296 research outputs found
La Necropoli de Misincinis Tavagnacco
Cette publication est consacrée à l’étude de l’importante nécropole à incinération de Misincinis, située à proximité du village de Paularo, dans la vallée du Chiarso qui entaille les premiers contreforts des Alpes friulanes au nord-est de la plaine du Pô. Datée de l’âge du Fer, elle présente la précieuse particularité d’avoir été entièrement fouillée et d’avoir suscité de nombreuses études sur son mobilier et son environnement. L’ouvrage présenté ici est constitué de trois volumes, le premier..
Analyse des objets à base cuivre protohistoriques de l’Ouest de la France : signature chimique de dépôts de haches à douille de type armoricain, de haches à talon de dépôts du Bronze moyen II et d’objets de dépôts de l’horizon de l’épée en langue de carpe du Bronze final IIIb
Un programme d’analyses d’objets à base cuivre a débuté en 2007 sur le Grand-Ouest de la France. Il est ciblé actuellement sur trois horizons chronologiques fondés sur les compositions métallographiques des objets : l’épée en langue de carpe attribuée au Bronze final IIIb, les haches à douille de type armoricain et les haches à talon produites au Bronze moyen II. Ces derniers objets ont été anciennement attribués au Bronze final, mais les découvertes récentes tendent à les rattacher au premie..
Prehistoric copper mining in Europe: 5500–500 BC
Compte rendu de l'ouvrage de William O’Brien (2014), Oxford: Oxford University Press, 368 p., ISBN 978-0-19-960565-1 ; dans le Bulletin de la Société Préhistorique Française T.113, n°
La sidérurgie ancienne en Bretagne. Recherche des ateliers de production - Filiation minerais/objets
Cette publication correspond à une présentation de la chaîne opératoire ancienne. Elle est surtout abordée par le côté « étude des matériaux », plus que par la présentation des installations métallurgiques. Elle est agrémentée par quelques exemples régionaux tirés de la bi-bliographie disponible, bien que non exhaustive. La seconde partie présente les études paléo-métallurgiques que l'on mène à partir de ces vestiges : d'abord l'approche spatiale avec la typologie, la datation et la localisation des sites, puis les études en laboratoire. Ceci montre toute l'importance de prendre en considération l'étude des déchets. Ils apportent autant de renseignements que les données de terrain lors de la fouille des ateliers. Les analyses chi-miques associées à une typologie fine des scories apportent des données fondamentales quand il s'agit de reconstituer l'histoire métallurgique de la région
La production d’étain en Bretagne armoricaine : une riche province exploitée depuis l’Age du Bronze
International audienceLe Massif armoricain est une entité géologique ancienne dont la dernière structuration remonte à la formation de la chaîne hercynienne. Durant cette période, se sont mis en place de nombreux granites conduisant à la fracturation des roches environnantes. Ce sont donc des réseaux filoniens importants qui se sont développés dans lesquels ont été injectés des fluides hydrothermaux porteurs d’éléments minéralisés, dont l’étain. Certains de ces filons sont restés en place de manière sub-affleurante ; d’autres, au contraire ont subit les effets de l’érosion. Dans ce dernier cas, les grains de cassitérite, peu altérables, ont été emmenés par l’eau et se sont déposés dans les zones calmes formant ainsi des placers fluviatiles ou marins plus ou moins importants. Ces accumulations sont extrêmement nombreuses en Bretagne, et si certains placers sont inaccessibles aux périodes anciennes (exemple du placer principal de Saint Renan) beaucoup de ceux-ci, plus modestes, ont pu être facilement exploités aux périodes les plus anciennes. Actuellement, les travaux de terrain pour la reconnaissance de ces ateliers de production anciens n’ont pas encore débutés, mais des évidences d’exploitation locale de l’étain sont connues. Ainsi, l’Armorique a une tradition métallurgique très ancienne. Le nombre impressionnant des dépôts métalliques terrestres l’atteste. L’apparition de l’étain dans les objets métalliques est également très précoce dans la péninsule, depuis la fin de la période Néolithique dans certains cas, comme a pu le démontrer H. Gandois dans son travail de master. Enfin, des scories datées de l’Age du Bronze (retrouvées par des géologues prospecteurs) ont été analysées confirmant la présence d’atelier de production de métal à Saint Renan. Depuis, des scories isolées sont trouvées dans les champs, indiquant sans doute la présence dans le secteur d’atelier de production, dont pour l’instant, la datation n’est pas connue. Car, la péninsule n’a pas été exploitée uniquement à ces périodes anciennes. Les réserves sont telles que des exploitations étaient encore en fonctionnement il y a quelques décennies. Il serait logique de penser que les travaux d’extraction anciens aient disparues suite au développement des exploitations récentes. Il semble que ce ne soit pas le cas, les anciens ayant plutôt exploités les gîtes alluvionnaires les plus accessibles et donc de plus petite taille, négligés des installations récentes. Il n’y a jamais eu pénurie d’étain, comme ont pu le suggérer certains auteurs, notamment lors de la production des haches à douille de type armoricain du premier Age du fer. Les calculs estimatifs de consommation de l’étain dans la fabrication des objets en bronze (estimation faite à partir de l’analyse des objets trouvés dans les dépôts terrestres) montrent également que ces exploitations protohistoriques n’ont que peu entamé les réserves. Des mines de la période gallo-romaine ont été reconnues, sur l’exemple des mines d’Abbaretz, conduisant à une estimation de production de plusieurs milliers de tonnes. Certaines exploitations alluvionnaires du Moyen Age ont pu également être attestées par la présence de scories de production métallique. Ce sont les études combinées de prospection, suite à la lecture des travaux géologiques, et de fouilles, que les ateliers de production pourront être retrouvés. Et c’est grâce aux travaux archéométriques réalisés sur les scories, et sur les objets en bronze, qu’il sera possible de juger de l’importance des productions à chaque époque
Caractéristique pétrographique et chimique d'analogues de déchets vitrifiés actuels : les scories de la métallurgie actuelle. Etude de l'altération naturelle et expérimentale.
no english abstractLa vitrification est un procédé de plus en plus utilisé pour la stabilisation des déchets ménagers et industriels. Il est donc important de connaitre le comportement à moyen et long termes de ces vitrifiats. Cette étude propose de nouveaux analogues correspondant à des périodes de temps de 100 à 1700 ans, période de temps intermédiaire entre celles des tests en laboratoire et celles des analogues naturels : les scories de la métallurgie ancienne. Le but de ce travail est d'estimer l'analogie entre ces matériaux et certains déchets actuels, et de contribuer à la connaissance de l'altérabilité de ces types de matériaux. L'étude sera d'abord orientée vers la caractérisation pétrographique et chimique. Le premier type de scories est issu des filières de réduction du fer. Cette étude a conduit à proposer une nouvelle typologie de ces scories. La grande variété de composition chimique est intéressante pour l'étude d'analogues de déchets actuels pour les teneurs faibles en métaux lourds limitent cette analogie. Un autre type de scories, issues de la réduction de la galène argentifère, a donc été étudié. Ces scories présentent de très fortes teneurs en éléments polluants, une particularité intéressante pour leur utilisation comme analogues de déchets actuels. Un travail similaire de caractérisation pétrographique et chimique a été réalisé sur certains déchets actuels (catégorie A du CEA et vitrifiats de REFIOM d'EDF). Cette étude a permis de localiser les éléments polluants dans les phases cristallisées et vitreuses et de proposer des analogues à ces matériaux parmi les scories paléométallurgiques. L'étude de l'altération naturelle des scories de la métallurgie ancienne a permis d'identifier et de quantifier la mise en solution de certains éléments lors de l'altération, ensuite, elle a permis d'identifier les produits néoformés, selon les conditions de dépôt. La comparaison du comportement de certains déchets avec leurs analogues a mis en évidence le fait que le chimisme n'est pas le seul facteur entrant en jeu lors de l'altération, mais que la structure du matériau joue aussi un grand rôle
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