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L'Italie Ă l'Ă©preuve des Ă©lections
Le 4 mars prochain, les Italiens éliront leurs sénateurs et leurs députés. Cette élection viendra ponctuer un long cycle d'échéances politiques décisives en Europe, depuis le referendum sur le Brexit en 2016 aux élections catalanes fin 2017, en passant par les élections législatives en Allemagne. Dans cette longue liste, le rendez-vous italien fait figure de dernier grand « risque politique » au sein de l'Union. Les électeurs italiens vont-ils contribuer au rétablissement de la confiance en Europe ou paralyser leur pays ? Après l'échec du référendum voulu en décembre 2016 par Matteo Renzi pour réformer les institutions politiques (en particulier le Sénat) et sa démission, l'Italie est restée dans l'attente de ces nouvelles élections. Celles-ci pourraient bien déboucher sur une nouvelle impasse, sans majorité claire et sans coalition naturelle. Le rapport de force actuel est en effet difficile à lire, entre un nouveau pari de Renzi, un retour inattendu de Berlusconi et une montée en force de 5 étoiles, sans perspectives d'alliances. Alors que, à partir des années 1970, l'Italie était l'un des pays les plus pro-européens, le mouvement s'est inversé, au point que les Italiens sont désormais plus eurosceptiques que les Français. Avec cette élection, les Italiens parviendront-ils à s'extraire de leurs débats internes et à revenir sur la scène européenne ? Marc Lazar, spécialiste de la vie politique italienne et professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po, a analysé pour Terra Nova les enjeux de ce scrutin à venir
L'Ă©nigme du gouvernement Monti
L’Italie, on connaît le cliché, est le pays des miracles. Et elle semble bien en train d’en accomplir un nouveau avec le gouvernement Mario Monti. Mis en place après la démission de Silvio Berlusconi en novembre 2011, ce nouvel exécutif jouit d’une grande popularité en dépit du fait qu’il administre une thérapie de cheval aux Italiens. Comment élucider une telle énigme ? Plutôt que d’invoquer la manne tombée du ciel, il s’agit d’analyser le plus rationnellement possible une situation au demeurant assez inédite (...)
Introduction au numéro spécial "L'Italie : La présence du passé"
Ce numéro spécial de Vingtième Siècle. Revue d’histoire est dédié à l’Italie républicaine. D’abord conçu pour fournir des éléments d’information historique sur
l’Italie la plus contemporaine, il affiche également pour objectif de faire connaître
au public français les travaux des historiens italiens parmi les plus récents consacrés
à ce pays et à cette période, tout comme la production de chercheurs français
sur le mĂŞme sujet. En ce sens, il constitue un moment de dialogue franco-italien
sur l’Italie marqué du sceau de l’histoire et de l’historiographie. [Premières lignes de l'introduction
L'Italie de Matteo Renzi
Compte rendu de l'atelier OMER (Observatoire mondial des enjeux et des risques) animé par Marc Lazar le 10 février 2015 au CERI
Francia : lo choc
I risultati dello scrutinio francese delle elezioni europee hanno provocato un vero e proprio choc nel resto del continente. La ragione è ben nota. Per la prima volta in tutta la storia politica della Francia, un partito di estrema destra è arrivato in testa alla competizione elettorale. Questa constatazione impone, evidentemente, di trovare delle spiegazionie, ancor di più delle interpretazioni per un simile risultato. Questo voto ha inoltre comportato anche altre lezioni che bisogna mettere in luce..
Le réformisme des socialistes français
Ce numéro de Histoire@Politique. Politique, culture, société consacré aux relations entre le socialisme et le réformisme en France atteste le fort dynamisme de l’historiographie de la gauche. On le sait, auparavant celle-ci s’intéressait principalement aux courants les plus radicaux voire révolutionnaires de la gauche, à commencer par le Parti communiste français (PCF) et l’ensemble du système d’action qu’il avait édifié au fil des ans. Le PCF faisait peur ou fascinait, et par conséquent il fut l’objet de très nombreuses études, en dépit du faible nombre de ressources archivistiques disponibles des décennies durant (...)
El eurocomunismo, objeto de historia
Como se ha visto por la lectura de los artĂculos que preceden, el eurocomunismo, neologismo forjado por unos periodistas y que, por cierto tiempo, hicieron suyo los Partidos Comunistas (PPCC) francĂ©s, español e italiano, designa el intento de los grupos que dirigĂan esos mismos partidos en los años setenta de inventar un comunismo diferente del de la URSS y de sus paĂses satĂ©lites, teniendo en cuenta tanto las realidades democráticas de los regĂmenes pluralistas y de las sociedades de la Europa occidental, como el proceso de construcciĂłn del espacio europeo y sus consecuentes relaciones entre este y oeste. Este movimiento tuvo una consistencia comĂşn pero, al mismo tiempo, estuvo igualmente caracterizado por su gran heterogeneidad. Esta se debiĂł, entre otras cosas, a las trayectorias de estos tres PPCC, a su inserciĂłn en sus sistemas polĂticos y sus sociedades nacionales, a las relaciones que habĂan tejido y que seguĂan manteniendo con MoscĂş, a las desiguales capacidades de elaboraciĂłn teĂłrica de sus respectivos liderazgos; y, en fin, a la acepciĂłn misma que ellos daban al eurocomunismo (...)
Comparer deux « démocraties hors normes »
Les auteurs retracent l'origine de ce numĂ©ro issu de journĂ©es d'Ă©tudes rĂ©unissant des cherÂcheurs italiens, japonais et français dĂ©sireux de procĂ©der Ă une comparaison entre l'Italie et le Japon. La science politique s'est dĂ©jĂ intĂ©ressĂ©e Ă ce type d'approche mais en insistant toujours sur les spĂ©cificitĂ©s de ces deux pay s et les particularitĂ©s de leurs systèmes politiques qui dĂ©monÂtreraient leur profonde anormalitĂ©. A rencontre de cette dĂ©marche qui leur semble insatisfaiÂsante, les auteurs se sont fixĂ© trois objectifs : tenter une histoire parallèle des deux pays, mettre en lumière certains aspects de leurs systèmes politiques, analyser leurs Ă©volutions les plus rĂ©centes. Les auteurs en viennent ainsi Ă porter un autre regard sur des rĂ©alitĂ©s politiques fonÂdamentales, la corruption, le clientĂ©lisme, la partitocratie, et questionnent la pertinence d'un concept qu'ils ont forgĂ©, celui de « partitocratie redistributive rĂ©gulĂ©e ».Comparing two « special democracies » This tematic issue is the outcome of a conference attended by Italian, Japanese and French researchers interested in comparing Italy and Japan. Political scientists have already used that approach, but always focusing on the specificities of the two countries and the features of their political systems which are considered illustrative of their deep abnormalities. As against this process which they deem unsatisfactory, the authors set themselves three objectives : to outline a parallel history of the two countries, to highlight certain aspects of their political systems, to analyze the latest developments. This leads them to a different approach to the fundamental political realities - corruption, clientelism, and party government —, and to challenge the releÂvance of a new concept, that of « regulated redistributive partitocracy »
Salvatore Vassalo, Rinaldo Vignati, Fratelli di Giorgia. Il partito della destra nazional-conservatrice
La victoire de la coalition dite de centre droit en Italie, le 25 septembre 2022, avec, au sein de celle-ci, le spectaculaire résultat du parti Fratelli d’Italia (Frères d’Italie) qui a obtenu plus de 26 % des suffrages dans la partie proportionnelle du scrutin, puis, un mois plus tard, l’accession de sa dirigeante, Giorgia Meloni, à la présidence du Conseil ont suscité de vives polémiques politiques et médiatiques. De multiples questions furent posées, au demeurant davantage à l’étranger que..
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