L’on ne pourra ainsi échapper à la vacuité qu’en se délivrant des scissions qui nous absentent, et nous év..

    Totalité et finité selon Leibniz

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    L’exercice de la pensée est animé par une constitutive tendance à la totalité. Contre l’initiale apparence de sa vacuité, ou même de son indétermination il faut cependant lui rappeler qu’elle ne se réduit en rien à un simple exercice formel. Sa puissance propre, la « vertu de la pensée » la fait tendre à la perfection (DM XV). Reconnaître et surtout accomplir cette tendance, telle est en nous la première exigence d’une originaire fidélité. Penser constitue en nous l’activité au sens propre. À..

    Le « sacrifice du moi » selon Bérulle

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    If we only exist through God's love, to wholly bind ourselves to ourselves will be the worst of all contradictions. Yet, the "ego" as such will basically be in love with itself and will want to be itself. Against realistic views which claim to be able to found that attachment as if it were the only possible and legitimate relation to one's self, Bérulle makes it clear that deepest requirement - the one that relates us to God -, is the most radical criticism of any appropriation. To believe in "a natural world", to hold that the world is substantial is to make a major mistake about the status of this world. In its real status, the world is to be identified to a "relation". What else are we ? Once this has been accepted, we can't want any more to dwell "in" ourselves, i.e. outside God. Hence the question : How to live without getting enclosed in one's ego ? Where to discorver liberty if not in God ? Only Charity, which "destroys" self-love, makes one free from the ontological illusion, the enclosure in one's self.Si nous ne sommes que par l'amour de Dieu, nous lier absolument à nous-mêmes constitue la pire des contradictions. Pourtant comme tel le «moi», d'abord et fondamentalement, s'aime et se veut lui-même. Contre le réalisme qui prétend fonder cet attachement, comme s'il exprimait le seul rapport à soi légitime, Bérulle explicite la plus forte exigence, celle qui enjoint à Dieu, comme la critique radicale de toute appropriation. Croire à la «nature», tenir le monde pour substantiel, c'est se méprendre sur son statut. En son statut véritable, il s'identifie à une « relation ». Que sommes-nous d'autre ? En le reconnaissant, nous ne pouvons plus vouloir demeurer «en» nous, ou hors de Dieu. Comment alors être sans s'enfermer en un «moi» ? Où découvrir cette liberté si ce n'est en Dieu ? La Charité seule, qui «détruit» l'amour de soi, libère de l'illusion ontologique de l'enfermement en soi.Jean-Michel Le Lannou. Le « sacrifice du moi » selon Bérulle. In: Revue des Sciences Religieuses, tome 78, fascicule 2, 2004. pp. 205-230

    Entretien avec Pierre Soulages

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    Pierre Soulages : régulièrement j’élimine des toiles, inabouties ou qui ont “tourné mal ”, banales, sans rien qui m’excite et qui sont d’ailleurs des sortes d’aventures avortées… Alors qu’à un moment, il y avait quelque chose qui était apparu, qui me paraissait intéressant à pousser, à intensifier, et puis ça s’est détourné, ça s’est terminé par quelque chose de morne, pas vraiment inachevé parce que l’inachevé c’est par rapport à un modèle parfait ou… qui n’est pas du tout ce que je poursuiv..

    Leibniz

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    La volonté

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    La nature

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